Lune amère

Par défaut

Sara Hussami gr.208

Texte libre de français

 

          Lune amère

 

Contrairement aux autres vétustes que je connais je ne fais pas la discussion au boulanger du quartier quand je m’en vais quérir le pain dimanche matin. Bien que cela fasse plus de dix-huit ans que mon pain se pétrit (sûrement avec beaucoup d’habilités) entre ses mains. En dehors de ça, j’ai horreur des animaux. C’est infect, c’est collant et ça se montre dangereux de façon soudaine. Cela dit, curieusement c’est souvent la principale compagnie donnée aux personnes de mon âge.

J’ai tendance à éructer des paroles abruptes à la dame mesquine qui vient me faire la toilette; chaque matin, à six heures, pour éviter que je ne pourrisse dans mes excréments. J’éprouve un mépris profond pour cette femme qui m’humilie sans la moindre humanité, mais, que voulez-vous, quand cela fait plus quatre-vingts ans qu’on est de ce monde, il y a de fortes chance que nos membres ne servent qu’à orner notre corps vieilli et maltraité par le temps. Vous savez, l’homme a beau se forcer à préserver une certaine liberté, les besoins de la nature le rattraperont toujours.

Peu de mes activités représentent un réel plaisir pour moi. Les seules choses qui ne me rebutent pas sont la lecture et l’écriture. Encore que, je commence à montrer des signes d’éreintement en ce qui concerne la deuxième. Comme vous le constatez, je ne suis pas quelqu’un digne de vous divertir ou de vous apporter quoi que ce soit, par conséquent si vous ne voulez pas vous ennuyez profondément je vous conseille de conclure votre lecture ici même. Pour les plus désireux de connaître ma pitoyable vie de vieillard lambda, je me permets de poursuivre, en essayant de rendre cela le moins soporifique possible, car quoi de plus narcotique que de devoir lire sans y consentir.

Je tenterai donc d’écrire cela de façon burlesque et originale.

Pourquoi vous faire lire ma vie d’ailleurs? Pour espérer traverser le temps avec mes écrits, ou pour tout simplement égayer une existence qui jusqu’ici s’est montrée plus fastidieuse qu’autre chose, ou bien pour communiquer avec l’autre. Chose que je ne fais plus depuis bien longtemps. D’ailleurs, comment un vieil homme comme moi peut encore avoir la force d’écrire ? Je me le demande bien. Si vous voulez savoir, je n’ai pas de femme. Ni d’enfants. Encore moins de petits enfants.

J’ai toujours présenté un mépris pour l’amour et je ne compte pas renouveler l’expérience.

Ah ! Je me suis trahi. Car oui, je vous l’avoue, j’ai aimé. Cela vous intrigue ?

Sachez qu’il fût un temps, chaque petite ingénue qui croisait mon chemin ne pouvait me résister ; moi non plus je ne pouvais me retenir d’aller à l’aventure de ces dames. J’ai toujours aimé avant qu’on m’aime. Mon ego vient d’être endolori, avec cette dernière phrase.

Mais rassurez-vous, tout ceci a bien changé depuis. Les seules femmes qui me décochent quelques mots sont la concierge de l’immeuble et la sordide petite femme qui me nettoie et change mes couches.

Je renifle votre pitié jusqu’ici.Votre compassion empeste de façon horrible, permettez-moi d’aérer l’air en vous disant que je suis satisfait de ce que j’ai. Après tout, seul les piteux regrettent leur jeunesse. Quoi de plus abruti qu’un jeune garçon ? Certainement une jeune fille. Je vous vois venir, avec vos discours pseudo féministes. Tout le monde approuve que la femme se satisfait d’un esprit frêle et d’une lâcheté indétrônable. Elle s’en veut d’être si laide qu’elle se sent obligée de se concevoir un nouveau visage orné d’artifices et de cosmétiques, en voilà une bien belle preuve de lâcheté. En parlant de mégères, je vous confesse que j’en ai aimé une bien plus que d’autres une seule qui a su trahir avec espièglerie ma lucidité avec comme seule arme : l’amour.

Pourquoi ne pas parler plus profondément d’amour ?

Je suis certain que c’est un sujet qui vous attire, car qui n’a jamais fait face à ce sentiment ? L’amour, quoi de plus amer, quoi de plus dangereux, de plus trompeur, de plus vil ? Aimer, c’est ce qui a de plus égoïste, aimer c’est vouloir posséder. Aimer c’est affectionner une personne parce qu’elle nous aime en retour. De plus quand celle-ci préfère chérir une autre, on n’aime plus du tout, on haït. Le pas est si mince entre les deux.

Aimer c’est agir par amour, et non par raison. Si aimer est contraire à la raison, alors aimer est synonyme de folie. Aimer c’est prendre des décisions avec le cœur et non pas avec l’ensemble de la masse nerveuse de notre boîte crânienne. Aimer c’est laisser l’autre contrôler nos sentiments, voir même notre raison de vivre. Aimer c’est être si faible qu’on ne peut contrôler nos pulsions.

Voilà pourquoi l’amour est pernicieux, il est basé sur des pulsions, et quoi de plus menaçants et d’incertains que des pulsions humaines. L’amour c’est rêvasser d’atteindre la lune et lorsque on y parvient on se rend compte qu’elle n’est pas celle qu’on aspirait.

L’amour, c’est une lune amère. C’est une illusion qui nous aveugle.

C’est très agréable l’illusion, je ne contredis pas cela, mais pour quelqu’un comme moi, homme d’une grande sagesse, je ne compte pas m’y assujettir. C’est pour cela que j’ai appris à ne plus y avoisiner. Après mes trente ans, je me suis consacré à l’écriture et à la lecture, j’avais une soif d’érudition, envie de tout connaître, de tout remettre en question. J’ai permuté l’amour pour la connaissance, elle ne m’a jamais trahi, nonobstant que je me suis transformé en pierre sans coeur. Je ne peux guère m’encenser d’avoir un tableau de chasse à la hauteur des hommes de mon âge, mais jaspiner donc à propos de littérature, de psychologie et de philosophie, je conviens que je débattrai avec plaisir. Car après tout, la seule femme que j’ai toujours su combler, c’est ma lucidité, ennemie fatale de l’amertume lunaire.

Sara HUSSAMI

Eleve au college Rousseau

Geneve le 13 dec 2009

Sang d’encre

Par défaut

Sang d’encre

Texte libre

Sara Hussami

Quand la spécialiste glissa l’ouverture de la porte, elle aperçut le jeune homme camisolé sur le banc gris encrassé de vomis. L’homme avait sans doute un problème pathogène de digestion, ou alors il se faisait lui-même vomir afin de surmener les infirmières tâchées de se charger de l’hygiène des patients. Il fit semblant de ne pas entendre le grincement de la petite porte qui coulissait, et resta figé assit. Son regard visait le sol, ses cheveux sales recouvraient son visage. Elle fût stupéfaite par les traits fins de son visage qui ne laissaient pas deviner les massacres qu’il fit subir à ses victimes.

– Bonjour, j’espère que vous avez bien dormi aujourd’hui ? Sa voix était neutre, et elle gardait habilement son sang froid. Voyant que l’homme ne rétorqua pas, elle poursuivit.

– Comme vous le voyez, Dr.Krankheit ne s’occupera plus de vous, à partir de maintenant, c’est moi qui vous prendra en charge,… appelez-moi Doctoresse Hinzel.

Il leva la tête et la fixa le visage de la jeune femme, d’un air   impassible. Elle lui souriait, en souhaitant le mettre le plus en confiance et qu’il se sent totalement à l’aise, assez pour que le dialogue s’installe.

-Maintenant, je vais ouvrir la porte et je vais m’installer sur la chaise que vous avez à côté de vous, afin qu’on puisse parler un peu. Qu’en dites-vous ? Malgré le silence de l’homme, elle s’efforçait de montrer de l’entrain.

-Je vois que vous avez quelques problèmes de digestions, les infirmières ne viennent-elles donc jamais pour assainir? Demanda-t-elle avec une certain sarcasme. Elle débarrassa le patient de ses menottes, ne craignant rien puisqu’il était sous tranquillisants.

-Non jamais, répondit-il de façon formelle. Il tapota la chaise d’à côté, pour lui souligner de venir s’asseoir. Vous savez, je suis content que Dr. Krankheit ne vienne plus, il me rebutait de façon dantesque. J’ai besoin d’être amusé, en plus vous êtes une femme, cela modifiera mon quotidien monotone, les femmes sont d’une compagnie distrayante.

Dresse Hinzel rit, puis prit note.

– De quoi prenez-vous notes? Ai-je dit quelque chose susceptible d’être conséquent ? L’homme parlait d’un ton sardonique.

– Bien sûr, Mr. Napier. Le médecin releva ses lunettes et regarda sa montre. J’aimerais que vous me parliez un peu de vous.

Il ne répondit pas. Voyant que le patient faisait la sourde oreille, elle décida de remanier sa tactique.

– Je pense que nous allons bien nous entendre, Mr. Napier. Si je suis ici, ce n’est pas pour vous accabler de morales, juste pour que nous conversions un peu. Un sorte d’échanges dans le but d’en apprendre un peu plus l’un sur l’autre.

– Ah… ? L’homme paraissait enchanté par la tournure que prenait la discussion. Vous n’allez pas donc me demandez si j’aime la vie et ce genre de questions niaises?

-Non, pas ce genre d’interrogations. Je veux savoir le pourquoi de vos actes, ce qui vous pousse.

– Ah ah. Bien. Je consens à vous répondre, Doctoresse Hinzel.

– Est-ce un réel plaisir pour vous que de torturer vos victimes, enfin…je veux dire, pourquoi ne pas tuer simplement au lieu de faire durer la souffrance ? Dresse Hinzel regarda le patient qui l’a fixait comme si elle venait de raconter la plus grande des drôleries.

Le patient explosa de rire, si fort qu’il mit mal à l’aise Dresse Hinzel qui souriait nerveusement.

-Vous êtes admirablement drôle. Je vous aime bien, continuez à me divertir de la sorte. Je vais vous répondre de façon brève mais claire. La souffrance de mes victimes permet de savoir vraiment qui ils étaient…c’est dans les derniers moments que la plupart des gens révèlent qui ils sont réellement. L’homme fixait la jeune femme gracile en ricanant.

-Comment avez-vous fait pour réussir de si rudes études ? Vous paraissez pourtant si frêle, l’hôpital psychiatrique n’est sûrement pas un endroit rêvé pour vous. Enfin, un homme serait ravi d’avoir une épouse de votre genre à ses côtés.

-Il ne s’agit pas de parler de moi, Mr. Napier, je suis ici pour qu’on parle de vous. Dresse Hinzel essayait de garder son sang froid, en vain.

-Cela fait longtemps que je vous vois vadrouiller dans l’hôpital. Il m’arrive de rester longuement à vous contempler pendant que vous vous baladez dehors. J’aime observer les gens dans le parc longuement, quand vos médocs’ me rendent complètement stoïque face à la dure réalité.

L’homme s’exprimait vite malgré les apaisants qui rendaient ses gestes flegmatiques et engourdis.

-Je comprends votre irritation face aux médicaments, cher Mr. Napier, mais

concevez que nous ne voudrions point prendre de risques, enfin…quand même, les médecins ont lu des choses horribles à votre sujet.

L’homme s’esclaffa de dire.

Dresse Hinzel supportait mal la pression face à ce danger public, elle comprit à quel point les médecins se sentaient confus face à son attitude barbare.

La spécialiste avait du mal à regarder en face son patient tellement son regard inspirait la pourriture.

-Je prends cela avant tout pour une activité comme une autre.

Les gens aiment la couture, le dessin, la cuisine…Moi j’aime humilier…et tuer. Je ne sais si je préfère plus l’un ou l’autre, à vrai dire le nec le plus ultra est quand j’humilie la personne avant de passer à sa torture. L’homme pouffait de rire.

Dresse Hinzel ressentait de l’exaspération, elle restait bloquée sans pouvoir écrire la suite.

– A quoi pensez-vous ? L’homme croisait les jambes d’un air amusé, comme si le spectacle qui s’offrait à lui était d’une distraction théâtrale.

– N’avez-vous donc aucune éthique? Aucune morale? Aucune discipline?

Il m’arrive de penser que les hommes comme vous ne soient que des bêtes de foires.

Dresse Hinzel ne parvenait pas à garder sa quiétude inculquée à tous les psychiatres.

– Allons donc, votre métier consiste à rester d’une neutralité implacable, j’ai l’impression d’être en face d’une femme officier de police…Il ne s’agissait pas donc d’échange dans le but purement cordial ? Où va le monde, je vous le demande…L’homme prenait un ton parodique.

Pour répondre à vos questions, la seule moralité qui tienne dans un monde cruel est la chance. J’entrouvre la porte à l’anarchie, je bouscule l’ordre établi et très vite règne le chaos le plus total. Et moi j’annonce le chaos… et vous savez comment qualifier le chaos ? … Il est impartial !

– Vous choisissez vos victimes dans le flou total? Sans aucune stratégie? Dresse Hinzel ne supportait pas le fait que ses nombreuses victimes furent tuées dans le seul but d’assouvir les idéaux anarchiques du sociopathe.

– Oui. Ah ah, je dois sous-entendre que si j’avais un plan et un prétexte à tuer cela serait moins barbare, allons…ne dites pas de sottises.

– Et bien,…habituellement les tueurs tuent dans le but d’exterminer la personne qui fait obstacle à leur projet, bonheur, etc. J’avoue ne pas comprendre.

Dresse Hinzel ressentait une rage profonde, qu’elle pouvait à tout moment fulminer.

– Quand on a du talent, docteur, on s’en doit d’en tirer profit. Les gens pensent qu’il est limpide d’achever les victimes. Tuer c’est faire un choix, comme vous avez fait le choix de faire des études de médecine. Hélas l’un est légal l’autre pas, pourtant le médecin est capable du pire aussi. L’homme parlait avec sérieux. Il se leva et se mit à marcher de long en large tout en conversant.

Dresse Hinzel n’écoutait pas ce le discours du tortionnaire, elle ne pensait qu’à une chose : venger les martyrs qui passèrent entre les pattes de ce dément cruel, elle élaborait donc un plan.

– Bien, cher M. Napier, il est temps que je vous laisse, je vais demander aux infirmières de venir nettoyer vos abhorrassions. Dresse Hinzel remit la camisole du meurtrier pendant que celui-ci faisait un sourire narquois.

– Ne vous donnez pas cette peine, tant qu’elles me serviront de la bouffe nauséabonde, je vomirais tout, sans laisser cette abjection dans mon estomac.

Elle referma la porte de la cellule à doubles tours.

Elle demanda aux infirmières d’exagérer les sédatifs afin qu’il soit ralentit au niveau psychomoteur. Elle prépara sa seringue de dose létale de kétamine puit entra dans la cellule du meurtrier. Voyant que l’homme était dans un état second, elle entama son dernier discours :

-Observez donc Mr. Napier, vous aviez raison en énonçant que les médecins peuvent être autant coupables   du pire que les bourreaux dans votre genre. Vous éprouviez une totale admiration pour le chaos qui choisit ses victimes impartialement et je suis heureuse de vous annoncer que la folie du chaos qui vous a prise se retourne contre vous par ma propre personne.

Le médecin prit la plume qu’elle avait utilisé pour blesser le patient qui était dans un état second dû aux sédatifs. Elle introduisit dans coup sec la seringue dans son épaule et injecta sa dose mortelle de kétamine qui tua le bourreau. Elle prit le sang du patient pour écrire la suite de la thérapie, en décrivant dans les détails le regard du meurtrier lorsque celui-ci lorgnait la seringue qui annonçait sa mort.

Sara Hussami

Eléve au College ROUSSEAU

Genve le 24 fev . 2010

Feuille d’Ambre

Par défaut

Texte libre de français                                                                 Sara

HUSSAMI gr. 208

 

Feuille d’Ambre

Chapitre 1

Il était une fois, dans une contrée très très lointaine, un chimiste et botaniste du nom d’Elagabal. Ce scientifique brillant vivait avec sa jeune et très belle fille du nom d’Astarté. Le père et la fille passaient une vie paisible en marge du village de Lefkimi, près du Royaume d’Uruk.

Tout le village de Lefkimi venait au près d’Elagabal pour lui demander quelques somptueux flacons de parfums qu’il confectionnait lui-même. Chaque printemps, il s’en allait à la conquête de nouvelles senteurs à travers les beaux pays d’Orient que son père lui contait quand il était encore enfant.

Sa jeune fille Astarté était fort belle, avec de très longs cheveux noirs, couleur ébène, qu’elle prenait le soin de tresser chaque matin, ce qui lui prenait un temps titanesque en vue de leur longueur.

Sa peau était blanche comme de la porcelaine et ses pieds étaient si petits que seul des souliers d’enfant lui allaient.

Elagabal qui était très protecteur envers sa jeune fille, refusait catégoriquement que celle-ci rencontre les habitants du village, craignant pour sa naïveté enfantine.

Lorsque Elagabal partit en voyage à la recherche de la rose de Damas pour la confection d’un nouveau parfum, il légua sa fille à une nourrice du nom d’Iris. Cette nourrice s’occupait d’Astarté comme si c’était sa propre fille. Cependant elle devait, selon les ordres d’Elagabal, mettre la jeune fille dans une chambre sans fenêtres, pour que celle-ci ne songe pas à la découverte du monde extérieur.

Chapitre 2

Un jour, alors qu’Iris allait cueillir des plantes comme Elagabal lui avait demandé, elle oublia de fermer la porte de la demeure à clé, ce qui permit à Astarté de partir discrètement sans qu’Iris s’en aperçoive.

Astarté marcha longuement avant de tomber sur une vieille et pauvre paysanne dont la peau était gravement corrodé. Lorsque celle-ci leva les yeux vers la belle fille aux cheveux d’ébène, elle l’eut maudit d’avoir une si belle peau, c’est alors qu’Astarté eut une peau granuleuse et rougeâtre.

Par la suite, Astarté continua son chemin, elle tomba alors sur un vieillard dont l’énormité des pieds était effrayante, lorsque celui-ci vu Astarté et ses pieds lilliputiens, il l’eut maudit aussi et elle se retrouva avec des pieds gigantesques.

Pendant qu’Astarté continuait son voyage remplit d’infortunes, la nourrice Iris s’en allait à la quête de la délicieuse enfant et questionna tous les villageois à propos d’Astarté et sa longue tresse noire. Les habitants répondirent qu’ils l’ont effectivement aperçu mais que celle-ci avait une horrible peau et des pieds énormes. Iris comprit alors que la jeune ingénue eut été maudite par les habitants envieux.

Pendant ce temps, Astarté s’essaya sur un gros rocher à côté d’un ruisseau dont l’eau était étincelante, versa de grosses larmes, puis finit par se dire que les appréhensions que son père avait pour elle étaient justifiés et regretta vivement de s’être enfui.

Chapitre 3

Toutefois Astarté ignorait comment regagner sa demeure, donc elle erra pendant six jours et six nuits avec une peau de sorcière et des pieds d’ogre. Le septième jour elle trouva une petite maison faites de fil d’or et de pierres bariolées. Curieuse, la jeune fille toqua à la porte timidement, une grosse dame lui ouvrit et lui proposa aimablement de venir prendre un breuvage. Comme la grosse dame paraissait bienveillante et comme celle-ci se fichait de la laideur de la jeune fille, Astarté accepta son invitation sans frayeurs.

La grosse dame l’installa sur un lit de cotons, lui offrit un morceau de gâteaux au miel avec de l’eau fraîche et la questionna sur sa venue.

Astarté lui raconta comment elle avait fuit de sa demeure, comment celle-ci fût maudite par les habitants du village et surtout comment elle perdu le chemin qu’il l’a mène vers chez-elle.

Prise de pitié, la grosse dame réfléchit longuement avant de trouver une solution, elle releva la longueur et la magnificence des cheveux de la jeune fille puis lui proposa un accord : en échange de sa tresse, elle lui offrira quelques feuilles d’Ambre dont la vertu serait de pouvoir leur demander trois vœux consécutifs.

Astarté fût conquise par le marché, mais elle fût fort embrumée de devoir couper sa chevelure, du fait qu’elle avait déjà perdu sa peau séraphique et ses délicats pieds. La grosse dame lui apporta une paire de ciseaux en cristal, puis Astarté, les yeux en larmes, coupa sa chevelure d’un mouvement rapide.

Elle prit dans ses délicates mains les feuilles d’Ambre, puis leur susurra tout d’abord qu’elle désirerait rentrer chez son père Elagabal, puis qu’elle voudrait retrouver sa peau d’avant et finalement qu’elle souhaiterait retrouver la taille de ses pieds.

Malgré les trois vœux des feuilles d’Ambre, Astarté dû attendre cent quarante trois mois et cinquante-sept jours avant de retrouver sa chevelure d’antan.

Fin

Sara Hussami

Eleve au college Rousseau

Geneve mars 2010

Enfance – علمتني

Par défaut

efance

علمتني

 

 

قرأت في عينيها أجمل التعابير

وروت لي مقلتيها وبأحلى الأسارير

وشعرت أني أمام كتاب كبير كبير …

 

تزاحمت في صفحاته المسائل والأقاويل

 

 

           علمتني طفلتي …

 

أن أكبر الأشياء تبدأ من صغير …

فلنرجع إلى الطفولة وإلى عالمها الكبير …

ولنرشف مما يعطونه فهو كثير …

سهل و صعب وعلينا التفسير …

فكلهم علوم … وهل تفيض العلوم إلاّ من ينابيع عذبة … طيبة ؟ ولدينا منها ما نريد..

 

فسر الحياة اجتمع فيكم أولادنا …

كتابي بين يديّ … وفيه كل الأسارير …

معبرة .. مفرحة .. يحملني الى عالم أكبر من كبير …

 

أتسأل ويجيبني بأبسط التعابير … أفهمها لتوهّا فهي عندي كنز وكنز ثمين …

 

ربي احم الطفولة وارعها … فهي علينا سلطان يحكم بما يريد …

ندنو منه بلطف .. ونطلب منه عطاء المزيد … فعنده من الحكمة كنوز ..

تزين الكون … وهو أغلى الرساميل … هذا هو رسمالنا ثمين ..

ربي بشرني بان مستقبلنا منير … وأعظم من عظيم .

 

 

فاطمة الحسامي – جنيف سويسرا في 26 -3- 1996  

Lueur – شعاع

Par défaut

lumiere_photo

   شعاع

 

للروح طريق تعرفها … وللنفس أشواق ترقبها … وللفكر آذان صاغية تسمعها

وللعمل مشاغل تتعلمها . ولتو ِ عرفت أني بعد لم أتعلمها ….

ودارت بيّ الأيام في مسلكها… وشعاع المعرفة لا يزال يقترب ويبتعد عنها …

يرقبها ويلاحظها يريد دائماً أن يوقظها … وهل أصبح صديقها ؟ .. كم تهنأ لإقترابه منها ! وكم تيأس لإبتعاده عنها … تريده دوما ً بجانبها … يخطو خطوتها ..

يميل ميلتها .. ويضيء نفسها يدفء بأشعته جوانبها .. وينير بضوئه طريقها..

كانت روحها لا تعرف مسلكها .. تتخبط في خضمها .. تعاني من ضياعها …

وتنهال عليها الملامات لطيشها ..

.هداه سلك إلى نفسها .. بعد أن طالت الأيام ..ونوره أيقظ فكرها بعد أن خملت السنين و ضوابطه بين العتمة والنور أظهرت الباطل من الحق..

فحكمة العلم تاج يزين الدنيا ؛ يقيس ضوابطها … ويسلّك طرقاتها الوعرة …

يرصفها وينيرها .. فلا أذىً للنفس بعد اليوم ، وأنت أيتها النفس اطمئني وارتاحي في مهجعك …

 

 

         فاطمة الحسامي .. جنيف . سويسرا

Silence – الصمت

Par défaut

silence

 

سمعتها يوما تهمس  » للصمت كلام … وعبارات  »

 

نظرت في عينيها السوداووين لألتقط ما تحمله من مفردات ….

فإذا بهم يتراقصون ويتشابكون على أنغام رشيقة , بديعة ,

متباطئة ثم سريعة … ونسجوا من الأسطر حكايات , بدأت من الحاضر …

لتسافر إلى الماضي بكل مافيه من حلوّ الذكريات …

وتابعت المفردات مسيرها حتى تكاملت القصة لتشمل كل جوانب الحياة ..

قصة طويلة , عباراتها قصيرة , حوارها سهل و صعب , وعليّ كثرت التساؤولات ؟؟

هل للعيون أن تروي قصصا ؟ وهل للكلام أن يذهب سدىً …وهل تعرفني !! لتأخذني ضمن صفحاتها … وتخبئني مدى الدهر بين جنباتها , لترعاني بنظراتها … وتلهمني من محبتها ….أم هي تراقبني … وتسير خلفي , لتتبع خطواتي … لتلملم اثاري .. وتكتشف أسراري … لا أدري ؟؟

 

وهكذا لكل مشهد من قصتي صورة … صور من حياتي الماضية … تقترب من الحاضرة … وربما ستسير الى القادمة ..

 

وهاهي القادمة .. أتخيلها .. أتمناها … أعرفها ولا أعرفها .. إنها المجهولة بكل أسرارها .. ولكني على يقين بأنها صورة من حياتي الآتية ..

 

فاطمة الحسامي – جنيف سويسرا في 23 – 12 – 1996

Miroir – مرَا ة الزمن

Par défaut

miroir_symbole

مان

مالي أنظر في وجهها لأرى صورتي .. سحبتني الأيام على ماض .. بعده كبير وحاضره جميل ,, ولكن ! لا أرى في محياها ما قد ملكته وتمتعت به في تلك الأيام الغابرة…

الإطمئنان والحب البرئ لمن حولي ,, وقد أعطوني منه الكثير …

الى أن فاضت به جوارحي , ويمكن أن تنهل منه كل نفس مشرقة …

لا أحب بل وأكره ما يسمونه هؤلاء الأطفال بالمتعه … اه ياريتهم يعرفون أو تعلموا ما متعتهم .. أنادي ربي الذي يسمع دائما هتافا من داخلي  » مولاي ! ارحمني لا أحب حبهم

إنه يعذبني .. يشقيني بل ويؤلمني … أريد أن ألجأ إليك لتخلصني من طريقة حبهم الخاطئة

بحياتي … وبعد مماتي ارحمني من عذاب كتبته عليّ ..

من خلال وجهها ..فهو وجهي الذي يعكس أيامي الحاضرة …

فهذا تيار قوي … يخالط الأمواج .. ويعلوّ بها إلى أن يختفي مركب أيامي تحت وطأته الجارفة .. هل أستحق ما كتبته عليّ من وحدة ؟؟ من بعد … من الآم تمزق أحاسيسي …

لماذا ؟ لأتعلم وبنظرة إلى وجهها … كم تمتعت في أيامي الغابرة !!

لا أعرف من الهموم إلا غيمات عابرة ..

سألتك ربي وبكل قوتك الخارقة … أن تمنح الأطفال .. ما نعمت به في أيامي الغابرة …

الحب البريء .. نعمة لكل طفل سعيد .. تلقفته يد الأيام الدافئة ..

وتبا لكل من يبخل فيه على أجيالنا القادمة …

فاطمة الحسامي – جنيف سويسرا في 4 – 6 – 1996

Detroit – مضيق

Par défaut

impasse_thb

               مضيق                                                                  

 

تشابكت الخيوط داخل نفسي , وحاولت مراراً أن أدخل ذاتي

ففتحت باباً موصدا لم يقدن سوى إلى أبواب .. والمفتاح أين هو المفتاح ؟؟

أخذته من جيبي … وحاولت … وجربت ولكن امتلأت نفسي ثانية بالأفكار .. بعضها صريح .. وبعضها الآخر مؤلم .. والآخر لم يعد يعرف في النفس مكان ..

ورقدت نفسي للأحلام .. وللآمال من بعد عذاب …

ويا ليتها عرفت المكان .. غابت ثانية .. وغادرت أعيني ومخيلتي وتساءلت :

هل الأحلام للنفس كملح الطعام ؟ .. تعطيها القابلية لأن تحيَّا وتتحمل هضم قسوة الحياة ..ربي مولاي ألهمني ,, وأرشدني لأجد طرف تلكم الخيوط ..

أوّد لو أسّلكها .. وأسلك طريقاً هنيئا في الحياة … أوّد لو أرسم ابتسامة على شفة النهار .. وأسمع ضحكة من قلب السعادة تضيء حلكة الظلام ..

أوّد لو أرسم .. وألون حياة من حولي بالأنغام …

وتعلوّ جبهة ابني لتتطلع إلى الأمام … وتستقي من العلا خبرات .. وقدرات .. شتات!

آه .. كم أكره الشتات .. وكم أنعم بدفء الركن الهنيء بالمحبة بالوفاء …

 

فاطمة   الحسامي – جنيف – سويسرا 2002

 

Mon Jardin – حديقتي

Par défaut

50-le-jardin

حديقتي                                                    

 

سرت في حديقة أزهارها تفتحت لتوها

تراقصت الفراشات فيها من كل نحو

تبهج كل من فيها وفيّ…

 

شمسها الو ضاء تفرح كل قلب

وتبعث الحياة من كل جنب

إليك حبي يزخر بالعطاء وبعطاء الأحبة أكرم بحب

 

هاهي … تزين الوجوه ببسمات عريضة

تجلي النفوس من كلّ كرب

MON_DIEU 

يا إلهي ! وهبت أرضك السمراء ألوانا

لتزين كل ما فيها ومن كلّ نحو

عيونها الصافية تدعو الصبايا .. لتشرب من غديرها ثم تروي

 

ما لي أراني أمضي… وأمضي حتى وصلت أيّها درب ؟

حديقتي ليس لها أبواب .. وكيف دخلتها ليس أدري ؟

فيها من الطيور أشكال .. تلهو وتلعب من فوق .. وتحت

 

أشجارها الصغيرة مورفة الظلال .. فهي الأريكة من بعد تعب

مالي أراها تكبر .. وتكبر أ أحلم أنا أم ماذا يجري ؟

فراشاتي هدأت .. عصافيري نامت .. وشمسي ذهبت في أي ركن ؟ !

 

والبسمات العريضة بلهاء صارت .. ترتسم فوق كل ثغر ..

وهذه الألوان أخذت تغيب .. هل يعقل أن تتوه بسبب غضب …؟

 

فاطمة الحسامي – جنيف – سويسرا – 1996

 

                             ^^^^^^^^^^^

Espoir – خواطر – الأمل

Par défaut

espoir

                                       الأمل

 

 

ماذا يضيء من بعيد في هدوء النهار وضجيج الافكار المتلاحقة ….

هل نجم على الارض نزل أم جاء ليزور في دورة الايام المتتابعة …

ركضت لاراه ‘ هل هو حقيقة ؟ أم سراب فوق الرمال المتراكمة …

ناداني صوت داخلي فهرعت للاجابة رغم تداخل الاصوات المتزاحمة …

ووقفت أنصت برهة ‘ فلا صوت ينادي بل أراه يضيء كالاشعة المتواترة .. .

 

 

وتابعت مسيري نحوه ‘ وأشرت له أن قف ! وانتظرني لتبعث الضياء في عتمة نفسي القاتمة ..

ومالي أسمع صدىَ ‘ يضج بالمكان وقد صغر المجال أمام قوته الفائقة …

وهاهي أقدامي تقترب نحوه ‘ ويزداد الضياء من جوانب نجميَ الساطعة…

أمالي كبرت ‘ حنيني تدفق ‘ وتعملق النور داخل أجواء نفسي الصامتة…

فلعَل الامال تشع من جوف الافكار أم من النفوس الطالبة …

ربي الهي ! أكرم نفسي بعد أن عانت من العتمة القاتلة …

واسمح للامال أن تنمو في تربتها الطيبة …

أسألك بكل ما في الحياة من ينابيع تنبض من أراض خيّرة .. .

 

 

فاطمة الحسامي

 

جنيف في 13 اذار 1996

Mesures – خواطر اطوال ومقاييس

Par défaut

machnie_du_temps

  مقاييس                                                                                                 

 

 

وجدوا للاطوال مقياس و للحجوم , وكذا للاوزان وأخر للسرعات

وحتى للاستطاعة ولشدة التيار , وللقوة كلها تقاس وتعد وتحسب

ولا ننسى مقياس الزمن منذ الازل وحتى العصر الحاضر يتراكض ويتسارع ويتزاحم مع العمر والايام و ليرّكب السنين ومن ثم دورة الحياة …

 

للماديات مقاييس ماديّة .. وللمعنويات ؟؟ هل وجدوا لها مقياس ؟

لا .. ولن يجدوا تلكم المقاييس .. حتى ولو حسبوا نبض الانسان ..

يتسارع ويتباطىء حسب المعنويات والحساسيات ..

 

هل للسعادة وللحب وللكراهية , وللبغض مقياس ؟؟

 

                   عرفت السعادة فراشة تتراقص في جنائن الحب الرحبة

                   وعرفت الابتسامة شمس تنير القلوب الدافئة …..

                   وعرفت الانسان بشقيّه الخيّر والبغيض , الابيض والاسود ولكن !!

                   لم أعرف الشفقة سوى على الطفل ذلك الاناء النظيف من الشر …

                   المقبل على الحياة , يلعب ويركض تحت شمس الحنان الدافئة …

الى أن دخل جنّة الارض اليانعة .. وطار كالعصفور من شجرة الى اخرى ..

فرح يقظ , يداعب الطيّور … ويرتفع صوته عاليا فوق الاصوات مغردا .. مغنيّا ..

وكبر واشتد عوده وأخذ يرتفع فوق الجبال وينظر الى جنته الغانيّه..

فاذا بها صغيرة .. رائعة … ارتسمت بين الجبال بكل ما فيها من قدرات الخلا ق ..

ولا ننسى قدرات الانسان ذلك الكبير الذي عمل الكثير الكثير .. من مقاييس الماديات

ولن يقدر ما سعى لان يجد وحدةلقياس السعاد ة

 

فاطمة الحسامي

 

جنيف في 18 ابريل 1996               

Le Nez – كيف تصبح حاسة الشم رقميه

Par défaut

nez_long

هل تصبح حاسة الشم عند الإنسان رقميّة ؟

لقد وهب الله الإنسان حواسا حمس ليتكيف مع البيئة التي يعيش فيها وبفضل تلك الحواس يستطيع الأنسان ان يميز الصالح من الطالح ومن بين هذه الحواس حاسة الشم وهي من اهم الحواس التي تنبه الأنسان للمخاطر وتجعل حياته اكثر تكيفا مع حاجاته ويعتبر الأنف العضو الرئيسي الذ    ي ينقل للأنسان هذه الحاسة بفضل تلك القدره على تصفية الهواء وتسخينه ويقوم المخ بترجمة هذه الذرات ماهو فضل الأنف في تقل تلك الأحاسيس وهل يتمكن الإنسان من تصنيف تلك الروائح في وقت تتقدم فيه البحوث لنقل تلك الذرات الشميه الى اشارات او نبضات رقميه تنسر عبر اجهزة الكوميبترات تعالو لنرى ماذا يمكن ان يقدم الآنف لنا   ومازال العلماء يتدارسون اهمية تلك الروائح وهل يمكن استخدامها في ترويج بعض البضائع ونخص بالذكر المواد الغذائية والعطور ومشتقات المواد الكيمائية

القت فاطمة الحسامي في مقالة ترجمتها الضوء على اسرار هذا الجهاز المبدع الذي يساعد الإنسان في التقاط الروائح فما هي ميزاته ؟؟

لقد أبدع الخالق في رسم هذا الجهازونكوينه ووضعه في وسط وجه الإنسان :

توقع تقرير لوزارة المعلومات والاتصالات في كوريا الجنوبية أن يشهد العالم بعد حوالي عقد من الزمان ثورة تكنولوجية من مظاهرها إنترنت يطلق روائح وبطارية تليفون محمول تعمل لمدة شهرين متصلين قبل أن يعاد شحنها.

وطبقا للتقرير الذي استند إلى مجموعة من المقابلات مع خبراء التكنولوجيا في كوريا الجنوبية، فان مستخدمي الإنترنت سيستطيعون نقل الروائح إلى الإنترنت واستنشاقها بحلول عام 2015.

وسيتم التعرف على كل رائحة بتحويلها إلى بيانات رقمية بناء على مركباتها الآروماتية وطريقة خلطها معا. وستنتقل تلك البيانات عبر الإنترنت وسيتم على أساسها تشغيل علبة صغيرة في الكمبيوتر تحتوي على مركبات تلك العطور.

الأنف عضو حسيّ قلّ تقيّمه …. وهو من روائع الخالق

هل تعرف النظرية القائلة : إنه بإمكان الإنسان التعرف على ما يقارب العشرة آلاف من مختلف الروائح ؟ وعليّه , حتى المختصين لم يتوصلوا لذلك ….

إن أنفنا يخبئ لنا المفاجآت ….

إنه يتوسط وجهنا ذلك القيّم , ولطالما تجاهلناه , وبفضله تتم عمليتا الشهيق والزفير بما يقارب ال 20000 مرّه في اليوم وهذا ما يحتاج إلى 12000 ليتر من الهواء .

بعضهم لا يرى أبعد من أنفه , وآخرون يحشرون أنفهم بمسائل لا تعنيهم … بعضنا يود إعادة تقويم أنفه و إلاّ اعتلى الموتارد رأس أنفهم وقليلا ً منهم من يتباهى بأنفه الجميل . وبشكل عام , لطالما نحقّر مما اشتّم من روائح ! و نراه أبسط ما تواجد فينا ,,, وعليّه , فإن قصص اقدم حواسنا يتبقى المصدر الحقيقي لدهشتنا أحيانا ً .

ثلاثة و ظائف رئيسّية :

إذا ما طرحنا السؤال … لم نحن بحاجه إلى الأنف ؟ وذلك ليشغل ثلاثة وظائف رئيسيّة :

« أولاً: لنشتّم الروائح , ويخدمنا أيضا ً في تنظيف الهواء المستنشق وتدفئته , وترطيبه , بالإضافة إلى انه يؤثر على اهتزازات صوتنا . وهل تعلم أن هذا العضو الحسيّ يلعب دوراً هاماً في اختيارنا للشريك ؟ … وللمزيد عن هذا الموضوع تجده في « جهازيّ الشم  » .

تشريح الأنف :

يتألف أنفنا من الجزء الخارجي ( الشكلي ) وذاك الداخلي ( الحفرة الأنفية )

إن الشعيرات الأنفية تمنع دخول الأجسام الغريبة إلى الأنف . والقسم العلوي منه حيث مستوى الحاجبين تتواجد الجيوب الأنفية . ونجد أيضا ً الخلايا

الشميّة المستقبلة ويمكن تشبيهها بالأنتينا لأنها تلتقط الروائح . وهذه تمكننا من التميز بين العديد من الروائح . الجيوب الأنفيه ذاتها تتصل مع حبيبات شميّة وبدورها ترسل المعلومات إلى المخ ليفسرها ويسجلها ولهذا فإن الفضل في تمييز الروائح يعود إلى   المخ .

الأنف الأمثل :

من يحوز على الأنف الأمثل ؟ لربما الفيل ؟ لا .. قطعيا ً لا … لدى هذا الحيوان حاسة شم متطورة للغاية , لكن الأنقليس ( الحنكليزة ) تمتاز بذلك الأنف المجهز بمليارات الخلايا الفعّالة .. ومهما كانت المصادر العلميّة فنحن لا نمتلك سوى عشرة إلى ثلاثين مليون خلية لحاسيّة الشم , وهذا لا يوصل الإنسان إلى الدسار والذي يجعله أقل حركة . فالنظرية القائلة : إن بمقدور الإنسان أن يميز حتى عشرة آلاف من الروائح .. عمليا ً لا يمكننا التمييز إلاّ بين 200 إلى 1000 رائحة بعيداً عن تسميتها جميعا ً ..

ويستطيع المختصون كأصحاب صناعة العطور تسمية ما بين 3000 إلى 5000 رائحة لكن الصحيح في الأمر يختلف حسبما هي المصادر العلميّة .

والقاعدة العامة تقول : إن للشابات قوة تميز فضلى على تلك عند الشباب . وفعلياً فإن هرمون الأستروجين الأنثوي يقويها في هذه الوجهة . وبسبب ارتفاع نسبة هذاالهرمون عند الأنثى , يسبب عند النساء الحوامل الكثير من الإزعاجات .

الأنف الأعمى :

إن غالبيتنا يحوز على أنف متطور إلى الحاله الطبيعية لتأدية عمله , وعليّه … إن بعض الأشخاص لا يشتّّمون شيئا ً فهن يعانين من الخشم ( مرض نقص القدرة الحسيّة على الشم ) وتقارب النسبة إلى 5% من عدد السكان الذين لحق بهم ذلك .   ولا تقل النسبة عن 10% لمن تجاوزوا سن الخامسة والستون فهم معنيين بهذا الأمر .

وإن نتائج الخشم هذه غالبا ما تنقص من قدراتنا في بعض المواقف , ولهذا فإن الروائح الكريهة ( كتلكم الغازات الصادرة عن تصفية البترول) تتسبب في بعض المخاطر المفاجئة و لهذا فالأشخاص الذين يعانون من مرض الخشم يُأخذون في الحسبان .

جهازين لفعالية حس الشم :

يمتلك الإنسان جهازين لفعالية حس الشم أحدهما : للروائح العالية التركيز , والآخر لتلك الغير عالية التركيز .

إن الفضل يعود إلى الجهاز الأول والذي بواسطته نستطيع أن نشتّم روائح العطور , التعرق , الخشب , الورود وحتى الجبنة .

إن بضعة جزيئات من المركب كافية ليدخل في عملية التفاعل فعلى سبيل المثال : إن واحد ملغ من مستحضر الفانيليا يحتاج ما يساوي ألف متر مكعب من الهواء , وعليه لنتمكن من تمييز رائحة ذلك المنكِه يجب أن يكون تركيزه خمسين مره زيادة مع حجم الهواء المذكور .

أنوف المشاهير :

بالتأكيد ! إنه أنف كليوباتر( قبل الميلاد ) ملكة مصر وصديقة سيزار وآخر ملوك مصر. تماثيل عدّة تشهد على قياس هذا الجهاز وتحتل المركز الأول في الأنفة بين المشاهير ! مع أبو الهول ذلك الحارس لإهرامات الجيزة يتألق كل صباح حتى بغياب أنفه… وغيابه غير معروف حتى الآن .

ويخبئ لنا الأدب بين صفحاته بعضا ً من الزوائد الأنفية الشهيرة ..ومن منا لم يقرأ عن بن أوكيو وأنف ذلك الكذاب ؟ ولا ننسى الأنف الكبير لسيرانيو دوبيجراك , أو أنف النابغة جان بابتيست لا يتراجع أمام التحدي لينال السمعة الطيبة !

وأنف الجنرال ديغول صانع صبغتهم !

                                                             ترجمة : من مجلة طبية sanitas

                                         09.03.2010                   فاطمة الحسامي

Routine – كيف نكسر الروتين في الحياة الزوجيه

Par défaut

  الروتين والحياة الزوجيه

لعل اكبر التحديات التي تواجه حياة الزوجين في مقتبل زواجهما الرتابه والحياة الروتنينه

فقد كتبت قاطمة الحسامي مقالة ترجمتها عن طرق كسر الروتين في الحياة الزوجيه اقراها على الرابط التالي

http://rapidshare.com/files/253798907/routine_fatma.mp3.html

fatima_jardin

ولوج الروتين ( الملّل ) إلى حياة الزوجين

طالما سمعنا عن هذه المسألة وهل الحياة اليومية التي تقتل الحب … فيعيش العزابيون ( الغير متزوجون ) واقع متميّز يتكرر مع ذلك التواتر ( كساعة بنواس ) فيقولون :  » كله! إلا ّ التكرار ….التكرار … ويؤكد جميع الأطباء النفسانيين للأشخاص المتعايشين سوياَ ,أن هذه العبارات التي تسمع دوما َ وتتكرر في عياداتهم هي : مللّت الروتين … عندي شعور أنني أصبحت من الأثاث المنزلي ، على أي حال , وأود القول لأولئك الذين يعيشون الحياة اليومية مع العبادة … في الفترة الأولى لعلاقتهم سويا َ وحملوا من الآمال لكي يتقاسموا هذه الأمور المحببة لحياتهم المشتركة …

يسعدون أن يملؤا بيت المونة سويا , ومشاهدة الرائي الواحد قرب الآخر على الديوان …

وما الذي حدث اليوم حتى تتحول حياتهم المشتركة هذه إلى رسومات هزلية ( كاريكاتور ) لجوانب من حياتهم … ورؤية المؤشرات وإلامَ أودت إليه هذه العلاقة ؟ يؤدي التكرار … التكرار إلى الملّل فليس الحال كما كانا في بداية حياتهما العاطفية !

ويبقى في داخل أنفسهما حنين قوي لتلك اللحظات المباركة والتي في ذاك الوقت اجتمعت كلها واكتملت حتى بالعمل المرهق لإنجازة وبكل أريحيّة . »

هذا ما أثبته الطبيب النفساني كريستوف فوري . إن الدرس الأول للخروج من الانصهار : على الحب ألاّ يقودهما الى العيش لوحدهما وعلى وتيرة أيام متماثلة بعيدين عن الناس ( المجتمع ) نعم … نعم .. إذا َ حتى الحب بحد ذاته يدخل ضمن تواتر الروتين . وذهبت الطبيبة النفسانية إيلزا كايات إلى ماهو أبعد حين قالت : » تظهر هذه الشكوى عادة ، عندما يكون الزوجان على حافة الانشقاق .. وهنا ليست الحياة اليومية التي قتلت الحب ، وإنما الاعتماد المفرط على الطرف الآخر وحوّل الحياة لذلك الطرف إلى واجب اجتماعي . »

ولذا يصبح من السهل أن نحّمل الملّل ليدخل على مثل هذه العلاقة والتي نرفض أن نستجوبها في ذاتنا . »

ولنعتبر الروتين وعدم الاهتمام المتعاقب للطرف الآخر كقدرية لها من الفوائد الغير معترف فيها : نبتعد عن جميع المسؤوليات ونصل قبل الأوان لنتيجة : بأن حياتنا اليومية كزوجين تعود إلينا بالدرجة الأولى .

الحياة اليومية تجمعنا

 

حالما يتغلغل الملّل إلى حياتنا .. يقترح الأخصائي دائما ً بكسر الروتين فعلى سبيل المثال ، ذهاب المحبين في نهاية الأسبوع إلى مدينة دوفيل أو العشاء على أنوار الشموع لوحديهما ، وفي أوضاع منفردة كهذه يوجد استثناءات بمقدورها الاقتراب منا . وهكذا لا يمكننا أن   نمضي حياتنا في الإجازات والمطاعم …

 » أعيش مع رجل غالباً ما يسافر إلى الخارج للعمل وإني لأعتبر ذلك ما هو إلا ّ الحاجة للترويح عن النفس وبهجتها … هذا ما روته فيفين وعمرها خمس وأربعون عاما ً قالت أنهما يعيشان زوجين منذ أحد عشر عاما ً. »

يعيش على طقوسنا : سوق الأحد صباحا ً تناول الفطور سويا ً , دروس الجرائد مساءً والواحد منّأ مجابه للآخر ودون الحاجة الماسة للكلام .

عندما يكون بعيدا ً يتملكني شعور الانفصام عنه وكل ما يسمونه الآخرون بالحياة اليومية يبدو لي وببساطة التواصل …

نحن دونها كالعود اليابس ، وبالنسبة لي ّ  » قريب من العين .. قريب من القلب « 

وبالنسبة لجيسلين باري طبيبة وخبيرة : » غالبا ً ما يلتبس الزوجان بين الروتين والطقوس .. يتمثلان عبء الحياة اليومية والعادات ، حياتهما فيها من التكرار ما يؤمن بالتأكيد موسيقا عذبة محببة ومفهومة وهناك مادة قوية تجمعهما ولا يمكنك الحصول عليها إلا بالحياة المشتركة .. والتي تتميّزبذلك التكرار. »

رافق كريستوف فوري أرامل من الجنسين وخلص إلى القول : » كل ما أوثق به تماما ً أن هناك تفاصيل صغيرة في الحياة لا يتحدثون عنها مطلقا ً وعن مقابلاتهم النادرة … وعندما يبدأ الغّم يحكي عن أهمية هذه الأمور الصغيرة وكم أهملناها واستخفينا بمعاملتها … وكم أهلّكنا قبلهم من القرون !! »

حياتنا اليومية تلزمنا

 

إذا ما تمكّن منا الروتين ، لأنه بمكره قد أوصلنا إلى الضجر الذي عرفه الطفل  » إن ظروف معينة تقوينا وتجعلنا نتقدم وبدون حاجة إلى شرح . وهذا ما أظهره كريستوف فوري :

 » لكلٍ منّا موقعه ، ومن المهم معرفة ذلك الموقع ، ومن ثم التكلم حول ذلك بين الزوجين ليضعا النقاط على الحروف لتجنب التفرقة . »

وهكذا فإن ستيفان ، يعيش مصلوبا ً خلال المشوار في الساحة التي يقوم بها مع الأولاد يوم الأحد .

 » كل أسبوع ، يعاد المشهد ذاته ، أعود غاضبا ً وينتهي بنا ذلك إلى تبادل الشتائم مع زوجتي والتي لم تفهم مطلقا ً لم َ هذه اللحظات وضعتني في حالة كهذه ؟

وفي حقيقة الأمر ، تذكرني هذه ، بالرحلات القصيرة التي كنا نقوم بها مع والدينا خلال تجوالنا بالسيارة ، فحين يكون لنا الحق أن ننزل منها للراحة خمسة دقائق . » وبعدها ما الذي كشفته لهم هذه المشاوير ؟

ويتركهم ستيفان ليذهب إلى المسبح ، وهذا ما يعوضه عن مشاكل العائلة يوم الأحد .

الحياة اليومية تجددنا

 

إن مشاركة أحدهم لحياتنا اليومية ، غالبا ً ما تقودنا إلى التخلي ، .. وبعضهم يعرفه عن ظهر قلب . إن هذه الفرضية ترجع في أصولها إلى الشعور بالملل والذي يبتعد عنا في الحياة المشتركة .

ولا يحتاج أحدنا أن يدفع ضريبة هذا الشعور الغير محبب. وليرقب مجددا ً نظرته في الطرف الآخر :

يكفي فقط أن يبقيه كما هو عليه اليوم ، ولا كما عرفناه ؛ لنعترف أنه مثلنا ، لم نمل قط عن مناورته .

نمعن النظر إليه ، لأنه يوجد دائما ً ذلك الاحتمال لاكتشاف مناطق لا تزال في الظل لم تكتشف بعد وهي : إعادة الرغبة للحياة بين الطرفين .

الحياة اليومية حافزنا

 

في حياة الزوجين ، كل طرف يحاول أن يكون للآخر ، ليعبر له عن محبته وذلك بنسيانه لذاته وهذا ما شرحته إيلزا كايات :  » إن معرفة رغباتنا ومسراتنا لا.. لا يمكنهم سوى ملازمتهما لأنفسنا .. ولنميّز أن ما نريده حقا ً هو ما نحن بأتم الاستعداد لأن نتقبله أو لا نتقبله في حياة الزوجين ، وهذا ما يسمح لنا الخروج من الاعتماد الكلي على الطرف الآخر ، والتي لا تفيد بتقوية الحياة اليومية . »

و بإعطائك التأمين الأساسي حيث احتمالات المخاطر موجودة ، ربما حياتك اليومية تسمح باكتشاف مسالك غير منهجية : » عندما تعتبر الزوجين كلاجئين وليس كسجينين ، يسمح لك هذا بأن تتجاوز المخاطر والتي لا تمكّنك أن تسلكها بمفردك ، كافتراض المزيد من المسئوليات أو الشروع في حياة عاطفية جديدة . » أضاف كريستوف فوري .

Miroir et Femme – الرضى أمام المرآة

Par défaut

lemirroir

الرضى أمام المرآة …          

 

كيف ترى النساء المراة هل هي كراهيه لرابطة مشتركه ؟ دعونا نلقى نظرة الى هذه العلاقه بين المراة والمراة من خلال نظرة ثلاث سيدات وانطباعاتهن وهل تنشا تلك العلاقة المحببة وما هو سر هذه العلاقه ؟

 

مقالة مترجمة كتبتها فاطمة الحسامي

لماذا ترى العديد من النساء في المرآة أداة لتعذيبهن ؟ تقول غلادي سيده وعمرها ثلاثون عاما ً: » أتجنب رؤوية محيايّ . » .. غالبا ً لا أرى في محيايّ ما يثير الرعب في ذاتي , و أحيانا ً أخرى مخيفة لهواجسي , وهذا ما يحبطني . لا أحب أسناني .. ولا حتى بشرتي ولست راضية عن جسدي . »

و تبقى المرآة هي البرهان بالنسبة ل ماري وعمرها خمس وخمسين سنة اذا تقول

: » أحزن كلما نظرت إليها وبنسبة لا تقل عن مرتين من ثلاثة أقول لنفسي :  » ما هذه السحنة !  » ولطالما ترددت هذه العبارات كلما اقتربنا من هذا الموضوع . وكل منهن يكمن في ذاتها المشاكل حول صورتها لدرجة لا تتساهل فيها وأحيانا ًو بقسوة بمثل هذه الأحكام .

ما الذي عليّ فعله كي أبدو مشرقة و أقل قسوة بالأحكام على صورتي ؟

… سنذهب للبحث عند طبيب نفساني لعله يبعث في نفسي تلك النظرة المرضية الواثقة بين السيدات . إن ثلاث السيدات يجعلهن عملهن كثيري الإهتمام بمظهرهن وبصورتهن فإما أن يرفضن أو يقبلن من خلالها : ( الممثلة .. عارضة الأزياء .. والصحفية ) .

كانت صورة المرأة في الخيال البلوري ولا تزال موضوع قلق الرسّام لعصور … وبالنسبة إليه إذا ما نظرت المرأة إلى نفسها في تلك المرآة ما هو إلا ّ انعكاس يظهر أنوثتها .

دون الحب … الحياء :

 

أوضح الطبيب النفساني فريدريك نيو قائلاًََ: » تظهر المرآة أول ما تظهر خيبتنا المبكرة … ونبحث عن تلك النظرة المتقاربة مع توجيهات الأم .. وغالباَ , ما يشعر هؤلاء الأشخاص أمام انتقادات ذويهم المحرجة بالضعف . .. لقد شيدوا على الواجهة الفارغة, يودون طمرها والخلاص منها أحيانا ً بأساليب قمعية وبكل أنواع وأساليب الإتكاليّة منها : الكحول .. الأفلام الفاضحة أو الجراحة التجميليّة وما المانع لفعل ذلك ! »

ومن منا لم تخامره الرغبة في محاولة لتصحيح صورته لتوافق ما يجده في مثاله الخياليّ.

 » لكن إذا ما أخذنا طريقة الجراحة التجميليّة فاننا نستبق الزمن , وبذلك نقتطع صورة من الماضي , وهذا أيضا َ ما يجعلنا ميالين للإتكاليّة … وربما للصورة التي اقتطعت! هذا ما نبّه إليه الطبيب النفسي . حين قال :  » غالبا ما يعترينا شعور بالإثم عند النظر إلى المرآة . … الحياء من الخسران أو بكل بساطة يمتلكنا شعور بالإحتفاظ … ثقافتنا لم يحكم عليها بفقدان النرجسيّة ( حب الذات الجماليّة )

وهذا هو الحال بالنسبة لعائلة ماري : » يدور في ذهني دائما ً الفكرة ذاتها وهي ,, أن لا ننظر إلى المرآة فهذا مظهر خارجي … وغالبا ً ما تسخر مني والدتي عندما تراني أفعل ذلك . فهي لا تهيء لنا الهدايا ولربما بفعلها ذلك لتظهر لنا عيوبنا … وأذكر أني سمعتها تقول لأختي  » أن عيناها صغيرتان كعينا خنزير . » وهذا ما يطرد الثقة من نفسك !!

الصورة والبعد الإنساني

غالبا ً ما نقّر أن بعداً ما يتواجد بين الصورة الذهنيّة ( الرأي ) وبين تلك التي تعكسها المرآة وتقول روبيرته وعمرها خمس وثلاثون عاما ًوهي تعيش هذا الفارق اليومي : » في ذهني تنطبع تلك الصورة لشكل جسدي وعمري ثمان عشرة سنة عندما حزت على جائزة في الجمال , لكن ما إن وقفت أمام المرآة حتى رأيت الفوارق وبنظرة شاملة أكتشف أن لديّ ما يمكنّي لتحليل جوانب الجمال : لا أنظر سوى إلى رأسي والذي قد تغيّر , لا إلى جسدي . » ولكي أعيد النظر ولأتفهّم …. إن سابين « مولعه بشراء الحاجيات الشخصية  » وتصطحب سيدات لاستشارتها … تفتح السيدة الشابة خزائن زبائنها وتساعدهم على تمحص مسائلهم , ومن ثم تصطحبهم إلى بيوت الأزياء لاختيار الملابس التي تليق بهن . فعمليّاً لا تعطيهم مظهرا ً خارجيا ً مغايراً كما يتم على الشاشة الصغيرة , وإنما تعمل ضمن وتيرة زمنيّة محددة : » غالبا ً , زبائننا ما يحتاجون إلى تجديد صورتهم في الأناقة : » إن تغيّر شكل الجسم لأسباب منها الحمل , أو انقطاع الطمث. يتسبب ذلك بتواجد القلق عندهم لما آلت إليه الصورة الجديدة . »

وهذا ما شرحه الخبير القانوني عندما توصل

الى دراسة للصورة والفوارق وما هذه الدراسة إلاّ عمل رائع ودقيق في ذات الوقت … » إذا كانت سيدة غير راضية عن شكل ساقيها , سأعمل ما بوسعي معها لأوضح لها ما تنعم به من عناصر جماليّة في انوثتها , فعند تحضيرنا للملابس نختلق كل الموجبات الجماليّة و نوضحها كما يفعل المهندس المعماري أو الرسّام ليجد الصورة المتوقعة , فنحن نعمل جاهدين سويا ً لنجد التناسق ! . »

الشك هل صفة أنثويّة ؟

ونتفق على أن للرجال وجهات نظر مباشرة وتقنيّة مع المرآة , وبأنهم أقل من المرأة حساسية وتعاطفا ً . لا يتوضح الرجل من مظهره الخارجي , لكن بوضعه الإجتماعي أيضا ً . » هذا ما أقرت به سابين . لكن من الممكن أن يكون لهذه   الآراء عامة دائما ظلالاً من الفوارق :  » تضاءل الفرق بين الرجل والمرأة « , هذا ما لمّح إليه فريدريك ليو , » ويزداد اعجاب الرجل بالصفات والميزات عندها وعلى الإثر … عليه أن يتحمل الشك في جوانب من داخله .. والشك ما هو إلا ّ من الميزات الأنثوية خلاّقة و معطاءة ! ولا ينحصر هذا الأمر عند ذاك , بل يؤخذ أيضا َ بمحمل العبء والهم . والبرهان على هذا التغيّر تراءى للرجل أيضا ً وهدفه تصنيع المواد التجميليّة : » إن هذه المؤسسة التي تلقى رواجا ً استهلاكيا ً على يقين بأننا جميعاً نفتقر لتلك الرغبة في طمر حب الذات الجماليّة وصفاتها المغرية تحثنا على استهلاك منتجات التجميل لتزرع داخلنا فكرة الحاجة إلى الجمال ! ( الله جميل ويحب الجمال )

مجرد انعكاس

 

على المرايا أن تفعل ما بوسعها قبل أن تعطيك الصور , هذا ما قاله جان كوتو , وإلاّ سيكونوا على خصومة معك . وعلى إثر ذلك لن تكترث بالمرآة : » إني أعي تماماً … إنها صورتي وليست شخصيتي وليست أيّ ٍ كان من الصور . »

إننا لا ننظر أبداً إلى شخص ما عن كثب ولمدة طويلة ولا يتم أن ينظر شخصا ً إلينا

بهذه الطريقة التشخيصيّة . إننا في حياة ٍ ملؤها الحركة والنشاط ولسنا مسمرين …

وعندما أنظر في مرآتي لأصفف و أرتب مظهري لا بد أن أضيف الرأفة في أحكامي على مظهري  » … هل تَصدق المرايا ؟ إنها مسألة حسن نظر … أحيانا ً تبدو الصورة الحقيقية معاكسة للواقع وأحيانا ً صورتي تظهر بدينة .

في عيون الآخرين

 

ما الواجب عمله حتى لا نعتاد كثيرا ً على المرآة ؟  » إذا أردنا ذلك لا بد وأننا في أمس الحاجة لقوة الشخصيّة والقناعة في حال الوصول إلى الشك والريبة . « 

و أحيانا ً نعتمد على رأي الآخرين في حسن مظهرنا.. و هذا ما يقلل ترددنا عليها وكلما حصلنا على هذا التأكيد الحسن قلَّ تقربنا منها . » وهذا ما أكده فريدريك نيو قائلا ً: » ليست المعجزة التي ستحملنا على البعد عنها وأفضل وسيلة للإبتعاد عن المرآة هو النظر في العيون المحبة وهي الطريقة المثلى ففي المرآة يسكن رأي المحب المنتظر !! »

                 11.02.2010

ترجمة فطمة حسامي

من مجلة المرأة FEMMINA

Voie Paradis – الطريق الى الجنة

Par défaut

Roches_du_Paradis

          الطريق الى الجنة                 

 

 

قصة مترجمه عن الأنجليزية من اعداد فاطمة الحسامي

 

 

لقد اعترى السيدة فوستر طوال حياتها ذلك الشعور بالخوف الاّ يفوتها القطار‘ الطائرة ‘او السفينة اوحتى بداية عرض مسرحية الى أن اصبح مرضا لديها ‘ وبنظرة أخرى لم تك امرأة عصبية المزاج ‘ لكن مجرد التفكير بالتأخير يجعلها في حالة ارتباك . وبالنتيجة … خلّف لديها ذلك الشعور ارتجاف في عضلة صغيرة عند زاوية عينها ‘ لكن المزعج في الامر أن المشكلة تبقى قائمة لمدة ساعة أو ما يقارب الى أن تأخذ القطار أو الطائرة او أيّ كان .

 

حقا انه من الغرابة بمكان أن يعتري البعض خوفا بسيطا عند أخذهم القطار ويمكن أن ينمو ليصبح قلقا حقيقيا . وفضلا عن ذلك .. قبل نصف ساعة على الاقل من الموعد تخطو السيدة فوستر خارجة من المصعد وبكامل الجاهزية لتغادر المنزل الى المحطة لانه لم يعد بمقدورها الجلوس تنتقل من غرفة الى أخرى الى أن يرافقها زوجها والذي عليه ان يدرك حالة تفكيرها هذه , ويقترح أخيرا وبصوت لا يخلو من البرود والجفاف قائلا : لربما ان عليهم الذهاب .. أليس كذلك ؟ .

 

ربما لدى السيد فوستر الحق , ان صح التعبير ‘ ان يتزعج من غباء زوجته لكن لا من مبرر ان يزيد من قلقها ويلزمها الانتظار الغير ضروري .. طبعا ليس من المؤكد تقصّده ذلك ‘ مع العلم أنه أيما ذهبوا كانوا على الموعد تماما ــ لا تخلو من دقيقة او دقيقتين تأخير فهمتني ـــ وسلوكه هادئ للغاية لدرجة يصعب عليك التصديق أنه يتقصّد ايلام السيده التعيسة .

 

يعرف تماما أنها لن تجرؤ مناداته أو الطلب منه ان يسرع ‘ قد دربها وأحسن ذلك . ويعرف أيضا اذا ما كان مقررا أن ينتظر ولّو لزيادة قليلة عن المعقول سيمكنه ذلك من جعلها تقريبا مجنونه . وفي مناسبة أو مناسبتين تلت سنين زواجهما وخلال حياتهما الزوجية بدا وكأنه يريد ان يفوته القطار ـــ فقط ليزيد من متاعب السيدة المسكينه ..

 

عندما يكن الزوج قادرا في حقك ما الذي يجعل سلوكه نائيا عن العقلانية : حقيقة ان السيدة فوستر كانت ودائما زوجة محبة جيدة ولآكثر من ثلاثين عاما‘ ناهيك عن نقطة الضعف هذه خدمته باخلاص وسلوك حسن ولا شك في ذلك وحتى عندما تعرف بالامر بين الحين والآخر ‘ لا تدع نفسها تصدق بأن السيد فوستر يود ايذاءها باصرار وحصل مؤخرا أن بدأت تتساءل !!

 

ان عمر السيد أوجين فوستر حوالي سبعون عاما ويعيش مع زوجته في منزل كبير الطابق السادس شرق نيويورك الشارع اثنان وستون ــ ولديهم أربعة من الخدم . انه منزل معتم لا مرح فيه وقلة هم من يزوروه . لكن في صباح متميز من شهر يناير تحول البيت كله الى حيوية ‘ وكانت الكثير من النشاطات فيه .. احد الخدم يزيل اكوام من الاغطية المغبرّة من كل غرفة ــ بينما الآخر يغطي الاثاث بهم ‘ ومدير الخدم يحضر الحقائب ويضعها في الصالة . والطباخ جيئة وذهابا يتكلم مع مدير الخدم والسيدة فوستر نفسها مرتدية معطف الفراء التقليدي وقبعتها السوداء … كانت تنتقل وبسرعة من غرفة الى أخرى لتظهر أنها ترتب بنفسها هذه الاجراءات . وفعليّا ‘ كانت لاتفكر بشيء على الاطلاق عدا حقيقة واحدة بأنه سيفوتها موعد الطائرة !! ان لم يأت زوجها من مكتبه على الفور ويتهيأ للخروج معها .

 

ــ  » ما الوقت يا ولكر ؟  » سألت مدير الخدم بينما تمر به .

ــ  » انها التاسعة وعشرة دقائق ياسيدتي . »

ــ « هل السيارة جاهزة ؟ »

ــ  » نعم ‘ ياسيدتي ‘ تنتظرك .. سأقوم بوضع الحقائب الآن . »

ــ  » يستغرق وصولنا الى المطار ساعة  » قالت  » طائرتي ستقلع الساعة الحادية عشرة ‘ وعليّ أن أكون في المطار قبل نصف ساعة من وزن الحقائب .. سأتأخر ! أعلم تماما ساتأخر !  »

ــ  » أعتقد أن لديك الكثير من الوقت ياسيدتي  » قال مدير الخدم متلطفا .أنذرت السيد فوستر ان عليه المغادرة في التاسعة والربع ــ لا يزال متسع من خمسة دقائق أخرى  »

ــ  » نعم ‘ ولكر ‘ اعلم ‘ اعلم ضع الحقائب وبسرعة من فضلك ! »

وبدأت تمشي جيئة وذهابا في الصالة وكلما مرّ مدير الخدم سألته عن الوقت . وما فتأت تقول لنفسها هذه الطائرة عليها ألآ تفوتني ! لقد ألّحت كثيرا على زوجها لكي يسمح لها بالذهاب واذا ما فاتتها ربما يقرر وبسهولة أن ننسى الامر كله . وما كان يجلب الارتباك : اصرارة على الذهاب الى المطار بنفسه ليقول لها وداعا .

 

ــ « يا الهي  » قالت بصوت مرتفع  » ستفوتني الطائرةأعلم .. أعلم أعلم أنها ستفوتني . » والعضلة الصغيرة قرب عينها اليسرى كانت ترتجف بشدة والعينيين كانت على وشك البكاء ..

ــ  » ما الوقت يا ولكر ؟ »

ــ  » انها التاسعة وثمان عشرة دقيقة يا سيدتي . »

ــ  » حقا ستفوتني الآن !  » ارتفع صوتها  » أه أوّد لو يأتي الآن ! »

 

كانت رحلة مهمة بالنسبةللسيدة فوستر ‘ ستتوجه الى باريس بمفردها لزيارة ابنتها الوحيدة متزوجة من فرنسي .. ان السيدة فوستر لا تحب الرجل الفرنسي كثيرا لكنها مولعة بابنتها وفضلا عن ذلك ‘ انتظرت مرارا لترى أولادها الثلاثة لا تراهم سوى من الصور التي استلمتها ولا تكل من وضعهم في كل ركن من المنزل .. كانوا اولادا رائعين أحبتهم وفي كل مرة تصلها صوره تحملها لتتأملها لوقت طويل .. تتفحصها بتحبب باحثة عن دلالات في الوجوه الصغيرة مما يرضي التشابه لرابطة القربى وهذا يعني الكثير بالنسبة اليها ..

ومؤخرا ازداد شعورها لا تود أن تقضي هذه الايام بعيدة عن الاولاد ‘ تود أن يزوروها وتأخذهم في نزهات لتشتري لهم الهدايا وتراهم يكبروا أمام ناظريها . ..وتعلم بالطبع أن تفكيرها هذا يبعدها عن زوجها ‘ والى حد ما غير صحيح ‘ طالما أنه على قيد الحياة وعلى دراية بأنه لم يعد كسابق عهده ‘ نشيطا في أعماله ولن يوافق على مغادرة مدينة نيويورك ليعيش في باريس لقد كان من المدهش حقا أنه لم يك موافقا على سفرها لوحدها لمدة ستة أسابيع لزيارتهم لكن ! كم تتمنى لو بامكانها العيش دائما قربهم .

ــ  » ولكر كم الوقت ؟  »

ــ  » اثنان وعشرون دقيقة مرت‘ ياسيدتي  » بينما هو يتكلم فتح الباب ودخل السيد فوستر الصالة ‘ وقف لبرهة ينظر وبتأن الى زوجته ‘ تبادلت النظرات مع ذلك الرجل الصغير.. العزيز … والرجل الملتحي الصديق المرتب ..

ــ  » حسنا  » قال  » اعتقد أنه من الافضل ان نذهب حالا اذا ما أردتي أن تلحقي بالطائرة  »

ــ  » نعم ياعزيزي ‘ نعم ‘ اني على أتم الاستعداد ‘ والسيارة تنتظر . »

ــ  » شيء جيد  » قال ورأسه لجانب واحد انه يراقبها عن كثب ..

ــ  » ها هو ولكر‘ يحضر معطفك ياعزيزي ‘ ضعه . » قالت

ــ  » سأكون معك خلال دقيقة .. سأذهب وأغسل يديّ  » قال

 

انتظرته .. ومدير الخدم الطويل يقف بجانبها .. يحمل المعطف والقبعة .

ــ  » ولكر ! هل ستفوتني ؟  »

ــ  » لا يا سيدتي  » أجاب مدير الخدم  » أعتقد أنك ستلحقي بالطائرة ‘ حسنا  »

ومن ثم ظهر السيد فوستر ثانية ويساعده مدير الخدم ليلبس معطفه ‘ أسرعت السيدة فوستر وركبت سيارة الاجرة ومن ثم جاء زوجها يمشي بخطى بطيئة توقف في وسط الطريق لينظر الى السماء ويشتّم نسائم الصباح الباردة ..

ــ  » يبدو الصباح ضبابيا  » قال بينما يجلس بجانبها .. ودائما الاسوأ هناك في المطار .. لن أتفاجئ ان لم تقلع الرحلة .. »

ــ  » لا تقل ذلك يا عزيزي من فضلك . »

 

لم يعاودوا الكلام الى أن عبرت السيارة فوق النهر الى الجزيرة الطويلة . قال السيد فوستر  » رتبت كل شيء مع الخدم ‘ سيذهبوا اليوم جميعا ‘ أعطيتهم نصف الاجرة عن ستة أسابيع وقلت لولكر باني سأرسل له خطا عندما أود عودتهم . »

ــ  » نعم .. اخبرني  » قالت

ــ  » سأذهب الى النادي هذه الليلة ‘ سيكون تغيّرا محببا الاقامة في النادي . »

ــ  » نعم يا عزيزي سأكتب لك . »

ــ  » سأتصل بالبيت من وقت الى اخر ‘ لارى فيما اذا كانت الامور على ما يرام .. وأجمع البريد . »

ــ  » لكن ألا تعتقد أن على ولكر أن يبقى هناك طوال الوقت ليهتم بكل شيء . » سالت بعصبية

ــ  » كلام فارغ … ليس من الصروري هذا ما يرتب عليّ دفع أجر كامل . »

ــ  » اه نعم .. طبعا  » قالت

ــ  » وفضلا عن ذلك ‘ انك لا تعرفين ما سلوكهم عندما يتركون لوحدهم في البيت . » قال محذرا .. وأخرج السيد فوستر سيجارة حملها في يده لبضعة دقائق وأشعلها بولاعة ذهبية .. وهي ما زالت تجلس في السيارة ويداها الواحدة فوق الاخرى بثبات .

ــ  » هل ستكتب لي ؟ » سألت

ــ « سأرى  » قال  » لكني غير متأكد ‘ تعلمين .. لا أحب كتابة الرسائل الا في حال وجود شيء خاص اود قوله . »

ــ  » نعم ياعزيزي ــ اعرف لا تزعج نفسك . » وتابعت السيارة مسيرها الى أن وصلوا الى أرض سهلة .. حيث بنيّ المطار وبدأ الضباب يزداد كثافة وعلى السائق ان يخفف السرعة

ــ  » اه يا عزيزي  » قالت السيدة فوستر  » اني على يقين انها ستفوتني .. ما الوقت ؟ »

ــ  » لا تقلقي  » قال الرجل العجوز  » ليس الامر مهما لن تقلع الطائرة في حالة جوية كهذه .. .. لا أعلم على الاطلاق لم خرجت !! »

 

ليس بامكانها التأكد ‘ وفجأة يبدو لها وجود نبرة جديدة في صوته .. واستدارت لتنظر اليه .. كان من الصعب ملاحظة أي تغيير في تعابير وجهه الملتحي .

ــ  » طبعا  » قال متابعا كلامه  » سأوافقك ! اذا ما حالف الحظ وغادرت.. كوني على يقين انها ستفوتك ! لمَ لم تألف هذا الظرف الجديد !؟ »

 

استدارت بعيدا ونظرت من النافذة لترى الضباب ‘ ويبدو انه يزداد كثافة كلما تقدموا وبامكانها الان رؤية جانب الطريق فقط , انها تعلم ان عينيّ زوجها لا تزال ترقبها .. نظرت اليه ثانية وبذات الوقت داهمتها موجة من الخوف عندما لا حظت نظراته مثبتة على ذلك المكان من زاوية عينها حيث تشعر بارتجاف العضلة .

ــ  » لا تريدين ذلك . » قال

ــ  » ما الذي لا أريده ؟ »

ــ  » كوني على يقين الان .. سيفوتك موعد الطائرة . .. وان غادرت ؟ .. اذ ليس بامكاننا القيادة بسرعة في الضباب . »     ولم يتكلم معها بعد ذلك .. وتابعت السيارة مسيرها ببطء . وللسائق ضوء أصفر موجه فوق حافة الطريق وهذا ما ساعده على الاستمرار .. والاضواء الاخرى بعضها أبيض والاخر أصفر تخرج من الضباب نحوهم وكان لاحداها لمعان خاص يتبعهم عن قرب طوال الوقت … وفجأة أوقف السائق السيارة .

ــ  » هناك !  » ارتفع صوت السيد فوستر  » علقنا !! توقعت ذلك . »

ــ  » لا .. ياسيدي  » قال السائق ملتفا  » هذا المطار  » .

 

ودون أن تفوه بكلمة … قفزت السيدة فوستر من السيارة وأسرعت عبر المدخل الرئيسي المؤدي الى المبنى … كان جمعا من الناس في الداخل على الاغلب ‘ انهم مسافرون تعساء .. يقفون حول طاولة التذاكر .. شقت طريقها خلال الجمع وتكلمت مع الموظف .

ــ  » نعم  » قال  » لقد تاخرت رحلتك ‘ لا تبتعدي من فضلك ! نتوقع الانقشاع في اية لحظة . »

 

عادت الى زوجها والذي كان في السيارة وأخبرته بالامر ..  » لا تنتظر يا عزيزي ! لا من مبرر لذلك . »

ــ  » لن أنتظر . » أجاب  » في حال استطاع السائق العودة بي ّ … هل بامكانك أيها السائق ؟  »
ــ  » أعتقد ذلك . » أجاب الرجل

ــ  » هل أخرجت الامتعة ؟ »

ــ  » نعم يا سيدي . »

ــ  » وداعا يا عزيزي . » قالت السيدة فوستر وهي متكئة الى السيارة قبلت زوجها على وجنتيه المغطاة بالشعر الشايب الخشن .. »

ــ  » وداعا . » أجابها  » أتمنى لك رحلة جيدة . »

 

ذهبت السيارة وبقيت السيدة فوستر وحيدة … كان ما تبقى من النهار حلم سيء … وجلست على مقعد أقرب ما يكون الى مكتب الطيران .. ومرت الساعة بعد الساعة وفي كل ثلاثون دقيقة تنهض لتسأل الموظف فيمإذا تغيير الوضع .. وكانت في كل مرّه تتلقى الجواب ذاته ـــ عليها الانتظار لان الضباب لا بد سينقشع في أية لحظة .

الى أن كانت الساعة السادسة مساء ‘ اعلن عن تأجيل الرحلة الى الصباح التالي في الحادية عشرة . ولم تك السيدة فوستر تدري كيف ستتصرف … بقيت في مكانها لا يقل عن النصف ساعة تائهه ‘ ومتعبة ‘ أين عليها قضاء الليلة ؟ لا تحب مغادرة المطار لا تود رؤية زوجها ‘ كانت خائفة ان تمكن في النهاية وبطريقة أو بأخرى أن يمنعها من السفر الى فرنسا . وقد يروق لها البقاء أيّما هي جالسة على كرسيها طوال الليل ومكان امن لها … لكنها كانت تعبة للغاية ‘ ولم يستغرق منها وقتا طويلا لتدرك انه غباء لسيدة متقدمة في السن أن تتصرف على هذا النحو … لذا ذهبت الى الهاتف وطلبت البيت ‘ أجاب زوجها وكانت لحظة استعداده للمغادرة الى النادي ‘ أخبرته بالامر وسألت فيمإذا كان الخدم في المنزل .؟

 

ــ  » ذهبوا جميعا  » أخبرها

ــ  » في حالة كهذه عليّ ياعزيزي ان أمضي ليلتي في غرفة ‘ لا تقلق !! لهذا الامر مطلقا . »

ــ  » من الحماقة فعل ذلك  » قال  » عندك بيت كبير جاهز لاستقبالك . »

ــ  » لكن يا عزيزي ــ انه فارغ . »

ــ  » سأمكث معك بنفسي . »

ــ  » لا يوجد طعام في البيت .. لا شيء !  »

ــ  » تناولي طعامك قبل الدخول اليه ‘ لا تكوني بهذا الغباء ‘‘ ياسيدتي ! ويبدو أن كل تصرف منك تودي أن تجعلي منه مشكله ! »

ــ  » نعم  » قالت  » اسفه … سأحضر لنفسي شطيرة و من ثم سأتي الى المنزل . »

 

قد بدأ الضباب ينقشع قليلا في الخارج ‘ لكن ! لا يزال السير بطيء الوقت طويل ولم تصل البيت الذي في شارع اثنان وستون الا لوقت متأخر . خرج زوجها من مكتبه حالما سمع بقدومها : حسنا  » قال واقفا قرب الباب  » كيف كانت باريس ؟ »

 

ــ  » سنغادر الساعة الحادية عشرة صباحا  » أجابت  » حدد الامر . »

ــ  » تعنين اذا ما انقشع الضباب ! »

ــ  » انه ينقشع وهناك الرياح قادمه . »

ــ  » يبدو عليك التعب ‘ لقد كان يوما مقلقا . »

ــ  » لم يك مريحا ‘ اعتقد اني سأذهب الى فراشي مباشرة . »

ــ  » حجزت سيارة لصباح الغد التاسعة صباحا . »

ــ  » اه … ياعزيزي .. امل وبالتأكيد أن لا تخرج وتضع نفسك في الصعوبات مرّة أخرى لتودعني . »

ــ  » لا .. » اجاب ببطء  » لا أظني فاعل ذلك … لكن ! ما من خلاف أن أنزل عند النادي في طريق ذهابك .. » نظرت اليه .. وفي تلك اللحظة بدا واقفا بعيدا عنها ..صار وخلال لحظات صغيرا ‘ بعيدا لمّأ يمكنها معرفة ما كان يريده أو يفكر به أو حتى من هو ؟ ..

ــ  » النادي في وسط المدينه ‘ وليس في الطريق الى المطار ..  » قالت

ــ  » لكن ‘ لديك متسع من الوقت ياعزيزتي ‘ الا تودي أن تنزليني في النادي ؟ »

ــ  » اه .. نعم ــ طبعا . »

ــ  » هذا جيد ‘ سأراك في الصباح الباكر الساعه التاسعة . » ثم ذهبت الى غرفة نومها في الطابق الاول وكانت تعبه للغاية وحالما استلقت ذهبت في نوم عميق . »

 

وفي صباح اليوم التالي .. نهضت السيدة فوستر باكرا وحوالي الثامنه والنصف كانت عند الصالة تنتظر المغادرة وفيما يقارب التاسعه ظهر زوجها …  » هل حضّرت القهوه ؟ » سألها .

ــ  » لا ياعزيزي .. اعتقدت انك ستتناول طعام الفطور في النادي . ان السيارة تنتظر عند الباب واني على أتم الاستعداد للذهاب . »

كانوا يقفون في الصالة ‘ واعتادوا هذه الايام على ما يبدو.. اللقاء في الصالة !!

ــ  » أمتعتك ؟  »

ــ  » انها في المطار . »

ــ  » اه .. نعم .. من الافضل ‘ان كنت تودي ‘ان تأخذيني الى النادي اولا.. أقترح المغادرة فورا ‘ أليس كذلك ؟  »

ــ  » نعم ارتفع صوتها  » اه.. نعم رجاء ! »

ــ  » أود أن اخذ علبة سجائر ‘ سأكون برفقتك خلال دقيقة خذي السيارة … استدارت لتذهب الى مكان انتظار السائق الذي فتح الباب لها .

ــ  » ما الساعة ؟ » سألته

ــ  » حوالي التاسعة والربع . »

 

جاء السيد فوستر بعد خمس دقائق كانت ترقبه يمشي ببطء وينزل درجات السلم لا حظت ساقيه تشبهان ساقي الماعز كما انه يرتدي سروالا ضيقا .وكما ذلك اليوم توقف في منتصف الدرج ليشتّم رائحة الهواء ويتفحص السماء ــ لا يزال الطقس غائما لكن بعض خيوط الشمس تاخذ طريقها عبر الغمام …

 

ــ  » لربما سيحالفك الحظ هذه المرّه  » قال بينما يأخذ لنفسه مكانا بقربها في السيارة .

ــ  » أسرع من فضلك . » قالت للسائق  » رجاء انطلق تأخرت . »

ــ  » دقيقه فقط . » قال السيد فوستر فجأة  » انتظر دقيقة ايها السائق ! من فضلك ؟ »

ــ  » ما الامر يا عزيزي ؟ رأته يبحث في جيوب معطفه ..

ــ  » عندي هديه ‘ أريد ان تأخذيها لايلين . » قال  » والان ! اين هي ؟ اني على يقين كانت في يدي عندما نزلت ! »

ــ  » لم أرك تحمل أيّ شيء ما نوع الهديه ؟ »

ــ  » علبه صغيرة مغلفه بورق أبيض ‘ نسيت أن أعطيك اياها الليلة الماضية .. لا أريد نسيانها اليوم . »

ــ  » علبه صغيره . » ارتفع صوت السيده فوستر  » لم ارها ! وبدأت تبحث في مؤخرة السيارة وتابع زوجها البحث في جيوب معطفه ‘ ومن ثم حل أزراره واستشعر ما حوله في الستره .

ــ  » قد تركتها في غرفة نومي ‘ سأكون خلال دقيقة . »

ــ  » أه … رجاء  » ارتفع صوتها  » ليس لدينا متسع من الوقت ‘ من فضلك اتركها ! يمكنك ارسالها بالبريد على أية حال … انها مجرد واحده من تلكم الامشاط الحمقى !ودائما تعطيها ما يزين الشعر .  »

ــ  » وما الغلط في اعطائها ما يزين الشعر ‘ هل يمكنني السؤال ؟ » قال غاضبا .. من المؤكد لقد فقدت توازنها هذه المرّه !

ــ  » لا شيء يا عزيزي اني على يقين ‘ لكن … !  »

ــ  » ابق هنا ! سأذهب لاحضاره . » أمرها

بقيت مكانها تنتظر وتنتظر ….. ــ  » أيها السائق كم الساعة ؟  » نظر الرجل الى ساعته  » انها تقريبا التاسعة وثلاثون دقيقة . »

ــ  » هل بامكانك الوصول الى المطار خلال ساعة ؟ »

ــ  » تماما .. حوالي الساعة  » وعند ذلك : رأت السيدة فوستر شيء أبيض في الزاوية بين المقعد والمسند حيث كان يجلس زوجها ‘ مدت يدها وسحبته : انها علبه صغيرة غلفت بالورق الابيض لم تعد تحتمل دخولها في الشق وبثبات عميق وكأنه ثم ذلك بفعل فاعل !

ــ  » ها هي ! » ارتفع صوتها :  » وجدتها .. اه .. يا عزيزي والان ! سيكون هناك للابد يبحث عنها ــ أيها السائق ! أسرع .. اركض وناده لينزل أرجوك !  »

 

لم يكترث السائق للامر ‘ خرج من السيارة ‘ وصعد الدرج الى أن وصل الباب الامامي .. ومن ثم استدار وعاد :  » الباب مقفول  » أخبرها  » هل عندك المفتاح ؟ »

ــ  » نعم ــ انتظر دقيقه  » وبدأت تبحث في حقيبتها ….وكان وجهها مقطب من القلق ..  » ها هو ! .. لا … سأذهب بنفسي سيكون الامر أيسر .. اني اعلم مكانه . » خرجت مسرعه من السيارة وصعدت الدرج الى الباب الامامي . .. زلقت المفتاح في مكانه وكانت على وشك أن تديره ومن ثم توقفت : وقفت دون حراك ورأسها عاليا ـــ انتظرت خمس ‘ سته ‘ سبعه ‘ ثمانية ‘ تسعة ثوان .. وكان يبدو من طريقة وقوفها هناك كأنها تصغي لصوت قد سمعته من لحظة خلت… انه قادم من مكان عميق داخل البيت ..

 

نعم ــ يظهر بالتأكيد انها كانت تصغي وفعليا بدت تقّرب احدى أذنيها شيئا فشيئا الى الباب وبقيت وللحظات في وضع المتنصت أذنها عند الباب تماما ويدها على المفتاح انها على وشك الدخول … لكن لم تفعل ! محاولة سماع هذه الاصوات الخافته والقادمه من عمق داخل البيت على ما يبدو ! ومن ثم رجعت فعاليتها ثانية فسحبت المفتاح فجأة من قفل الباب وهرعت راجعة أدراجها ..

 

ــ  » تأخرت كثيرا ! » ارتفع صوتها قائلة للسائق  » لا أستطيع انتظاره .. ببساطة تأخر الوقت ستفوتني الطائرة !‘ أسرع الان أيها السائق ! أسرع الى المطار ! » وفيمإذا شاهدها السائق عن قرب للحظ تغير لون وجهها وكل تعابيره فجأة .. لم تعد هذه النظره الناعمه التي لا تخلو من الحماقة واستبدلت بأخرى أكثر قساوة والفم الصغير مغلوقا بشدة ورقيق ‘ والعينيين تلمعان وحمل صوتها نبرات جديده من حسميّة القرار .
ــ  » أسرع أيها السائق .. أسرع !  »

ــ  » الن يسافر زوجك معك ؟  » سأل الرجل مندهشا

ــ  » بالتأكيد لا … كنت سأنزله عند النادي فقط .. لا تتكلم على راحتك ! دعنا نذهب ! عليّ ان اخذ الطائرة الى باريس ّ »

 

قاد السيارة مسرعا طوال الوقت .. لقد أخذت طائرتها وحالما ارتفعت فوق الاطلسي جلست في مقعدها براحة وهي تصغي الى أصوات المحرك انها تطير الى باريس أخيرا! كانت لا تزال تمتلك الثقه وتشعر بالقوة وتنفست الصعداء ومع كل هذا وذاك كان الامر رائعا … وبطريقة ما .. كانت تبتعد عن الصدمه وأشياء أخرى … وكلما ابتعدت بها الطائرة عن نيويورك والشارع اثنان وستون .. شعور بالطمأنينه يتسلل اليها ويسكن داخلها .. ومع الوقت وصلت باريس وكانت حقا تتمتع بالقوة والانسجام والهدوء .

 

قابلت أولادها وكانوا حتى أكثر جمالا من صورهم ‘ في كل يوم تأخذهم الى النزهات .. تطعمهم الحلوى وتشتري لهم الهدايا وتروي القصص .. ويوم الثلاثاء من كل أسبوع تكتب لزوجها رساله جميلة مطوله غنيّه بالاخبار وتختمها دائما بهذه الكلمات  » والان تأكد من تناول وجباتك بانتظام باعزيزي اني أخاف ألا ّ تتبع ذلك عندما لا أكون معك . »

 

وعندما انتهت الاسابيع السته كانوا حزينين ما عداها … عليها العودة الى أمريكا.. الى زوجها لا يبدو عليها الاكتراث وهذا ما يبعث على الدهشة لم يتوقع منها ذلك فعتدما قبلتهم مودعة كان شيئا في سلوكها وفي كلامها يظهر جليّا ..  » لندع فرصة اللقاء في المستقبل القريب . »

وكزوجة وفيّه لم تمكث عندهم أكثر مما كان عليها ‘ ستة أسابيع من وصولها تماما مضت .. لقد أرسلت لزوجها تخبره ومن ثم اخذت الطائرة للعودة الى نيويورك … وحال وصولها المطاركان يهم السيدة فوستر أن لا وجود لسيارة في انتظارها .. وربما كان يجلب لها البهجة .. لكنها كانت هادئه للغاية .. ولم تعط السائق الذي نقل الامتعة الا القليل من النقود .

 

كانت نيويورك أبرد من باريس ‘ ويوجد أكوام من الثلوج المتسخة في جوانب الطريق توقفت السيارة أمام بيت في شارع اثنان وستون ورغبّت السائق لكي يصل بحقائبها الى أعلى الدرج… .. ومن ثم دفعت له وقرعت الجرس .. انتظرت لكن ما من مجيب ‘ وللتأكد حاولت ثانية كان بامكانها سماع صوت الجرس يقرع في المطبخ بعيدا . .. والكائن خلف البيت ‘ لكن ما من قادم ‘ لذا اخرجت مفتاحها وفتحت الباب بنفسها .

ان أول ما شاهدته عند دخولها كومة كبيرة من البريد ملقىَ على الارض ‘ وقد ارتمى بعدما انزلق من الصندوق البريدي . كان المكان معتما وباردا والغبار لا يزال يغطي ساعة الحائط وتملا المكان رائحة خفيفة وغريبة لم تعهدها من قبل .. مشت في الصالة مسرعة واختفت للحظة في الزاوية الخلفيّة الشماليّة .. كان لتصرفها هدفا َوعندما عادت وكانت علامات الرضى على وجهها . ..

توقفت في منتصف الصالة وكأنما تتساءل عما ستفعله ! فجأة استدارت وذهبت الى مكتب زوجها وجدت فوق طاولة المكتب دفتر للعناويين وبدأت تبحث فيه لدقائق ‘ أخذت رقم الهاتف وأدارت القرص ..

ــ  » مرحبا  » قالت

ــ  » اصغ ! هذا رقم تسعة الشارع الشرقي اثنان وستون ــ « 

نعم .. صحيح  »

هل بالامكان ارسال أحدهم فورا ؟ــ نعم ‘ يبدو أنه علق بين الطابق الثاني والثالث على ما أعتقد .

اه .. هذا لطفا منك .‘ لعلمك أن أرجلي ليست على ما يرام حتى تصعد الدرج .. شكرا جزيلا ـ وداعا . … أعادت السماعة الى مكانها وجلست في مكتب زوجها تنتظر بفارغ الصبر قدوم العامل الذي سيصّلح المصعد.

 

جنيف في صيف 2008

 

الطريق الى الجنة –

مترجمة عن كتاب رولد داهل ترجمة فاطمة   الحسامي

Oiseau – الأنسان الطيب والطير

Par défaut

oiseau_triste

الانسان االطيب والطير

 

المقدمة :

 

تروي هذه القصة الكارثة البيئيئة التي المت بالشواطئ اللبنانية اثر قصف اسرائيل لمركز لتوليد الكهرباء في اللأيام الأولى لعدوانها على لبنان وتدفق الفيول في البحر الأبيض المتوسط جيث تدفق مايقارب 1200 طن لوثت الشواطئ وامتدت بقع الزيت الى الشواطئ السورية والتركية

 

عبأت السلطات اللبنانية كافة الامكانيات لتنظيف الساحل بلغت نفقاتها 639 مليون فرنك فرنسي , لكن آثار تلوث الساحل بقيت في مخيلة كاتب القصة وأهالي مدينة صور

 

كان طير طليق يحلق فوق المتوسط كالريح يحدث نفسه:

،، أرى شيئا قاتما على وجه الماء إنه بالتأكيد منصة للسمك سأمتع نفسي واحد إثنان وغطس …

ولكن مالذي حصل لي لم أجد ذلك السمك الموعود ثقلت أجنحتي فجأة لا أستطيع الحراك كتلة سوداء تلتصق بريشي وامتلأ منها منقاري حالي كحال أخوتي وأخواتي من الطيور أحدهم سقط عموديا ونادى النجدة ….

 

الأحد السادس عشر من تموز يوليو 2006

الأخبار : لاينقطع رنين الهاتف ؟ ويعوداسعد إلى سريره ليوقف المنبه إنها الثامنة والنصف صباحا وكان هذا الصبي يقضي اجازة الصيف مع والدته فاطمة في منزلهم الكائن في مدينة صور الساحلية ونادرا ما يوقظني في هذه الساعة وهبط الصبي إلى الصالة ليرى والدته تعيد سماعة الهاتف مكانها .

 

وبادرته مضطربة اسعد لدي أخبار مزعجةهلم بنا لسماع الاخبار … وكانت ترتدي لباس النوم وعيونها مرهقة وشعرها أشعث … وقالت الانباء :لقد ضرب العدو الأسرائيلي خزان الوقود في مركز توليد اتلكهرباء ويتدفق النفط في عرض البحر

 

وهكذا فإن الشاطئ اللبناني مهدد بانتشار بركة زيتية كبيرة .

 

وتخضب وجه فاطمة من الغضب لدى سماعها ذلك، إذا مابلغت البقعة النفطية شاطئ صور فالحقيقة إنها كارثة ، لم يجب اسعد وظل صامتا إنه ليس بأصم يفهم الكلام لكن الكلمات منحبسة داخل ذاته منذ فترة طويلة ويقول المختصون الذين يعالجونه إنه يعاني من الانكماش وقد اضطرت فاطمة تعلم لغة الاشارة لتتواصل مع ابنها ومع ذلك فإن اسعد حتى بلغة الاشارة نادرا مايتجاوب مع الاخرين وعلى كل حال لم يبلغ من العمر سوى عشر سنوات وبركة سوداء لا يفهم مخاوفها …

 

الأثنيسن السابع عشر من تموز  الفصل الثاني

 

اكتشاف طير :

 

منذ خمسة أيام والطيور الملوثة بالمازوت تتهاوى على سواحل صور مما يثير قلق ألأهالي . آملين ألا ينتشر الزيت على سواحلهم …

صاحت والدة الصبي على اسعد أن يضع معطفه لنجول على الشاطئ

 

توقفت سيارتهم على طرف الطريق الساحلي بعدما يقارب النصف ساعة , والريح تعصف حتى كان من الصعب فتح أبواب السيارة … وبادرت قائلة :

 

،، انظر خالد هنا ! ،، أخذ على عاتقه مسؤولية مراقبة سواحل الجزيرة ….لقد التقطنا مئات الطيور الملوثة بالمازوت منذ االصباح وكان الكثير من طيور( تروي) هلم اسعد خذ هذه الفوطة وفيما إذا وجدت طيرا خذ مكانا بين الموجة والطير لتحول دون عودته إلى البحر وبالتالي ارمي بالفوطة فوقه وسترى لن يتمكن من الحراك …. ثم ركض الطفل بأقصى سرعته فوق الشاطئ بالرغم من قوة الرياح … وصاحت والدته بأن ،، انتظرني ،، كان البحر هائجا وعدد الطيور المحلقة ضئيل …

 

وفجأة لاحظ اسعد جسما صغيرا أسود اللون يتخبط بجناحية اللزجة وانتظر أن تحمله الأمواج لتضعه فوق الرمال ووقف حائلا بينه وبين مياه المحيط ثم تمكن الطفل من ذلك وعندها خاف الطير ابتعد باتجاه الكثبان … وذلك الزيت الثقيل الذي غطى جسمه حال دون مشيته المعتادة وتخبط ثم وقع فوق رأسه واقترب الصبي بهدوء وعبثا حاول هذا المخلوق أن ينهض مرة أخرى لكن دون جدوى .

 

ونجح اسعد بإلقاء الفوطة فوق الطير ثم رفعها مراقبا ليرى عينيه الصغيرتين تنظران بتعب من خلال الزيت ، إنه تعب للغاية وكان من وقت لآخر يغمض جفنيه كما لو كان يرغب في النوم أو ربما يستسلم للموت …

 

وفي قرارة نفسه كان اسعد يتضرع كي لا يلقى هذا المصير … وحدق ذلك الطير بوجه الصبي ،، من هذا الانسان الطيب الذي صادفني ؟ هل يريد أ ن يبتلعني ؟ إني منهك لللغاية لن أحاول الفرار إذا ما قترب مني ، لقد استهلكت قدرتي , وأشعر بدفء يديه وربما لن يؤذيني ؟ وهذا ما يجعلني أتحمل مقاومة هذه البقعة الزيتية اللعينة التي أتعبتني إني جائع ؟ أرتجف بردا , وأتوسل إليك أن تساعدني أيها الانسان الطيب!

 

وصلت فاطمة متسائلة ،، هل هذا أكتع القطب الشمالي ،، ورد اسعد بلغة الاشارة ،، إنه ابو سعد

 

الفصل الرابع : بيت الرفق بالحيوان

 

وصل اسعد وفاطمة بيت مختار القرية ورات أشخاص منهمكين في تفريغ الصناديق وبادرت فاطمة محيية أحد المسؤلين فرد الموظف مرحبا نحن مشغولين جدا أتحملين معك طيرا ؟ ،، نعم لقد وجده اسعد وقرر تسميته ابو سعد ،، إن ابو عامر يعرف والد سعد وهو يشغل حاليا منصب محافظ على الموارد الطبيعة في المحافظة وراقب الطير … يبدو عليه الخوف سنتركه لبعض الوقت ليهدأ … ثم حمل الطير إلى غرفة اخرى حيث يوجد عددا من الصناديق التي تحتوي على أمثاله من الطيور الملوثة بمادة المازوت … ولا يزال الطيرابو سعد عنده المقدرة على المقاومة وقال خالد معلقا ،، إن الطير لم يسبق له أن رأى أناسا ملتفة حوله هكذا .. فما زاال خائفا والقلق ينتاب اسعد على الطيرفاقترب من الصندوق الذي وضع فيه جوناتان وأحاطه بذراعية … وقالت فاطمة ،، لقد تعلق اسعد كثيرا بالطير !! وأنه يرغب بالاهتمام به ،، وهل هناك وسيلة تميزه عن الطيور الاخرى ،، فشرح خالد قائلا هذا النوع من الطيور فرصته ضئيلة بالنجاة ولا أحد يعلم في الوقت الحالي كيف يمكن إزالة البقع المازوتية عنه وسنكتفي بإطعامها وتقديم الادوية اللازمة لها .. حتى تقاوم .. عندئذ شد الطفل الصندوق نحوه بقوة … فقالت فاطمة ،، كما ترى يا خالد إنه جاد بالعناية به ،، فرد خالد مرتبكا … ،، افهمني يا آاسعد ن كل العصافير التي تصلنا مصيرها الموت ،، وهز الطفل ردن خالد والام مشيرة برأسها .. وعندها تنهد خالد الصعداء وقال حسنا .. حسنا سنعمل ما بوسعنا .. وفتح جارورا واختار خاتما متعدد الالوان سنختار هذا الخاتم ثم فتح الصندوق وحرك الطير بيديه التي تلبس القفازات فارتجف الطير خائفا … ،، لقد وضعوني في سجن دافء لكن ! لا أستطيع نشر جناحي ، وهذه المادة السوداء اللزجة فوق جسدي تؤلمني … سأحاول التخلص منها بمنقاري ؟ لكنها في كل مكان حتى أشعر أني ابتلعها ! وهذا الانسان قد وضع حول قائمتي شيء قاس لا أستطيع التحرر منه ، ما هذا يا ترى ؟ أود أن أرى أخوتي .. البحر ؟ أخواتي كم أود ذلك ! لكن الخوف يمتلكني … ،،

 

،، انتهى الامر .. قال خالد مندهشا ، وضعنا له الخاتم !! .. وهو يمسح برفق فوق رأس الطير وريشه الملوث بالنفط الخام ليخفف من خوف ذلك المخلوق ،،

 

الفصل الرابع

الاسعافات الأولية

 

عادت فاطمة إلى البيت وفي غضون ذلك اقترح خالد على اسعد مساعدته في إطعام الطير وقال له ستلبس هذه القفازات المطاطية وتمسك بيدك أكتع البحر بقوة وعندها أخرج الطير وناوله للطفل برفق واستشعر بخفقان قلب صديقه وهو يضرب بسرعة …

 

في المرحلة الأولى سأفتح منقاره و دون أن يطبق على إصبعي وسأرشف المازوت بورقة النشاف انظر ما نزعت ؟ ! مشيرا كيف أصبحت الورقة سوداء تماما …

 

في المرحلة الثانية التلقيم: … لا يقوى الطير على تناول طعامه بنفسه فهو منهك جدا سنحاول تلقيمه .. عندئذ تناول خالد أنبوبا من المطاط وفي نهايته مسبر ، وطلاه بمادة البارافان ليسهل زلجه في عنق الطير ومن ثم ملأه بزيت السمك … وأخيرا فتح خالد منقر ابو سعد وقال سأغرس المسبر في جوف الطير وحقن زيت السمك .. وتأثر اسعد لرؤوية ذلك الانبوب الطويل وأمسك الطيربإحكام وبدا راضيا دون حراك ،، الطعام … الطعام أخيرا … هذا ما يمدني بالقوه ! والان لا يريدون قتلي ،،

 

قال خالد وهو يلتقط مسبرا جديدا سأحقنه بمركب جديد سيعيد إليه عافيته وسأغرزه في صدره حيث تتواجد عضلاته الأشد قوة امسكه جيدا ! حسنا فعلت… انتهى الامر …

 

عندئذ غرزخالد كل المسبر وأغلق اسعد عينيه وشد الطير إليه وأخذته الشفقه عندما رأى ابو سعد يرتجف خوفا .. ،، لقد وخذوني .. يريدون قتلي .. أولا وهكذا وفجأة أشعر أنني سأخلد إلى نوم عميق ! ،، يطعمني ومن ثم يوجعني إني أشعر بالنعاس

 

وطمأن خالد الطفل قائلا تبقى وخزة أخرى وستكون الأخيرة لكنها هذه المرة دواء وسنضعه في صندوق جديد حتى يرتاح …

 

لقد كانت حالةابو سعد ميؤس منها لولا أن التقطه اسعد ووضع الطفل يده على قلب الطير ليتأكد أنه ما زال يخفق وأعاد صديقه الطير إلى الصندوق بعناية لينام …

 

الثلااء  في الثامن عشر من تموز  العيادة

 

كانت الكارثة كبيرة في ذلك اليوم وبعد ثمانية أيام من وصول العصافير الملوثة بالمازوت مازالت بقع النفط تلامس شواطئ صور

وأثارت عاصفة هوجاء وصول بقعة الزيت وشاهداسعد سكان البلدة يبكون لدى رؤويتهم البركة السوداء ، واختنقت الخلجان والشواطئ بتلك القطع السوداء اللزجة وكأن البحر قد تقيأها ؟ لقد جمعوا أكثر من أربعة آلاف طير ملوثة بالفيول وأغلبها من هذا النوع من طيورأكتع البحر والبطريق والبط والإوز والنورس وقد نفق نصفها عند بلوغها الشاطئ …

 

وانتقلت العيادة منذ ثلاثة أيام إلى مكان أكبر لكثرة عدد الطيور التي بحاجة إلى رعاية وكان مكانا مخصصا لسجن الاحداث والواقع فوق مرتفعات بلدة قريبة من صور . وكما اضطر خالد أن يرسل مئات من هذه الطيور إلى عيادات أخرى لعدم قدرتهم على استيعاب العدد الكبير من الطيور … ونجح اسعد بالحفاظ على ابو سعد قربه.. وخلال هذه الفترة كان يتعين على اسعد أن يبقى قرب صديقه ابو سعد فهو بحاجة إلى الراحة … وكلما حاول أن يداعبه يرفع الطير رأسه وكأنه يريد مخاطبته …

 

.. أيها الانسان ، اشتقت لذلك البحر الكبيرأيها الانسان الطيب , وكم أتمنى أن أغوص لألتقط السمك وأعوم فوق مياهه مع أخوتي وأخواتي من الطيور وأفرد أجنحتي تحت الشمس .. سمعت وصول رفاقي متجمعين حولي , يعانون ما أعاني ه إنه بالحق كابوس ب ساعدني للخروج من هذا الو ضع … وقد فرزابو سعد مع إحدى عشر طيرا من نوعه في نفس المكان من العيادة

 

و أخذ اسعد ووالدته فاطمة على عاتقهما تنظيف المكان وإطعام الطيور … وعليهم أخذ الحذر لألا ينقلوا الأمراض لهذه المخلوقات الضعيفة فمثلا من واجبهم وضع القفازات عند العمل ولباس أحذية خاصة بالاضافة إلى مريلة للحفاظ على ثيابهم نظيفة … وتغيير الصناديق بأخرى نظيفة كل يوم وغسيل الارض بالماء الساخن وأيضا بمواد مطهرة … ومن ثم شطفها بالماء البارد … ويمنع عليهم اصدار أية ضجة حفاظا على راحة الطيور … المكان دافء جدا والروائح منعشة ….

 

وحاول اسعد البارحة أن يطعم الطيور سمكا, ويحضرهم من مطبخ المركز الصحي المجهز لكل طير على حدا … فالطفل أحب هذه الطيور ربما لأنه وجد حزنا عميقا في عيونهم وابو سعد يمتثل للشفاء شيئا فشيئا …

،،ن ليس بوسعي أن أحافظ على توازني بعد.. وهذا الانسان الطيب يثير شهيتي للطعام دون أن يتفوه بكلمة ، وضعوني أخيرا في مكان أستطيع أن أفرد فيه جناحي , ، وكان اسعد ووالدته يبللان قوائم الطيور بالماء للحفاظ على ليونتها .. وبفضل حرارة المدافء الكهربائية لم تمت هذه المخلوقات الضعيفة من البرد ..لايلبث اسعد أن ينتابه الخوف على صديقه ابو سعد الذي خفت شهيته للطعام فجأة فأبلغ الطبيب البيطري والذي بدوره أعد زرقة من الدواء واستجاب الطير دون خوف متأملا الصبي دون حراك …

 

،، تعجبني رعاية هذا الانسان الطيب بقوائمي ؛ لكن الخاتم يؤلمني !! وهذا الآخر وخزني بإبرة إنه لأمر غريب ومنذ ذلك الوقت بدأت أشعر بالتحسن ؟ في الليل اقترب مني أقراني ونشعر بالدفء ؟ من الضروري أن ندعم بعضنا بعضا ،،

 

الفصل السادس

 

الأربعاء في التاسع عشر من تموز التاسعة صباحا ( الحادث )

 

صاحت الأم فاطمة أن انزل يا اسعد فورا لقد اتصل خالد وأخبرني أن المدافء الكهربائية قد تعطلت هذه الليلة والعشرات من الطيور قد نفقت … ولسماعه هذا الكلام وقف دون حراك ، فالطيور التي أنقذها ومن بينها ابو سعد !! غير صحيح ، ليس ابو سعد ! وارتدى ثيابه بسرعة قصوى وأخذ دراجته مجتازا المدينة والهواء البارد يلفح وجهه … آملا أن يرى صديقه وينقذ أقرانه من الطيور … كل الطيور … ولاحظ المتطوعين لدى وصوله المركز يحملون صناديق ملأى بالطيور الميتى ومتمتمين ،، لقد قتلهم البرد هذه الليلة ،، .

 

ومن شدة غضبه رفس اسعد بقدمه إحدى حاويات القمامة … من ثم اندفع إلى مكان وجود ابو سعد وإخوته فلم يجدهم ! لقد ألقي بهم مع بقية الطيور الميته وجمد آسعد مكانه دون حراك وجلس على الارض وانفجر باكيا …

 

،، سمع صوت خالد فجأة ينادي هيا آسعد طيورك تنتظرك في مكان وضعتهم فيه أكثر دفئا … ،، لم تصدق أذناه كلامه وركض بسرعة إلى غرفة في نهاية الممر … ها هي الطيور !! … في حالة يرثى لها لكنهم أحياء !! وزحف نحوه ابو سعد مستبشرا …

،، ها قد وصل صديقي !! آه لو كان يعرف كم ارتجفت هذا الليل .. وكم شعرت بالبرد ! برد شديد جعلني أقبع على الأرض في تلك القاعة القذرة .. ! ،،

 

بعد ذلك ابتلع جوناتان سمكة وتحولق حول المدفأة والتي ما لبثت تنشر دفأها , ناشرا جناحية متمتعا بالدفء الذي يسري في جسمه …

الفصل السابع

 

الخميس 20 تموز

 

انقضت عطلة اسعد وعليه ان يعود لفرنسالكن ظروف الحرب لم تسمح له بالعودة بقيت فاطمة وابنها اسعد … وسجل الصبي في مدرسة للصم والبكم واضطر أن يضع طيوره في عهدةخالد صديقة والدته وترك ذلك ألما في نفسه … ووعدته أن تقوم بالعمل خير قيام .. وطبعا قبل مغادرته ودع أصدقائه الطيور وقد بدا ابو سعد منزويا في ركن عندما ناوله الطفل سمكة وبالرغم من أنه لم يتفوه بكلمة كان يعتريه شعور بأن الطير يفهمه .. فقد اقترب منه متدللا ولا يزال جسمه مغطى بمادة النفط ولكن أقل مما كان عليه سابقا … مسح آسعد منقار صديقة مودعا المكان … وابتعد ودموعه تنهمر… وشعر الطير بالعزلة

،، هذا الانسان الطيب لم يطعمن اليوم كالمعتاد .. أخاف أن لاأره ثانية … وهي نفس المخاوف التي اعترتني عندما كنت صغيرا ووالدي طارا فوق أعالي الشاطئ الصخري ليحلقون فوق المحيط ، لا أحب أن أبقى وحيدا ما لذي سيحصل لي ؟ ،،

كان اسعد لا يصغي إلى شرح المعلمة في المدرسة وفكره يجول حول وضع صديقة الطير ابو سعد والأمر كذلك عندما يعود إلى البيت ، وكثيرا ما تأنبه والدته قائلة : ،، لماذا لا تأكل يا اسعد ،، لقد فقد شهيته للطعام وتشده رغبة جانحه للقاء صديقه الطير الذي كان بحاجة إليه وهو مدرك لذلك ، وخلال ثلاثة أيام كان يرفض المشاركة في المدرسة … وصباح يوم الجمعة عندما دخل الصف رأى معلمته تتحدث مع أمه فاطمة وبادرته متسائلة هل ترغب بالعودة إلى صور ؟ عندئذ ارتسمت البسمة على وجه آسعد وكانت رساله بليغة .. فهمتها الأم

 

الفصل الثامن

 

الجمعة 21 تموز ( العودة إلى فرنسا

 

عاد اسعد إلى صور مع من تم ترحيلهم من الرعايا الأجانب بالمركب ، وخلال رحلته كان يفكر بلقاء صديقه وقلبه ينبض فرحا ، وما أن حطت قدمه على رصيف المينا حتى طفق راكضا نحو مركز الرفق بالحيوان … شاهد خالدية تنظف الغرفة التي ترك فيها صديقةالطير  وفوجئت لمشاهدته ،، ها قد عدت ، حسنا .. ! ستبدأ اليوم عملية غسيل الطيور من المادة النفطية ،، وأخذ الطفل يعد الطيور فوجدهم كما تركهم … باحثا عن ابوسعد … ها هو يقترب منه مرحبا بصوت عال ،،

لقد كانت فرحة آسعد كبيرة وضم صديقة الطير إلى صدره برفق لئلا يؤلمه وبعد ظهر ذلك اليوم ، انتقى خالد خمسة من الطيور الأفضل وضعا للقيام بعملية الغسيل من المادة النفطية وكان من بينهم ابوسعد وطالبا من اسعد أن يملأ له وعاء من الماء الدافء سكب خالد فيه من مستحضر يحلل زيت المازوت وأخذ الطير يتحرك في كل الاتجاهات ، لكن آسعد ظل ممسكا به … وقيل أنه يلزمه أربعة مراحل غسيل ، وفي كل مرة كان يصب عليه ماء الصابون فتسيل منه تلك المياه الملوثة لتنتهي إلى المجاري .. لقد تم غسيل ابو سعد بنجاح حتى شوهد صدره الأبيض …

 

،، لقد تحققت المعجزة … وزال الطين من جسدي … يا لفرحتي ! أنا سعيد جدا جدا … لقد غدا صدري أبيض

لرغوة البحر ناصعا كالغيوم … كنت أعتقد أنهم سيقتلوني .. لكن لحسن الحظ إنني وضعت في أيد رحيمة .. وحتى الآن لم أر السماء والبحر. فمتى ذلك ؟؟،،

 

علينا أن نغسله جيدا وإلا ستمنعه المادة الزيتية من العوم ، وحماية نفسه من البرد .. لقد صدف أن مات عدة من الطيور بسبب ذلك في مراكز الرفق بالحيوان .. لدى سماعه ذلك انتابه قشعريرة ،، لا .. لا لن يحدث ذلك ل ابوسعد،، ومن ثم تم تجفيف ريشه بتعريضه لهواء ساخن عندئذ نشر الطير أجنحته وبدأ يرفرف من وقت لآخر … ثم وضع في غرفة حسنة التدفئة مع أخريات من الطيور وامتلأ قلب آسعد بالفرحة لرؤوية الطيور نظيفة وأيقن أن الأيام التي قضاها بجانب صديقه قد أثمرت … وستنقل الطيور قريبا إلى حوض ماء خاص …

 

الفصل التاسع   ( التحرر )

 

ذهب اليوم الصبي بصحبة خالد ووالدته إلى شاطئ في شمال الجزيرة وقد تم نقل عدة صناديق مملؤة    

بتلك الطيور بواسطة حافلة .. وأخذ خالد يشرح لأصدقائه ،، لقد قمنا بتنظيف عشرات الآلاف من الطيور التي سقطت ضحية البركة السوداء … لكن لم ينجو منها سوى بضع مئات ،، بالرغم من أن آسعد لا يفهم أمورعمل النقل البحري لكنه أقسم على نفسه أن يمحو تلك البرك السوداء حتى لا تكون حاملات النفط سببا في مآسي هذه المخلوقات البريئة …

توقفت الحافلة وأفرغت الصناديق فوق الشاطئ ، تحت مراقبة الكثير من الفضوليين، إلا واحدا .. قال خالد لاسعد ( إنه لي )

فتح الصبي بوابة القفص فمد الطيررأسه ليرى ما حوله ، وعندما لا حظ آسعد أن نظرة صديقة تغيرت وأصبحت أكثر وعيا … داعبه قليلا وقلبه كئيب لفراق صديقه ، وشم الطير رائحة المحيط وهو يخرج من قفصه مرفرفا على بضع خطوات ثم طفق طائرا نحو البحر ، وقبل أن يبلغ أصدقائه تردد قليلا وبقي قابعا في الماء واتجه برأسه نحو آسعد وكأنه يود وداعه …

 

،، وداعا ياصديقي .. سأذهب الآن لتحية الشمس .. لكني لن أنسى ما حييت الدفء والحنان الذي منحتني إياه وكل ما فعلته من أجلي ولا أنسى دموعك تنهمر لوضعي ،، وكانت المجموعة التي عامت فوق مياه البحر قد طارت جميعها نحو الأفق … وصفق المراقبون .. وارتعش آسعد وتملكه الحزن لأنه وجد نفسه وحيدا في صمت كبير وانهمرت دموعه متلئلئة في نور الشمس … وهنا صاح خالد فجأة ،، فاطمة انظري طير غير منحاه ! رفع آسعد عينيه وشاهد ظلا يحوم مرتفعا تارة ومقتربا تارة أخرى نحو رأس الطفل وكأنه يلقي عليه السلام … إنه ابوسعد ! وعندها شعر مرة أخرى وكأن تيارا ساخنا يسري في عروقه والكلمات المسجونة داخله تبحث عن طريق لها وتتقطع فوق شفاه الطفل .. وحلق الطير لثوان فوق الطفل ثم انطلق نحو المحيط … وما لبث آسعد أن نطق قائلا ( إلى اللقاء القريب يا ابوسعد)

قصة للكاتب اريك سيمار

 

اعدتها وترجمتها : فطمة حسام الدين . جنيف في 14يناير كانون الثاني 2006

Machine – الألة التي تسمع الأنسان ما لم يسمع

Par défaut

استمع الى القصة بصوت الكاتبه فاطمة الحسامي على الرابط التالي

machine_hard

                           الألة التي تسمع الأنسان ما لا يسمع

قصة مترجمة من اعداد وترحمة فاطمة حسام الدين

في مساء يوم دافء مشى كلوزنر بسرعة أمام البوابة وبجانب المنزل داخل الحديقة اجتازها ليصل الى كوخ خشبي ومن ثم فتح الباب وبعد ان دخل أغلق الباب خلفه .

كان داخل الكوخ غير مطليا بالدهان , على يساره وباحدى حيطانه لوح خشبي كبير وعليه مجموعة من الاسلاك والادوات الحادة , بالاضافة الى صندوق أسود اللون وطوله ثلاثة أقدام .

اتجه كلوزنر اليه , كان مفتوحا وانحنى ليفتش داخله بين الالوان المختلفة من الاسلاك , والانابيب الفضية . اخذ ورقة بجانب الصندوق , تدارسها بعناية ثم وضعها جانبا لينظر داخل الصندوق ثانية وليمرر أصابعه عاى طول السلك , ليشدها برفق متأكدا من ارتباطها .

عاود بنظره الى الورقة , ثم الى الصندوق , ومرة أخرى الى الورقة متفحصا كل سلك على حدا واستغرق على هذه الحال مدة ساعة .

وضع يده حول الطرف الامامي من الصندوق , حيث يوجد ثلاثة مفاتيح ليبدأ بتحريكها,وبذات الوقت , راقب حركة الالة داخل الصندوق . تكلم الى ذاته مع فعله ذلك وأصابعه ننحرك بسرعة وتأن داخلها . أرى فمه يتحرك بأشكال هكذا عندما يكون حساسا أو صعبا قائلا .  » نعم … نعم والان هذه ,… نعم .. ياترى هل هذا صحيح ؟ أين المخطط؟….هاهو نعم .. طبعا .. هذا صحيح.. » كان انتباهه يثير الاهتمام , حركه سريعه , وكأن بطريقة عمله هذه شيء من الضرورة القصوى , حابسا نفسه , قوة مستديمة , واهتمام .

ليسمع فجأة صوت خطوات من الخارج تتقدم نحو الكوخ . نهيأ واستدار بسرعة اذ فتح الباب ودخل رجل طويل القامة انه سكوت كان الدكتور سكوت .

 » اذا هنا تختبئ في المساء  » قال الدكتور سكوت … قال كلوزنر  » مرحبا سكوت « 

رد الدكتور سكوت مررت فقط , واذ بي جئت لاراك , لا أحد في المنزل , نزلت لاراك .. كيف حنجرتك اليوم ؟ « 

ـ » تمام , عظيم ,  » وبما اني بقربك علي الان ان اتفحصها « 

ـ  » لا تزعج نفسك , رجاء ,شفيت تماما , عظيم . »

بدأ الطبيب بشعر بضغط في الغرفة , نظر الى الصندوق الاسود فوق المشغل الخشبي , لينظر ثانية الى الرجل قائلا  » ماهذا ؟ أتصنع مذياعا ؟ « 

ـ « لا.. أتسلى فقط  » وأخذ نظرة من التفحص داخل الصندوق  » انه شيء متشابك . »

« نعم » أجابه كلوزنر وذهنه مشغول بشيء اخر …

« ما هذا ؟ » سأل الطبيب  » يبدو شيئا مؤذيا اليس كذلك؟ »

ـ  » انها فقط فكرة « .

ـ  » نعم؟ « 

ـ  » عليها ان تعطي صوتا ‘ هذا كل شيء . »

ـ يا للسماء ‘ يارجل ألا يكفيك ما عندك من هذه الانواع يوميا في الشغل ؟ »

ـ  » أحب الصوت « 

ـ  » يبدو ذلك  » متخذا طريقه نحو الباب واستدار ليقول  » لا أريد أن أشغلك ‘ وسعيد لاطمئناني على حنجرتك . » ومع ذلك بقي.. ينظر الى الصندوق ‘ قلق عما يفعله مريضه ‘  » حقا ‘ قلي لم هذا؟ انك تثير فضولي الان « .

نظر كلوزنر الى الصندوق ثم الى الطبيب وبدأ يفرك أذنه اليمنى برفق ‘ بعد توقف ‘ كان الطبيب بجانب الباب ينتظر مبتسما .

ـ » حسنا ‘ سأقول لك . » بعد توقف اخر ‘ تمكن الطبيب من رؤوية ارتباكه من مواصلة العمل.

ـ  » نعم ‘ تقريبا ‘الفكرة سهلة للغاية …. الاذن لا تستسيغ جميع الاصوات ‘ هناك المرتفع منها أو المنخفض وايضا التي لا يمكن سماعها « .

ـ » نعم  » رد الطبيب نعم  » .

ـ » حسنا ‘ أي نوته موسيقية عالية لديها أكثر من 15000 اهنزازه والتي تليها لا يمكن سماعها ‘ان حاسة السمع عند الكلاب أقوى مما لدينا نحن ‘ انه يستطيع سماع ما بعد الصوت العالي ‘ فبعض الاصوات لا يسمعها سوى الكلاب « 

ـ  » نعم ‘ رأيت احداها . »
ـ  » طبعا ‘ يوجدعلى السلم الموسيقي النوته الاعلى من تلك‘ و يوجد دائما نوته اخرى لا يمكنك سماعها أيضا ويعتليها على السلم اخرى.. وأخرى لترتفع على السلم دائما وأبدا ….

ويوجد نوته موسيقية مرتفعه تهنز مليون مرة في الثانية ‘ وأخرى مليون اهتزازة مرتفعة عنها وهكذا دواليك … من عال الى اعلى وتبتعد في العد الى ماوراء النجوم .

يبدو مهتما أكثر فأكثر ‘ انه رجل صغير الحجم ‘ نحيل عصبي المزاج يداه في حركة دائمة لكن رأسه المليء يميل نحو كتفه الايسر وكأنه ثقل على رقبته ‘ وجهه ناعم وشاحب يميل الى البياض ‘لكن عيناه الرماديتان ذو نظرة ثاقبة من وراء نظارة اراهما مضطربتان ايضا . ويشعر الطبيب عندما ينظر الى وجهه فرق شاسع بين تفكيره وشخصه . انتظر الطبيب يريد سماع المزيد ….

وقال كلوزنر ببطء  » اعتقد بان هناك جملة كاملة من الاصوات حولنا ( او الاهتزازات طوال الوقت ) لا يمكننا سماعها من المحتمل في تلك المناطق المرتفعة تتواجد أصوات عالية لا يمكننا سماعها وتشكل موسيقا قوية مثيرة تجعلنا منساقين فيما اذا عشقتها أذاننا ‘ ويمكن وجود أي شيء … لنتعرف اليه من خلال الصوت . »

ـ »نعم « أضاف الطبيب  » لكن ما من مثيل « 

ـ  » لم لا ؟ لم لا ؟ مشيرا الى ذبابة فوق احدى الاسلاك على المشغل الخشبي . »

ـ  » أترى تلك الذبابة ؟ ما الصوت الذي تصدره الان ؟ لا نسمع صوتا . »

لكن المخلوق يصفر أو يغني.. أليس لها فما ؟ هل لها حنجرة ؟  » نظر الطبيب الى الذبابة مبتسما ممسكا بقبضة الباب  » حسنا َ‘ ستتفحص ذلك ؟ « 

ـ قال كلوزنر  » من زمن تمكنت من صنع الة بسيطة تبرهن وجود تلك الاصوات التي لا يمكننا سماعها .ولطالما راقبت الابرة تسجل اهتزازاتها وجود صوت في الاثير‘ بينما لا اسمعها ‘ وهي الاصوات التي اود ان اصغي اليها وأعرف مصدرها ومسبباتها ؟ »

ـ وهل الالة الموجودة على الطاولة ‘ ستسمح لك بسماع الضجيج ؟ »

ـ ربما ..من يعرف ؟ لم يحالفن الحظ سابقا وهذه الليلة أجريت بعض التغيرات عليها وسأحاول تجريبها ثانية  » هذه هي الالة ؟ قالها وهو يلمسها  » صممت لتلتقط الاهتزازات الصوتية العالية جدا ‘ والتي لا تلتقطها الاذن البشرية انها تسخرها لنسمعها وأشغلها بالمفتاح كما المذياع . »

نظر الطبيب الى الصندوق الاسود  » أستحاول هذه الليلة ؟ »

ـ  » نعم « 

ـ « حسنا أتمنى أن يحالفك الحظ  » قالها وهو ينظر الى ساعته  » علي الذهاب الان  » وداعا اود ان اتي ثانية لاعرف ما حصل  » ذهب الطبيب وأغلق الباب خلفه .

بقي كلوزنر لفترة يعمل ويقوي الاسلاك داخل الصندوق الاسود ‘ انه يهمس بصوت مسموع ناعم  » سأحاول ثانية …. ساخذه الى الحديقة هذه المرة … وربما … ربما ‘ سأرفعه الان …بعناية …. يارب ما أثقله  » حمل الصندوق الى الباب ‘ لكن ليس باستطاعته فتح الباب لذا وضعه على المشغل الخشبي وفتحه ليحمل صندوقه ثانية بصعوبة الى الحديقه ‘ وضعه بانتباه فوق طاولة خشبية . .. كانت على العشب ‘ وعاد الى الكوخ ليحضر سماعتيين ربطهما الى الالة ليجربهما .

كانت حركة يداه سريعه وصحيحة ‘ ويتنفس بثقل وسرعة وبكل اهتمام أيضا يتابع التحدث مع نفسه ببضعة كلمات التي تجلب الراحة والتشجيع على اتمام عمله ـ ـ هذا وتملكتنا المخاوف من الفشل ومن النجاح …

وفي الحديقة حيث الغروب لا من رياح وهدوء تام ‘ وقف هناك قرب الطاولة الخشبية : شاحبا ‘ نحيلا ‘ صغيرا وكأنه طفلا مريضا .

ومن ذات المكان يمكنه رؤوية امرأة وراء السياج في الحديقة المجاورة ‘ تتمشى وبيدها سلة من الزهور أخذ يرقبها لفترة دون أن يعني له ذلك شيئا ‘ واستدار نحو صندوقه الخشبي فوق الطاولة ليضغط مفتاحه الامامي . وضع يده اليسرى على التحكم واليمنى على المفتاح الاخر ليحرك ابرة الجهاز على طول مقياس مدرج كتلكم التي نراها في المذياع . يبدأ من الرقم 15000الى 1000000 . ونراه منحنيا فوق الالة ‘ وابرتها تتحرك ببطء شديد على المقياس لدرجة يصعب معها رؤوية ذلك ‘ ويستطيع سماع صوت ضعيف من السماعتيين وما هذا الصوت الا ضجة الالة نفسها .

وبينما هو يصغي ‘ ينتابه شعور غريب… كأن أذنيه خارج رأسه كل منها مربوط الى سلك رفيع يزداد طوله مع الوقت ويعلو ويعلو لتصل الى سر الارض المحرمة في ذلك العالم من الاصوات حيث لم تصلها الاذان بعد وممنوع عليها ذلك .

تحركت الابرة ببطء أمام اللوحة المدرجة ليسمع وفجأة صوت صرخة مخيفة قفز وأمسك بحافة الطاولة . نظر حوله ليرى الشخص المتوقع منه اصدار الصوت لكن لا أحد هناك سوى تلك السيدة التي انحنت لتقطف من الحديقة الازهار الصفراء وتجمعها في سلتها . عادت ثانية تلك الصرخة حادة ‘ قصيرة ‘ واضحة ودون مصدر بشري مؤثرولهذه النوته صفة معدنية لم يعرفها من قبل . نظر كلوزنر حوله محاولا معرفة مصدر الصوت ان السيدة جارته كانت المخلوق الوحيد الذي يراه ‘ يقطع الزهرة بمقص ليسمع الصرخة من جديد تتزامن مع قطع الورد . وهنا جمعت السيدة باقتها ووضعت المقص في السلة مع الزهر وأخذت تبتعد ناداها كلوزنر بصوت مرتفع وباهتمام شديد « سيدة سوندرز .. » واستدارت حولها لترى جارها يقف في حديقته ‘ يضع سماعتيين ويلوح بيديه مناديا اياها بصوت اثار ذعرها . ..  » اقطعي واحدة أخرى أرجوك وبسرعة « 

ــ جمدت مكانها تنظر اليه  » لماذا ياسيد كلوزنر ؟ ما الامر؟ « 

ــ « أرجوك افعلي ما أقول ‘ فقط واحدة أخرى »قال كلوزنر

ان السيدة كلوزنر تعرف شخصية جارها لكن يبدو عليه الجنون هذه المرة‘ واحتارت هل تقصد

زوجها؟ وترددت لانه انسان ذو نيه طيبه بالتأكيد  » سأفعل ان أردت ذلك يا سيد كلوزنر  » وأخذت مقصها لتقطع زهرة أخرى وسمع كلوزنر ذلك الصوت المخيف انها صرخة من غير مصدر تتزامن مع قطع الورده ‘ خلع السماعتيين وركض الى السياج الفاصل بين الحديقتيين  » حسنا يكفي ذلك ‘ لا من مزيد  » .

وقفت السيدة تنظر اليه وبيدها وردة صفراء وبالاخرى المقص . قال  » سأقول لك شيئا يا سيدة سوندرز ‘ شيئا لن تصدقيه : لقد قطفت هذا المساء سلة مملوءه بالزهر بمقصك الحاد هذا ‘ انها نباتات حية وكل زهرة قطفتها صرخت بطريقة مخيفة ‘ أتعلمين ذلك ؟ « 

ــــ  » لا ‘ بالتأكيد لا أعلم. »

ــ  » سمعت صراخها في كل مرة ‘ انها صرخة الالم  » .

ــ  » حقا … ياسيد كلوزنر « . قررت الوصول الى منزلها في خمس ثوان . واستطرد قائلا  » نستطيع القول أن شجيرة الورد ليس لها جهاز عصبي ولا حنجرة لتصرخ … هذا صحيح ليس للنبات هذه الاجهزة . كيف تعلمين ياسيده سوندرز ؟ » وهنا اتكأ فوق السياج وكرر السؤال بغضب: كيف بامكانك معرفة اذا كان لشجيرة الورد من الشعور بالالم عندما يقطع تيجها كما لو أن أحدهم قطع خصرك بذلك المقص الكبير ؟ كيف بامكانك معرفة ذلك ؟ انها مخلوق حي أليس كذلك ؟ .

 » نعم … ياسيد كلوزنر‘ نعم أسعدت مساء . » استدارت تركض متجهة وبسرعة نحو البيت وعاد هو الى الطاولة ليضع السماعتيين وينصت برهة انه لا يزال يسمع صوتا ضعيفا للاله ‘ وانحنى ليأخذ وردة بيضاء نمت بين العشب ‘ مسكها بين ابهامه واصبعه اخذ يحركها بكل الاتجاهات وبهدوء الى ان كسر تيجها ‘ وسمع في تلك اللحظات القليلة صرخة ضعيفة. وهل يا ترى تعبر عن الالم ؟ ام عن الدهشة ؟ أم بالاحرى تعبير عن شعورلا تعرفه الكائنات البشرية ؟ وقف ليخلع السماعتيين ‘ اخذ النهار يميل الى العتمة ‘ أخذ الصندوق الاسود الى الكوخ ليضعه فوق المشغل الخشبي قفل الباب خلفه ومشى الى البيت .

في الصباح التالي نهض كلوزنر مع الفجر .. ارتدى ملابسه ليتوجه نحو الكوخ وأخرج الالة غادر من البوابة الامامية للبيت متوجهاالى الحديقة العامة وهناك توقف لينظر حوله ‘ ووضعها قرب جذع شجرة كبيرة .

عاد بسرعة الى البيت وأحضر فأسا ومن ثم اتجه لنفس المكان وضعه جانبا‘ نظر حوله بعينيين قلقتيين لا من أحد هناك … انها الساعة السادسه مساء …

وضع السماعتيين فوق اذنيه وأخذ يصغي الى صوت الاله الضعيف والمألوف لديه ‘ واضعا ساقيه على مسافة كبيرة ‘ حمل فأسه وجعل يحركه بالتناوب ‘ وبكل ما لديه من قسوة ‘ ضرب جذع الشجرة هذه الى ان دخل نصلها في خشبها وعلق هناك: وهي اللحظة التي سمع فيها أغرب صوت ودائما من خلال سماعتييه ‘ ضجة غريبه لا تشبه تلكم التي اعتاد سماعها : قريبة ..كبيرة

لا رنين لها .. صراخها لا يشبه صوت قطع الزهور : سريع ‘ وقصير. استمر عمله هذا دقيقه وكان أعلى صوت عندما ضرب الفأس ليضعف بالتدريج حتى انتهت .

نظر كلوزنر بدهشة الى مكان التصاق نصل الفأس في خشب الشجرة وأخذ بلطف مقبض الفأس الى ان حل نصله.. ورمى ما تناثر من نشارة الخشب على الارض ‘ وتلمس بأصابعه ما جرحه الفأس في الخشب محاولا جمع طرفي الجرح ليغلقه …ما فتأ قائلا  » شجرة .. اه عذرا ‘ اعتذر ..

سيتحسن .. سيتحسن . »

وقف هناك لفترة ممسكا بجذع الشجرة الكبيرة ‘ وفجأة استدار مبتعدا وبسرعة خارج الحديقة العامة ليعبر الشارع راجعا الى منزله . اقترب من الهاتف لينظر في دليله وبعدما ركب الرقم انتظر حاملا بقوة السماعة بيده اليسرى ودون صبر هز الطاولة باليمنى الى ان سمع صوت المجيب متناوم  » نعم ـ مرحبا « 

ــ قال  » دكتور سكوت ؟ « 

ــ  » نعم تكلم « 

ــ  » عليك الحضور فورا ـ بسرعة رجاء . »

ــ  » من المتكلم ؟ « 

ــ كلوزنر على الخط ـ هل تتذكر ما قلت لك الامسية الماضية عن تجربتي مع الصوت . وكم أتمنى أن أتمكن ـــــــــــــــــــــ . »

ــ  » نعم .. نعم .. طبعا ‘ لكن ما الامر ؟ هل أنت مريض ؟ « 

ــ  » لا لست مريضا ‘ لكن ـــــــــــ. »

ــ  » انها الساعة السادسة والنصف صباحا وترن الهاتف لتقول انك لست مريضا « 

ــ  » رجاء احضر .. احضر بسرعة ‘ أود لو تسمع ستخبلني بصوتها .. لا أستطيع تصديق ذلك .. « 

سمع الطبيب موجات صوت الرجل المضطربة . كانت كتلك التي اعتاد سماعها من اصوات الناس التي ترن الهاتف لتقول  » هناك حادث احضر بسرعة  » وقال ببرود  » هل حقا تريدني أن أترك فراشي لآحضر اليك . « 

ــ  » نعم فورا ‘ من فضلك . »

ــ  » حسنا ــ ساتي . »

جلس كلوزنر بجانب الهاتف منتظرا… محاولا تذكر مدلولات صوت الشجرة لكن عبثا . كل ما يستطيع تذكره ا نه مرتفع … مخيف مما جعله مريض الصدمه .

وقف متخيلا مدلولات الصوت التي يمكن أن يصدرها الكائن البشري ومدى تحمله أذا ما ثبت في الارض بينما يتقصد أحدهم وبأداة حادة تتناوب بنصلها على رجله الى ان تتعمق فيها . هل سيكون ذات الصوت ؟ لا … بالتأكيد سيكون مختلف تماما . أن ما تصدره الشجرة أسوأ من أي صوت بشري يثير المخاوف ولا مصدر له .

سمع بأن البوابه الامامية فتحت وخرج ليرى الطبيب يتقدم وفي طريقه اليه . كان يحمل بيده حقيبة سوداء  » حسنا ‘ ما المشكل ؟  » سأل الطبيب

ــ  » تعال معي ــ اود لو تسمعها .. ناديتك لانك الانسان الوحيد الذي أعلمته ‘ انها بعد هذه الطريق في الحديقة العامة ‘هل ستحضر ؟ « 

نظر الطبيب اليه ويبدو هادئا عما قبل ‘ لا شيء يشير على انه مختل ‘ كان مقلوبا رأسا على عقب ‘ مضطربا . عبرا الطريق المؤدية الى الحديقة بقيادة كلوزنر حتى وصلا الشجرة الكبيرة حيث وضع الصندوق الاسود .  » والان ‘ رجاء ضع السماعتيين واصغ بعناية … قلي مالذي تسمعه بالضبط ؟ أود أن اكون على يقين . »

ــ تبسم الطبيب واضعا السماعتيين .. وانحنى كلوزنر نحو الالة أخذا الفأس وبكامل الجاهزية ليحركه ‘ لكن توقف للحظة :  » هل تسمع شيئا ؟  » موجها سؤاله للطبيب .

ــ  » مجرد صوت ضعيف من الالة . »

وقف كلوزنر وفأسه بيده رفعه ليحركه بالتناوب على الشجرة ‘ وبينما هو على هذا النحو ‘ تملكه شعور بحركة في الارضية التي يقف عليها ‘ وكأن جذور الشجرة بدأت تتحرك في التربة ‘ ومن غير الممكن ايقاف هذه الهزه ونصل فأسه يضرب فيها ويتعمق في خشبها . وفي تلك اللحظة …نظر الى مصدر صوت تشقق الخشب وتكسره بالاضافة الى صوت حفيف أوراق الشجر تتدافع مع بعضها .. صاح الدكتور  » ارقب ذلك ‘ ابتعد وبسرعة  » .

خلع الطبيب السماعتيين وابتعد مسرعا ‘ بينما كلوزنر ثبت في المكان ‘ ينظر وعيناه مفتوحتان نحو الفرع الكبير ان طوله لا يقل عن ستة أقدام . كان ينحني ببطء الى الارض ‘ انه يتكسر في أقوى نقطة له ‘ انها نقطة تعلقه بالجذع ‘ وهكذا ينكسر الفرع … ويهبط .. وهنا قفز كلوزنرمبتعدا في اللحظة المناسبة . وقع فوق الالة ليحولها الى قطع متناثرة .

 » ياللسماء … صاح الطبيب وهو يركض الى ذات المكان  » افتكرت انها ضربتك  » .

كان كلوزنر ينظر الى أعلى الشجرة ورأسه متكأ ‘ وتظهر تعابير الخوف على وجهه الابيض الناعم .. مشى ببطء اليها ورفع نصل فأسه من الجذع .

ــ  » هل سمعت ؟  » سأله مستديرا نحوه . أجابه الطبيب وهو لا يزال يلهث راكضا نحوه باهتمام  » أسمع ماذا ؟ »

ــ  » من السماعتيين ‘ ألا تسمع شيئا عند التقاء الفأس بالجذع . »

بدأ الطبيب يفرك رقبته  » حسنا ‘ أظن …  » توقف ضاغطا شفته السفلى  » لا ‘ لست متأكدا .. لا يمكن التأكد … لا أفترض وضع السماعتيين ولا حتى ثانية بعد ضرب الفأس بالجذع . » كان يتكلم بسرعة وخشونة .

ــ  » نعم .. نعم .. ماذا سمعت ؟ »

ــ  » لا أعرف .. لا أعرف .. ربما انه صوت تكسسر فرع الشجرة . »

ــ  » ما مدلولاتها ؟ هل تعرف تماما ما مدلولاتها ؟  » سأل كلوزنر وهو ينظر بقسوة الى الطبيب .

ــ  » كيف يمكنني شرح ذلك والشجرة تتصدع فوقي ؟ علي أن أبتعد للحفاظ على حياتي .. « 

وبدا الطبيب عصبيا واستدار ليذهب  » حسنا .. علينا العودة .. والان تفهم كلوزنر الامر .

أضاف الرجل الصغير  » انظر  » و وجهه الناعم الابيض تملؤه الحمرة الان  » انظر .. عليك العناية بها  » . مشيرا الى الجرح الذي خلفه الفأس في الجذع .  » عليك العناية بها وبسرعة . »

ــ  » لا تكن أحمق  » قال الطبيب

ــ  » افعل كما قلت  » اعتن بها . » صوته يميل للغرابة وشيء من التهديد والفأس لا يزال بيده .

 » لا تكن أحمق .. لا يمكنني رعاية الخشب .. تعال ‘ دعنا نعود « 

ــ  » هكذا لا يمكنك رعاية الخشب ؟ »

ــ  » لا بالطبع .. لآ .. « 

ــ  » هل عندك مادة اليود في الحقيبة ؟ »

ــ  » نعم . »

ــ  » اذا … ادهنها باليود هكذا ستلسع . »

ــ  » لن نكون اغبياء ــ دعنا نعود للبيت وبعدها … « 

ــ  » ادهن الجرح باليود . »

وهنا راى الطبيب يدي كلوزنر تقبض بقوة على الفأس ‘ وما عليه الا الفرار الان ‘ وبالتأكيد لن يفعل ذلك . »

ــ » حسنا .. سأدهنها باليود . » فتح حقيبته وأخرج زجاجة اليود وقطع القطن ‘ اتجه نحو جذع الشجرة ‘ صب بعضا من اليود على القطن الصوفي ليفرك طرفي الجرح ‘ وعينه ترقب كلوزنر .. كان واقفا بلا حراك والفأس بين يديه يتابع عمل الطبيب  » هاهو .. لقد تم الامر .  » قال الطبيب

واقترب كلوزنر متفحصا وبعناية طرفي جرح الشجرة  » ستأتي غدا وتلق نظرة عليها .. أليس كذلك ؟ »

ــ  » طبعا … بالتأكيد . » أضاف الطبيب

ــ  » وهل ستضع مزيدا من اليود ؟ « 

ــ  » حسب الضرورة . »

ــ  » شكرا « .. قال كلوزنر خافضا فأسه وعلى وجهه ابتسامة عريضة تملؤها البهجة ‘ واقترب الطبيب مسرعا اخذا بيده قائلا  » تعال ‘ علينا الذهاب الان . » وعادا ادراجهما متمشيان بصمت وبهرولة .. لقد قطعا الحديقة العامة الى الطريق المؤدية للمنزل …

ترجمة واعداد فاطمة حسام الدين – جنيف سويسرا   في 14 اب 2008

Fantôme – قلعة الشبح

Par défaut

fantome

شبح القلعة

وصلت المعلمة ذلك اليوم إلى المدرسة فرحة وكان لديها مشروع ستعرضة علينا وأخبرتنا أن الأسبوع القادم سنزور قصرا في المناطق المجاورة … وبعد الظهر سنحتفل بعيد- الهلاوين عيد دكرى الأموات في الولايات المتحدة – داخل الصف ..

_ قفزنا فرحين … يا سلام !! وصلنا المدرسة الخميس التالي متنكرين أوليفيير تنكر هيكل عظمي وبينما جينيفيير أعدت شكل الشبح الأبيض في حقيبتها ؛ أما أنا لايتيسييا حققت رغبتي ووصلت المدرسة متنكرة بشكل ساحرة .

طبعا غارت جينيفيير مني وعلقت قائلة : ( لم تقل المعلمة أن نلبس ثياب التنكر ! )

_ لا تتدخلي في أموري !

_ غيورة !

_ أنت غيورة !!

_ وتبادلتا حركات الإستهزاء .. وتخاصمتا ..

وعلى إثر ذلك ، بقي أوليفيير صديقي العزيز إلى جانبي خلال فترة الزيارة .. كان القصر قديما جدا بأبراجه ، وشرفاته وحتى خنادقة وجسره المتحرك وكان ينتظرنا عند المدخل دليل سياحي اصطحبنا إلى غرفة الحرس وأعجبنا جدا بأسلحة الفرسان ، وأيضا المطبخ بفرنه الكبير الذي يستوعب طهي وعلا كاملا ، وكانت هناك طريقا ملتفة وأبراج مليئة بالشرفات الصغيرة التي ترمى منها السهام …

أخيرا قال الدليل : الآن أطلب منكم أن تكونوا هادئين سننزل إلى المخابئ كان يطلق عليها قديما الأماكن المهجورة .. حيث كان يترك فيها المساجين منسيين حتى الموت .. وأعطى كلا منا مصباحا يدويا وهبطنا سلما مظلما من سبع وسبعون درجة إلى أن وصلنا باب من الشبك الحديدي .. وهنا أخرج الدليل مفتاحا كبيرا ودلنا على حلقة مثبتة في الجدار لتثبيت سلسلة السجين .. ومن ثم تابع شرحه :

استخدمت هذه الزنزانة خلال الحرب الأخيرة حيث مكث فيها سجين حتى الموت وتقول الرواية أن شبحه كان يهيم كل عام في الأول من نوفمبر ( تشرين الثاني ) إلى أن قاطعته المعلمة قائلة : لكن غدا هو الأول من نوفمبر … فأجابها الدليل : لا تقلقي يا سيدتي لا يجول الشبح إلا ليلا !!

استفادت المعلمة من هذه المناسبة لتشرح لنا درسا مملا عن الحرب ، وهنا همست في أذن صديقي أوليفيير .. ( تعال معي ، سنزور بقية الزنزانات ، وفي طريقنا إليها كانت أنوار مصابيحنا تعكس ظلالها الكبيرة على الجدران المظلمة لتضيء المخابئ الرطبة والعميقة .. وعندما التفت شدني رؤوية فأر ..

ال .. ال.. شبح الش بح !! وصرخت بأعلى صوتي من الخوف ، كان خلفنا شبح كبير يحرك ذراعية وركضنا نحو الآخرين صائحين .. الش .. بح .. شبح السجين يلاحقنا !!   وعندها أصبح وجه الدليل شاحبا وصاح قائلا : اصعدوا بسرعة ! … وأخذنا نتدافع كالمجانيين لنصعد درجات السلم ال سبع والسبعون درجة .. ما هذا الرعب يا إلهي !! ووصلنا سالمين إلى مطبخ القصر أخيرا .. ( آه يا للسلامة )… وفي اللحظة نفسها سمعنا صرخة مدوية تجمد الدماء في العروق قادمة من الزنزانة .. النجدة ! النجدة ! .. ( إنني مسجونة ) وكان ذلك صوت المعلمة … لقد أغلق الدليل السياحي الباب الحديدي خلفة بسرعة عندما

انتابة الخوف .. وعلى الفور ودون تردد تناول مصباحة وأخرج المعلمة.. كانت المسكينة شاحبة اللون وترتجف قدماها خوفا وعلى وشك البكاء … وعندما التفينا حولها لنخفف عنها ونواسيها بقولنا : .. لا تبكي .. ليس الأمر صعبا لم ننساك إلى الأبد في الزنزانة … واقترب منها أوليفيير مداعبا ومتوددا .. فهو ابنها وإنه لأمر طبيعي … و بعد ظهيرة ذلك اليوم ، عدنا إلى المدرسة.. وكما كان متوقعا احتفلنا بعيد الهلو وين .

ارتدى أوليفيير شكل الهيكل العظمي .. وجينيفيير ثياب شكل الشبح .. وكان بياض غطاء الشبح موسخا وكأن السجين المنسي في الزنزانة هو جينيفيير .. ولاحظت أني أرقبها بعين ثاقبة وهذا ما أزعجها … وبادرت قائلة بصوت منخفض : أقسم وأعدك … لن أقل لأحد وسنكون أصدقاء حقا .. ولن أقل لأحد .

هذا ما تستحقة جينيفيير .. ومهما يكن الأمر لم تصدق المعلمة .. حيث مذ حدثت هذه القصة في القصر تعتقد المعلمة .. حقا بوجود الأشباح ..

ترجمة فاطمة الحسامي – عن قصة للأطفال

Le Manteau – المعطف

Par défaut

manteau

   المعطف

قصة مترجمة عن الأنجلزية من اعداد فاطمة الحسامي

 

يشغل السيد بيكسبي وزوجته شقة صغيرة في مدينة نيويورك ‘ انه طبيب أسنان يكسب ما يكفيه من الدخل والسيدة بيكسبي نشيطة واجتماعية .

من بعد ظهيرة يوم الجمعة من كل شهر وكالمعتاد تأخذ السيدةبيكسبي القطار من محطة بنسلفانيا لتذهب الى بالتيمور لزيارة عمتها العزيزة تقضي عندها الليلة لتعود الى نيويورك في اليوم التالي لتحضر العشاء لزوجها ووافق السيدبيكسبي على ترتيباتها هذه باستحسان لَمّا يوافقه . يعرف جيدا عمتها مود انها تعيش في تايمور وزوجته مولعة بها وبالتأكيد سيكون الرفض غير معقولا حيث لا لقاءات ودية لكلتاهما … وبادرها السيد بيكسبي قائلا  » لا تتوقعي حضوري على الاطلاق  »

ــ  » بالطبع ياعزيزي .. كل ما في الامر انها عمتي وليست عمتك  » أجابته السيده بيكسبي  » يبعدكم ‘ ويسعدكم ..! »

كانت زياراتها لعمتها مجرد مبرر مناسب للخروج والهدف الحقيقي لرحلاتها هذه زيارة رجل محترم معروف بأنه كولونيل وتقضي قسطا طويلا من وقتها بصحبته في بالتيمور .

كان الكولونيل ثريا ‘ ويعيش في بيت جميل بطرف البلدة عير متزوج ولا عائلة لديه عنده عدد من الخدم ويمتع نفسه بممارسة رياضة الصيد وركوب الخيل حين غياب السيدة بيكسبي . ودامت هذه الصداقة المحببة بينهما‘عام بعد عام ‘ دون أية مشكلة يتقابلان اثنى عشرة مرة في السنة ــ ليس في الحسبان الا ما ندر ــ انهم لا يدعون الملل يتخلل علاقتهما والعكس صحيح .. وكلما طال الانتظار مازادهما الا ولعا بالاخروبعد كل بعاد يصبح اللقاء أجمل ودام الحال على ما عليه مدة ثمان سنوات ..

 

قبل عيد الميلاد كانت السيدة بيكسبي تنتظر القطار عند محطة بالتيمور ليعيدها الى نيويورك ــ انها زيارة تختلف عن سابقاتها انتهت بأكثر مما اعتادا من تحبب . كانت السيده بيكسبي طالما تشعر بالسعادة اذ ان صحبة الكولونيل تجعلها مشرقة هذه الايام فللرجل ما يمكّنه من اعطائها ذلك انها سيده لها خصوصية في ذاته ..

وكم الحال مختلف عمّا هو عليه في البيت ! فطبيب الاسنان زوجها ــ لدّيه ما يجعلها تشعر بالالم المتواصل لاسنانها وكأنها تسكن في قاعة انتظار بين المجلات والصحف . صوت بجانبها قال :  » طلب مني الكولونيل أن أعطيك هذه . » استدارت لترى ويلكنز ‘ احد الخدم عنده انه رجل ضئيل اعتلى الشيب رأسه ــ سلمها علبة كبيرة مسطحة بين ذراعييها .

ــ  » ياللسماء !  » قالت بصوت مرتفع  » ما هذه العلبة الكبيرة ! ماذا يوجد فيها يا ويلكينز ؟ هل يوجد رساله ؟ هل مرفقة برسالة ؟ »

ــ  » لا من رسالة  » قال الخادم مبتعدا ..

وحالما صعدت القطار … حملت السيدة بيكسبي الصندوق الى غرفة السيدات وأقفلت الباب . كم كان ذلك مبهجا ! هدية الميلاد من الكولونيل ! وبدأت تحل الخيط … سأراهن بأنها ثوب  » قالت لنفسها وربما « اثنان  » ويتوقع أن تكون مجموعة كاملة جميلة من الثياب الداخلية لن ألق نظره لارى ما في داخلها ‘ أود أن أتحسس ما حولها محاولة مني معرفة ما هي ــ وسأحاول معرفة حتى لونها وبالضبط شكلها ‘ وكم ثمنها أيضا ..  » وأغمضت عيناها ورفعت غطاء الصندوق ببطء وضعت يدها فيه وكان يعتليه بعضا من الاوراق تشعر بها وتألف صوتها بالاضافة الى بطاقة وظرف وشيء من هذا القبيل ..

 

لا بأس من تجاهل ذلك وبدأت تتلمس ما تحتها لتصل اليه بتأن ..  » ياالهي ! » ارتفع صوتها فجأة  » هل يمكن أن يكون حقيقة ؟ »

حدقت بالمعطف ومسكته لترفعه من الصندوق وكان لمعطف الفرو صدىَ رائع عند اخراجه من الورق . عندما وضعته رأته كاملا رائعا للغاية وهنا تنفست الصعداء ..

 

لم ترقط فراء كهذا من قبل ــ انه فراء ثعلب ‘ اليس كذلك ؟ نعم بالطبع لكن ما أجمل هذا اللون ! كان الفراء أسوداّ نعم للوهلة الاولى ظنت أنه أسود ولكن عندما حملته قريبا من النافذة شاهدت مسحة من اللون الازرق تلامسه .. غني متعمق بالازرق ..

 

ما كلفته ياترى ؟ بالكاد تجرؤ التخمين . أربعة .خمسة .. ستة ألاف دولار ؟ ومن الممكن أن يكون أكثر ..

 

لم تمل النظر فيه وفي حال كهذا كم تستطيع من الانتظار حتى ترتديه ؟ خلعت بسرعة معطفها الاحمر كانت تتنفس بسرعة ‘ ولا تتمالك ذلك ‘ عيناها محدّقة فيه . لكن ياالهي ! ما مشاعر هذا الفراء عندما يلبسها ؟ انه خصيصا ِلها ‘ وكانت أغرب المشاعر تمتلكها نظرت في المراة كان رائعا وقد تغيرت كامل شخصيتها فجأة وبشكل كامل ــ بدت رائعة جميلة غنية مثيرة في ذات الوقت …ناهيك عن القوة التي اكسبها اياها فهي تستطيع الذهاب فيه الى كل مكان تريد والناس سيتقربون منها وحولها كالارانب وكله كان لمجرد الاطراء !

 

التقطت السيدة بيكسبي الظرف كان لا يزال ملقى في الصندوق وفتحته لتسحب رسالة الكولونيل :  » سمعتك مرة تقولين انك تحبين الفراء لذا أخذته لك وقالوا لي انه من الانواع الجيدة ‘ إقبليه من فضلك مع تمنياتي واخلاصي كهدية الوداع وذلك لاسباب شخصية ليس بامكاني رؤويتك بعد الان ــ وداعا وحظا سعيدا … « 

حسنا !

تخيّل ذلك ! حين شعورها بالسعادة

لن يرها الكولونيل بعد اليوم .. يالوقع هذه الكلمات !!

ستفتقده للغاية .

وببطء بدأت السيدة بيكسبي تداعب معطف الفرو الناعم الاسود .. قد ضاع شيئا منها لكن ربحت أخر ..

 

 

قولي لهم بأن عمتك اللطيفة الكريمة قد قدمته لك يوم الميلاد .. وفجأة اختفت الابتسامة من وجهه السيده بيكسبي .  » إنه لرجل مجنون  » ارتفع صوتها قائلا  » ليس لعمتي مود مثل هذه النقود ليس بامكانها إعطائي هذا  »

لكن إذا ما كان لعمتك أن تعطيه فمن إذا ؟ يا إلهي ! وفي لحظات بهجتها بالمعطف وارتدائه نست قطعيا هذه التفاصيل المهمة … »

 

ستكون في نيويورك خلال بضعة ساعات ‘ وبعدها بعشرة دقائق ستصل المنزل ليستقبلها زوجها ورجل كسيرل يحيّا في العالم المعتم لنخر الاسنان وتعبئتها ومعالجة جذورها بالطبع سيبدأ بطرح أسئلته حال عودتها الى البيت بعد قضاء عطلة نهاية الاسبوع ومرتدية معطف من الفراء الباهظ الثمن …

 » هل تعلم بما أفكر ؟  » قالت لنفسها  » اعتقد أن الكولونيل فعل ذلك هدفه تحويلي الى مجنونة » ــ انه يعلم جيدا أن عمتي مود ليس لديها من النقود لتبتاع لي معطف كهذا ويعلم أني لا أستطيع الحفاظ عليه . » هذا ما قالته لنفسها وان الفكرة التي تراودها الان عودتها الى البيت مرتديته اكبر من تتحملها! السيدة بيكسبي .ــ

 

 » علّي الحفاظ على هذا المعطف  » قالت بصوت مرتفع  » علّي الحفاظ عليه ! علّي الحفاظ عليه ! » حسنا يا عزيزتي ـ ستحتفظي بالمعطف ـ لا تقلقي اجلسي مكانك واهدئي وعليك التفكير بالامر ــ انك انسانه ذكيه أليس كذلك ؟ لقد لقد خدعته من قبل وليس بمقدور الرجل أن يرى أبعد من نهاية أدوات عمله لذا اجلسي مكانك وفكري ملّيا عندك ما يكفيك من الوقت …

بعد ساعتين ونصف نزلت السيدة بيكسبي من القطار في محطة بنسلفانيا ومشت مسرعة في طريقها وكانت ترتدي معطفها الاحمر ثانية وتحمل الصندوق بين ذراعيها وأشارت لسيارة أجرة بالتوقف  » ايها السائق  » نادت  » هل تعرف محل لبيع الاغراض الثمينة قريب من هنا ؟  » نظر الرجل اليها من خلف مقوده وأجاب  » الكثير منهم في هذه المنطقة  » ــ

ــ  » قف عند أول بائع من فضلك ؟  » ثم ركبت السيارة وابتعدا … وفي الحال وقفت السيارة عند محل لبيع الاغراض الثمينة .

ــ  » انتظرني من فضلك  » قالت السيدة بيكسبي للسائق لتدخل المحل التجاري ..

ــ  » نعم ؟  » قال صاحب المحل من زاوية معتمة داخل المحل

ــ  » أه ‘ مساء الخير  » أجابت السيده ومن ثم بدأت تحل ربطة الصندوق  » أليس غباء مني … لقد ضيعت حقيبة يدي وبما أنه يوم سبت فان جميع البنوك مغلقة حتى يوم الاثنيين وببساطة علّي أن أحوز على بعض من النقود خلال عطلة نهاية الاسبوع إنه معطف غالي الثمن لكني لا أطلب الكثير ‘ أريد أن أعيره ليومين مقابل مايكفيني لبداية الاسبوع . انتظر الرجل دون كلام ‘ لكن عندما سحبت الفراء من

 

 

 

الصندوق وسمحت لهذا الجميل الثمين التوّضع على طاولة الحساب ‘ اقترب لينظر

إليه والتقطه ليحمله أمامه متأملا .. ومن ثم تابعت  » لو عندي ساعة أو خاتم لاعطيتك عوضا ‘ لكن ليس لديّ سوى هذا المعطف وباعدت أصابعها لتريه ما لديها … يبدو     جديدا  » قال الرجل مداعبا الفراء الناعم ..

 » اه .. نعم لكن كما قلت لك .. أريد استدانة ما يكفيني من النقود حتى يوم الاثنين .. ما رأيك ؟ اود خمسين دولارا  »

 » سأقرضك خمسين دولارا  » ــ  » انه يستحق خمس مائة مرة أكثر من ذلك ‘ لكن أعلم انك ستعيره الكثير من الاهتمام لحين عودتي . » ذهب الرجل الى الدرج وأخرج بطاقة ليضعها على طاولة الحساب لها خط طولي مثقب في منتصفها يمكن تمزيقها الى قطعتين متماثلتين تماما ..

ــ  » الاسم ؟  » سأل

ــ  » دع ذلك ‘ والعنوان أيضا  » شاهدت انتظار الرجل .. وكذا القلم ينتظر على الخط المنّقط . لا لزام عليك كتابة الاسم والعنوان أليس كذلك ؟  » هزّ الرجل رأسه وحرّك قلمه للخط الذي يليه ..

ــ  » لا أحب ذلك ‘ انه أمر شخصي جدا  »

ــ  » إذا عليك أن تحتفظي بالبطاقة  »

ــ  » لن أضيّعها »

ــ  » هل أنت على يقين بأن أي شخص يحمل هذه البطاقة يستطيع المطالبة بالمعطف ؟  »

ــ  » نعم اني على يقين  »

ــ  » هل تودي كتابة تفاصيل أخرى ؟ »

ــ  » لا لزام للمواصفات شكرا . ليس من الضروري , ضع المبلغ الذي طلبته فقط . » توقف القلم ثانية منتظرا على الخط المنّقط بجانب كلمة (مواصفات ).

« أعتقد أنه عليك وضع المواصفات ‘ فهي تساعد دائما في حال رغبت بيع البطاقة ‘ ألا تعلمين ذلك ؟ أحيانا تحتاجين لبيعها . « 

ــ  » لآ أود بيعها  »

ــ  » نضطر لفعل ذلك أحيانا كغالبية الناس  »

ــ  » انظر  » أضافت السيده بيكسبي  » لست فقيرة ان كنت تعني ذلك بكلامك ‘ الامر ببساطة أني أضعت حقيبتي ‘ هل فهمت ؟ « 

ــ  » انه معطفك  » قال الرجل وهنا طرقت ذهن السيده بيكسبي فكرة غير محببة  » قل لي … ان لم أضع المواصفات على البطاقة كيف لي التأكد بأنك ستعيد لي المعطف ولن يكن شيء اخر عند عودتي الى المحل « .

ــ »يحصل ذلك في كتاب القصص  »

ــ  » كل ما أقتنيه الآن رقم فقط ومن المتوقع فعليّا أن تسلمني أي معطف قديم تريد أليس كذلك ؟  »

 

ــ  » أتريدين وضع المواصفات أم لا ؟  » سأل الرجل

ــ  » لا إني أثق فيك  » أجابت

كتب الرجل خمسون دولارا مقابل كلمة (قيمة) على القسيمتين من البطاقة ومن ثم قطعها ابتداء من الخط المنصّف وأعطى قسيمة للسيده بيكسبي وعدّ لها عشرة أوراق ماليّه من فئة الخمسه والفائده على المبلغ ثلاث سنتا شهريا  » قال الرجل

ــ  » حسنا شكرا ‘ ستهتم به أليس كذلك ؟ » لم يجب الرجل .. واستدارت السيده لتخرج من من المحل حيث تنتظرها سيارة الاجرة وخلال عشرة دقائق كانت في البيت .

ــ  » عزيزي  » قالت وهي تنحني لتقبل زوجها  » هل اشتقت لي ؟ »

وضع السيد بيكسبي الجريده اليوميه المسائية ونظر الى الساعة في معصمه . »

ــ  » أنها الساعة السادسه واثنى وعشرون دقيقه  » قال  » تأخرت قليلا أليس كذلك ؟  » أعلم وذلك بسبب تلكم القطارات .. أن عمتي مود ترسل حبها كالمعتاد اني بحاجة الى بعض الشراب وأنت ؟  » طوى زوجها جريدته برتابه وذهب الى البار ( خزانة المشروبات ) وبينما بقيت زوجته في منتصف الغرفة ترقبه باهتمام وقد فاض انتظارها… ظهره اليها ومنحنيا ليعيّر الشراب في الكأس ووجهه قريب من الحد المطلوب ينظر فيه وكأنه فم الصابر ــ  » انظري ما اشتريت للعيّار  » قالها وهو يناولها الكأس المملوء .

ــ  » استطيع إيصالها لآخر قطرة مع هذا المقياس « .

ــ  » يا عزيزي .. فكرة ذكية . »

قالت لنفسها من واجبي محاولة تغيّر زيّه في اللباس …بذاته كلها حمقاء قد كانوا في تلكم الايام رائعين هذه البدلات القديمة الزيّ والسراويل الضيقّه في عصرنا تبدو كلها حمقاء .. عليه ان يكون من وجوه مجتمع مغاير ليرتدي زيّ كهذا ‘ وببساطة سيرل ليس لديه هذا الاهتمام . والواقع انه يستقبل في مكتبه مرضى سيدات وهو مرتديا معطفه الابيض مفكوك الازرار ولهذا يسهل عليهم رؤية ما تحته تقريبا وعليكم التفسير وبطريقة او بأخرى كان واضحا ما تعنيه طريقته في اللباس . لكن السيده بيكسبي تعلم جيدا أنه لا يعني ذلك .

ــ  » شكرا ياعزيزي  » قالتها وهي تأخذ كأس الشراب من يده وتأخذ مكانا في الصالون واضعه حقيبه يدها على ركبتها ..ــ  » كيف أمضيت الليلة الماضية ؟ »

ــ  » بقيت في مكتبي ‘ وأنجزت بعض الاعمال ‘ ومنها حساباتي حتى هذا التاريخ. »

ــ  » ان الاوان ياسيرل أن تدع مثل هذه الاعمال لغيرك ان لديك الكثير من العمل يفوق هذا . »

ــ  » أفضل أن أعمل كل شيء وبنفسي . »

ــ  » أعلم ذلك ياعزيزي وهذا رائع ‘ لكن لا أريد أن ترهق نفسك . لم تلك الامرأه بلتيني لا تقوم باجراء الحسابات ؟ أليس جزءا من عملها ؟

ــ  » انها تعمل ذلك ‘ لكن عليّ ان أضع الاسعار لانها لا تفرق بين الزبون الغني وذلك الفقير . »

ــ  » انه شراب كامل المواصفات  » قالت السيده بيكسبي وهي تضع كأسها على طاولة بجانبها  » كامل المواصفات بكل ما في الكلمة من معنىَ » قالت السيده بيكسبي وفتحت حقيبة يدها وكأنها تبحث عن شيء  » اه انظر  » قالت بصوت مرتفع عند رؤويتها للبطاقة  » نسيت أن أريك هذه ‘ وجدتها للتو على مقعد السيارة (مرقمّة) احتفظت بها ‘ وأخذت الكثير من اهتمامي . » ثم سلمت هذه القطعة الصغيرة من الورق الاسمر لزوجها ‘ أخذها بين أصابعه وبدأ يتفحصها بتمعن وكأنهامسأله من عمله « .

ــ  » هل تعرفين ما هذه ؟ »قال بهدوء

ــ  » لا ياعزيزي لا أعلم . »

ــ  » انها بطاقة ائتمان . »

ــ  » ماذا ؟!بطاقة من محل لشراء الاغراض الثمينه ‘ وهنا اسم وعنوان المحل . »

ــ  » ياعزيزي خيبت املي ‘ تمنيت لو تكون بطاقة للمشاركة في رهان سباق الخيل أو شيء من هذا القبيل . »

ــ  » لا .. ولم الخيبة  » قال سيرل بيكسبي ..  » في الحقيقة يمكن أن يكون الامر أكثر اقناعا. »

ــ لم هذا الافتراض ياحبي ؟ » وبدأ يشرح وبالتفصيل كيفية العمل في حال اقتناء بطاقة من محلات بيع الاغراض الثمينة ‘ وأيَّ منا بامكانه المطالبة بذلك الغرض . أنصتت اليه بروّية حتى أنهى كلامه ..

ــ  » هل تعتقد انها تستحق المطالبة؟ » سألته

ــ  » أعتقد أنه يستحق البحث عنه ــ هل ترين القيمه خمسون دولار المدوّن هنا ؟ هل تعرفين ما تفسير ذلك ؟ »

ــ  » لا ياعزيزي ما تفسير ذلك ؟ »

ــ  » والتفسير .. ان الغرض الذي في الحسبان هو في غالبية الامر وبالتأكيد غالي الثمن . »

ــ  » وتعني بذلك أنه يستحق خمسون دولارا ؟ »

ــ  » وأكثر من خمسمائه . »

ــ  » خمس مائه !! »

ــ  » لم تفهم بعد . .  » قال    » أن محل شراء الاغراض الثمينه لا يعطيك أكثر من عشرة بالمائه من قيمته . »

ــ  » ياللسماء ! لم يخطر لي ذلك . »

ــ كثير من الامور لا تعرفينها ياعزيزتي ‘ والان اصغي اليّ : بما أنه لا يوجد عنوان واسم صاحب الغرض …  »

ــ  » لكن بالتأكيد يوجد الدليل لمعرفة صاحب الغرض . »

ــ  » لا تعبئي لذلك ‘ غالبا ما يفعل الناس كذلك ‘ يذهبون الى محل لبيع الاغراض الثمينه ولا يودون أحد المعرفه ‘ يخجلون من هذا الامر .  »

ــ  » ونهاية الامر هل تعتقد أننا نستطيع الاحتفاظ بالبطاقة . »

ــ « طبعا نستطيع الاحتفاظ بها .. انها الان بطاقتنا . »

ــ  » تعني بطاقتي  » قالت السيده بيكسبي بشدة  » وجدتها! »

ــ  » يا عزيزي ‘ ما المسألة ؟ المهم في الامر انه بامكاننا الذهاب والمطالبة بالغرض مقابل خمسون دولارا فقط ‘ ما رأيك ؟. »

ــ  » أه ــ شيء مضحك !  » ارتفع صوتها  » اعتقد ان الامر مبهجا َ وخاصة عندما لا نعلم ما هو الشيء ‘ ممكن أن يكون أي شيء .. أليس هذا صحيحا َ‘ سيرل ؟ أي شيء على الاطلاق ! »

ــ  » بالتأكيد ممكن ‘ على الغم من احتمالية كونه أما خاتم أو ساعة . »

ــ  » لكن ! كم سيكون الامر رائعا فيما لو كان شيئا قيّما َ حقاَ! »

ــ  » لا يمكننا معرفته الآن وما علينا الاّ الانتظار والترقب. « 

ــ  » اعتقد أنه غرض رائع ‘ أعطني البطاقة … سأذهب صباح يوم الاثنين باكرا لآجده ! »

ــ  » أظن من الافضل عليّ فعل ذلك . »

ــ  » اه ! لا  » قالت بصوت مرتفع  » دعني أفعل ذلك ! »

ــ  » لا أعتقد ‘ ساخذه وأنا في طريقي الى العمل . »

ــ  » لكنها بطاقتي .. دعني من فضلك يا سيرل ! لم ستستلّم الامر كله ؟ »

ــ  » لا تعرفين هذه المحلات ياعزيزتي من الممكن أن تخدعي . »

ــ  » لن أخدع‘ بكل نزاهة ‘ لن أخدع أعطني البطاقة من فضلك . »

ــ  » أضافة على ذلك .. يجب أن يكون معك خمسون دولارا  » قال ذلك مبتسما

ــ  » عليك ان تدفعي خمسون دولارا عدّاَ قبل أن يعطوك الغرض . »

ــ  » عندي ما يلزم على ما اعتقد . » قالت

ــ  » أود لو أنك لا تتعاملي بها ‘ إن كان الامر لا يقلقك . »

ــ  » لكن يا سيرل ! أنا وجدتها إنها ليّ ‘ مهما كانت قيمتها إنها لي ّ .. أليس هذا صحيحا ؟  »

ــ  » طبعا لك .. لا من مسبب للانزعاج . »

ــ  » لست منزعجة مهتمة … هذا كل ما في الامر .. »

ــ  » أعتقد انه لم يخطر في بالك أن الغرض يمكن أن يكون خاص بجنس الذكور . ليس فقط النساء يذهبن الى محل بيع الاغراض الثمينة … تعلمين ذلك !  »

ــ  » في هذه الحالة ‘ سأعطيك إياه هدية في عيد الميلاد  » قالت السيده بيكسبي متكرّمة .

ــ  » بكل سرور .. لكن في حال كان الغرض خاص بجنس المرأة ‘أريده لي ّ . اتفقنا ؟ »

ــ  » لهذا صدىَ جميل .. لم لا تأت معي عندما سأحضره. »

كانت السيده بيكسبي ستجيب بالموافقة لكنها توقفت لبرهة ‘ لا تود أن يحيّها صاحب المحل بوجود زوجها على أنها الزبونه الوادعة .

ــ  » لا ..  » أجابت بتأن  » لآ أعتقد ذلك.. هل تعلم سيكون الامر أكثر بهجة في حال بقيت وانتظرت في البيت ‘ اه … لكن امل ألا يكون غرضا لا يناسب كلانا ! »

ــ  » يوجد احتمال هنا  » أضاف قائلا  » إن لم يكن يستحق الخمسون دولارا لن اخذه . »

ــ  » لكنك قلت إنه يستحق لا يقل عن خمس مائة دولار . »

ــ  » متأكد للغايه ‘ لا تقلقي . »

ــ  » اه سيرل لا أطيق الانتظار ‘ أليس الامر مبهجا ؟  »

ــ قال  » انه ممتعا  » و واضعا البطاقة في جيبه  » لا شك في ذلك . »

 

أخيرا .. انه يوم الاثنين وبعد تناول طعام الفطور وصلت السيده بيكسبي مع زوجها الى الباب لتلبسه معطفه .

 

ــ  » لا تعمل لساعات طويلة اليوم ياعزيزي ‘ كن الساعة السادسه في البيت  » أضافت قائلة

ــ  » امل ذلك . »

ــ  » هل سيكون لديك الوقت لتذهب الى محل لشراء الاغراض الثمينة . » سالته

ــ  » يا إلهي ‘ نسيت الامر كله .. ساخذ سيارة وأذهب الآن إن المحل في طريقي للعمل . »

ــ لم تفقد البطاقة .. أفقدتها ؟  »

ــ  » لآ امل ذلك  » قال وهو يتلمسها في جيبه  » لا … ها.. هي  » .

ــ  » هل لديك ما يكفي من النقود ؟  »

ــ  » نعم  »

ـــ يا عزيزي  » قالت واقفه قريبة منه لتقيّم ربطة العنق والتي كانت مستقيمة .

ــ  » أن حصل وكان غرضا جيدا وشيء تعتقد أنه يعجبني ‘ هل تتصل بيّ فورا حال وصولك الى المكتب .

ــ  » إن أردت ذلك ‘ فليكن . » «  »

ــ  » هل تعلم .. أود أن يكون الغرض مناسبا لك ياسيرل ‘ أود كثيرا أن يكون لك . »

ــ  » هذا من كرمك ياعزيزي والآن عليّ الاسراع . »

 

وبعد حوالي الساعة عندما رن جرس الهاتف ‘ كانت السيدة بيكسبي في الغرفة وركضت مسرعة لتاخذ السمّاعة حتى قبل نهاية الرّنة الاولى .

ــ  » حصلت عليه  » قال

ــ  » حصلت .. اه .. سيرل ما هو ؟ هل شيء جيد ؟  »

ــ  » جيد  » أجاب     « انه رائع ‘ انتظري لمّا تريه ستضعفين ! »

ــ  » يا عزيزي قل لي ما هو ؟ بسرعة . »

ــ  » محظوظة .. هكذا انت محظوظة . »
ــ « انه لي .. بالنتيجة  »

ــ « طبعا لك بالرغم أني لم أدرك كيف يمكن دفع خمسون دولارا فقط لمحل شراء الاغراض الثمينة . »

ــ  » إنه مجنون  »

ــ « سيرل قل لي لا أستطيع التحمل. « 

ــ » سيصيبك الجنون لدى رؤيته . »

ــ  » ما هو ؟  »

ــ  » احزري ما هو . » توقفت السيدة بيكسبي ‘ انتبهي !قالت لنفسها انتبهي جيدا الآن !

ــ  » خاتم ماسي ؟ » قالت

ــ  » خطأ. »

ــ  » ما هو إذا ؟ »

ــ  » سأساعدك ‘ انه لترتديه . »

ــ  » شيئ لارتديه؟ .. تود أن تقول قبعة ؟ »

ــ  » لا .. ليست قبعة . » قال ضاحكا .

ــ  » سيرل .. لم لا تخبرني ؟ »

ــ  » لاني أود أن أتركها مفاجأة ‘ سأحضره للبيت معي هذا المساء . »

ــ  » لا .. لن تفعل ! » قالت بصوت مرتفع  » سانزل حالا لاخذه . »

ــ  » أفضل أن لا تنزلي . »

ــ  » لا تكن .. أحمق يا عزيزي . لم لا ات . »

ــ  » إني مشغول للغاية .. تأخرت نصف ساعة عن عملي . »

ــ  » إذا ساحضر ساعة تناول الغذاء ‘ حسنا ؟ »

ــ  » ليس لديّ فرصة للغذاء .. اه حسنا ! اتي في الواحدة والنصف بينما اتناول شطيرتي .. وداعا َ. »

 

وصلت السيدة بيكسبي في الساعة الواحدة ةالنصف تماما الى مكان العمل .. عندما رنت الجرس فتح زوجها الباب بنفسه ‘ مرتديا معطف الطبيب الابيض .

 

ـ  » اه سيرل اني سعيدة للغايه . »

ــ  » لزاما عليك .. انك محظوظة هل تعلمين ذلك ؟ وقادها عبر الممر المؤدي الى الغرفة . »

ــ  » اذهبي وتناولي طعام الغذاء.. يا انسه بلتيني . » قال للسكرتيرة .. والتي كانت مشغولة بترتيب أدوات العمل  » تستطيعين انهاء كل ذلك حال عودتك . » ومن ثم انتظر حتى غادرت المكان . مشى الى الخزانه حيث اعتاد وضع ملابسه وقف أمامها مشيرا بإصبعه :  » إنه هنا . » ثم قال :  » والان أغمضي عينيك ! »

 

وهكذا فعلت السيده بيكسبي ما قيل لها ــ ثم أخذت نفسا عميقا وحبسته لفترة من الصمت استطاعت من خلاله سماعه يفتح باب الخزانة وكان صوتا ناعما عند سحبه لذلك الغرض من بين المجموعة المعلقة …

 

ــ  » حسنا .. بامكانك فتح عينيك ! »

ــ  » لا أجرؤ..  » قالت ضاحكة ..

 » هلمي .. انظري ! » فتحت احدى عينيها قليلا لما يكفي أن ترى منظرا معتما مبهما لرجل يقف لابسا معطفه الابيض ويرفع شيئا في الهواء ..

ــ  » فراء ؟  » ارتفع صوته  » فراء حقيقي ! »

وحال سماعها للكلمة السحرية فتحت عينيها بسرعة وفي ذات الوقت تقدمت فعليّا لتمسك المعطف بين ذراعيها .. لكنه لم يكن معطفا كان مجرد فراء أحمق وفي يد زوجها علامة معلقّه كانت على ياقته العليا ــ  » انظري ! » قال ملوحا بها أمام وجهها .. .. وضعت السيده بيكسبي يدها على فمها وبدأت تتراجع .. ساصرخ قالت لنفسها أعرفها سأصرخ!!

ــ  » ما الامر ياعزيزتي ؟ألم تعجبك ؟  » ثم توقف عن التلويح ووقف ينظر اليها منتظرا منها تعليقا .

ــ  » لم الايجاب . » قالت متمهلة  » أعتقد بأنها .. ظريفة حقا جميلة

ــ  » لقد أخذت بأنفاسك تماما .. أليس كذلك ؟ »

ــ  » نعم نوعية جيدة للغاية » قال  » لون مفضل أيضا  » هل تعلمين كم سيكون سعره في المحل ؟من مائتين الى ثلاثة مائه دولار على اقل تقدير . »

ــ  » لا أشك في ذلك . » يوجد جلدين اثنين ضيقان ويبدو أنهما متسخين ولا يزالان يحتفظان برؤوسهما وأقدامهما متدليّة أحدهما وصل الى النهاية والاخر ينتظرها قليلا .. ــ  » جربييه هنا . » مال مقتربا وواضعا إياه حول عنقها وخطى مبتعدا ليظهر إعجابه .. ــ  » تمام ! حقا يناسبك قلة هم من يقتنون الفراء ياعزيزتي .. »

ــ  » لا .. لا يناسبني  »

ــ  » من المفضل أن تدعيه عندما تذهبين الى السوق ‘ وإلا سيعتقدوا بأننا أغنياء ويحملونا أضعافا .. »

ــ » سأحاول ‘ تذكر ذلك ياسيرل ! »

ــ  » أخاف ألآ تتوقعي شيئا اخر ليوم الميلاد ! خمسون دولارا أكثر مما سأنفقه لهذه المناسبة . »

 

استدار مبتعدا ليذهب الى المغسلة وبدأ يغسل يديّه :  » اذهبي واشتري لنفسك طعاما لا ئقا الآن ! ياعزيزتي .. سأحضرك بنفسي حال خروجك ‘ لكن لديّ رجل عزيز (غورمان) في غرفة الانتظار عنده مشكله في أسنانه الاصطناعيّه

 

تحركت السيده بيكسبي نحو الباب .. سأقتل محل شراء الاغراض الثمينه !! قالت لنفسها .. سأعود الى المحل هذه الدقيقة وسأرمي هذه التعليقه المعدنيه في وجهه وإذا ما رفض إعادة المعطف سأقتله !!

 

ــ هل أخبرتك بأني سأعود متأخرا الى البيت هذه الليلة . » قال سيرل بيكسبي وهو يغسل يديّه ومن المحتمل أن أكون في الثامنه والنصف على الاقل كما يبدو مجرى الامور وربما حتى التاسعة . »

 

ــ  » نعم حسنا ! وداعا !  » وضربت الباب خلفها .. وفي هذه الاثناء جاءت السكرتير ه الآنسه بلتيني عبر الممر مرورا بها وفي طريقها للغذاء ..

 

ــ  » ألم يك يوما سعيدا ؟ » قالت الانسه بلتيني بينما تمر بها وتنير وجهها ابتسامة.كانت تختال من الفخر والثقة وظهرت وكأنها الملكة تماما كملكة في فرائها الاسود الجميل والذي اعطاه يوما ما الكولونيل الى السيده بيكسبي .             

للكاتب رولد اهل

 

ترجمت من الانكليزيه ( المعطف ) 9 . 10 2008

 

فاطمة الحسامي

Natation – السباحه

Par défaut

natation3x3

                             السباحة                           

قصة مترجمة عن اللأنجلزية من اعداد فاطمة الحسامي

في صباح اليوم الثالث هدأ البحر وخرج المسافرون حتى التعب منهم والذين لم نرهم منذ يوم ابحارها ‘ ليتوجهوا الى سطح السفينة وجلسوا هناك ووجوههم نحو شمس يناير الشاحبة .

 

كانت الرحلة قاسية للغاية في اليومين الاولين الى أن حل الهدوء ورافقه الشعور بالراحة جعل ركاب السفينة أكثر تقربّا . ومع اقتراب المساء كان قد قضى المسافرين لاكثر من أثنى عشره ساعة في جو جميل وبدؤوا يشعرون بالقوة ….. في تمام الثامنة من تلك الليلة كانت غرفة العشاء مليئة بالناس يأكلون ويشربون مع البحارة . ظهرت ملامح الثقة والخبرة عليهم … وما كادوا لينتهوا من تناول الوجبة ‘ حتى كانت الحركة الانسيابية لاجسادهم على مقاعدهم , دليل على أن السفينة قد بدأت تدور ثانية … لطيفة في البداية ‘ بطيئة ‘ متكاسلة تتكئ على طرف ومن ثم على الاخر مما يكفي للضياع المفاجئ لاصوات المرح في الغرفة … وبعضا من المسافرين ينظرون من خلال أطباقهم وبانتظار لا يخلو من التنصت والترقب للاجواء المرحة … مبتسمين بعصبية ‘ ونظرات الخوف في عيونهم … بعضهم هادئ للغاية وبعضهم الاخر راض تماما وعلى الملاْ ‘ يجعل من الطعام والطقس موضوع نكات لكي يظهر المفارقات مع   أولئك الذين بدؤوا يشعرون الملل والتعب .

 

وبدأت تتسارع حركة السفينة شيئا فشيئا وقد تلاحظ قوتها بعد خمس أو ستة دقائق فقط من دورانها وهي تتبختر وبثقل من جانب الى اخر . .. وهنا جاءت لحظة دورانها السيئة …. والسيد بوتيبول عند طاولة المحاسبة ليرى طبق السمك ينزلق فجأة تاركا الشوكة بعيدا .. وكل منهم الان يحمل طبقا وكأسا من الخمر والسيدة رينشو جالسة عند الميمنة من طاولة المحاسبة أطلقت صرخة وأمسكت بذراع الرجل المهذب …

 

 » ستكون ليلة قاسية  » قال المحاسب وهو ينظر الى السيدة رينشو  » أظن أنها العاصفة لا بد أ تية سنعيش ليلة قاسية  » كلامه يتخلله شيء من المرح ‘ تابع أغلب المسافرين طعامهم ‘ وقلة منهم بما فيهم السيد رينشو توقفوا ومشوا بين الطاولات الى الباب الخارجي محاولين اخفاء الهلع الذي تملّكهم .

 

 » حسنا ‘ سنذهب  » قال المحاسب ثم نظر حوله باستحسان الى المتبقين من المسافرين الجالسين بهدوء وعلى وجوههم يظهر بجلاء الفخر بأنهم الرحالة المتميزيين .

 

قدمت القهوة بعد الانتهاء من تناول الطعام وقد كان السيد بوتيبول على غير عادته ‘ جديا وتعتريه ربما المخاوف مذ بدأت السفينة دورانها ‘ توقف فجأة حاملا فنجانا من القهوة ومتوجها الى مكان السيده رينشو الفارغ بجانب المحاسب .. جلس فوق كرسيها فورا متكأ هامسا بأذن المحاسب  » اعذرني .. هل لك أن تخبرني من فضلك ؟  » انحتى المحاسب ليصغي  » ما المشكل يا سيد بوتيبول ؟  » المحاسب صغير … بدين ما ئل وجهه الى الحمرة .

ـــ  » ما أريد معرفته هو التالي :  » ويبدو على الرجل القلق والمحاسب يرقبه ‘  » هل حسب قائد السفينة توقعاته جيدا قبل البدء بالرحلة انك على علم أن هناك تنافسّية ؟ .. أود القول هل كان قد تصرف كذلك من قبل لتغدو بهذه الصرامة ؟  »

أجاب المحاسب بصوت منخفض كما الهمس  » عليّ توقع ذلك … نعم  »

ــ « أي فترة مضت فعل كذلك ؟  »

ـــ « من فترة قريبة هذا المساء .. انه غالبا ما يعّد لذلك مساء . »

ـــ  » أي وقت ؟ »

ــ  » أه لا أعلم … حوالي الساعة الرابعة على ما أذكر  »

ـ  » أود معرفة شيء أخر .. كيف يعين قائد السفينة الرقم ؟ هل يأخذ الكثير من الاخذ والرد ليقرر ذلك ؟  »

 

نظر المحاسب الى وجه السيد بوتيبول ‘المضطرب ‘مبتسما متفهما لما يود معرفته .

 

 » حسنا … تعلم أن لقائد السفينة مقابلة مع العناصر الاخرى وسيدرسون حالة الطقس السيء وامور أخرى ‘ وبعدها يتوصلون الى توقعاتهم . »

 

فكر السيد بوتيبول مليّا بجوابه ومن ثم قال : » هل تتوقع بأنه يعلم بقدوم الطقس السيء اليوم ؟  »

ــ  » لا أستطيع الرد  » أجاب المحاسب ‘ كان ينظر في العينيين السوداويين الصغيرتيين ويلحظ الاهتمام والفضول يتراقصن وسطهما .. « حقا ‘ لآ أستطيع الرد ‘ لا يمكنني معرفة ذلك يا سيد بوتيبول .  »

 

 

ــ  » اذا ما ساء الحال عما هو عليه ‘ لربما يستحق شراء بعضا من (الارقام المتدنية )ما توقعاتك ؟ وكان الهمس ضروريا حينها والقلق يزداد …

ــ  » ربما سيكون  » أجاب المحاسب  » أخشى أن يكون قائد السفينة السبب بمرور ليلة قاسية . كان هدوءا تاما بعد الظهيرة ‘ عندما أعطى توقعاته « . صمت الاخرون عند الطاولة محاولين سماع ماكان يقوله المحاسب .

ــ  » والان … افترض أنه سمح لك بشراء رقم ‘ أيهم تختار اليوم ؟  » سأل السيد بوتيبول .

ــ  » لا أعلم لا مجال للاختيار  » أجاب المحاسب بتؤدة

ــ  » لم أعلن مجال الاختيار حتى تظهر اللوائح بعد العشاء ‘ ولعلمك اني لست جيدا بهذه الامور ‘ على كل حال ‘ اني المحاسب وتعرف ذلك .  »

وعندها توقف السيد بوتيبول وقال :  » اعذروني يا سادة  » .. ومشى بتأن بعيدا بين الطاولات وللمرة الثانية عليه أن يحتل مكانه على كرسيّ قيادة السفينة . وعندما خطى الى ظهر السفينة شعر تماما بقوة الريح أمسك بالذراع وبثبات بكلتا يديه ‘ ووقف ينظر الى عتمة البحر ‘ حيث موجات البحر الكبيرة ترتفع عاليا …

 

ــ  » الوضع سيء تماما هناك ‘ أليس كذلك ؟  » قالها خادم المقهى وهو بطريق عودته للداخل . كان السيد بوتيبول يسرح شعره للوراء بذلك المشط الاحمر الصغير . .. وسأله  » هل تعتقد بأننا تبطئنا عن الاخرين بسبب سوء الحالة الجوية ؟ »

ــ  » نعم ياسيدي ‘ تبطئنا لدرجة كبيرة مذ بدأت الرحلة … عليك ان تبطء في حالة كهذه والا ستقلب السفينة بالمسافرين !

 

وفي الطابق الادنى للسفينة وبالضبط الغرفة التي لا يسمح فيها التدخين ‘ تجمع الناس لحضور المزاد العلني

متوزعين بأدب حول الطاولات … ويظهر الرجال منحبسين في لباس السهرة تزينه قرنفلة على احدى جوانبه ويتأبط كل منهم ذراع حسناء بيضاء .أخذ السيد بوتيبول كرسيا قرب طاولة المزاد مصالبا ساقيه ومرخيا ذراعيه , اعتلى مكانه وبمظهر ذلك الرجل صاحب القرار الهام.. ورافضا لاْي من المخاوف .

 

كان يقول لنفسه … ربما سيحصّل الرابح على 70.000 من الدولارات . .. وهذا على الاغلب مجموع النقود تماما في اليومين الاخيريين للمزاد . ومع الارقام المباعة حوالي 300ـالى 400 لكل منها ‘ وبما أن السفينة بريطانية ستكون عملة المزاد الجنيه لكن يفضل حساباته في الدولار كما اعتاد التداول . ان سبعة الاف دولار تساوي الكثير من النقود ‘ نعم … بالتأكيد كان ذلك ! سيحدد الدفع من فئة مائة دولار وسيملآ جيب جاكيته ليخرج بهم من السفينة . لا يوجد مشكل ‘ سيشتري سيارة فور خروجه من السفينة ليقودها الى المنزل حتى يرى السعادة على وجه ايثل   ….. عندما ستراها أمام الباب . ألن يكون ذلك رائعا ؟ رؤوية وجهها عندما يقود السيارة الجديدة الى أمام الباب؟ وسيقول مرحباعزيزتي ايثل . لقد اشتريت لك هدية ‘ وجدتها في واجهة العرض بينما كنت في تلك النواحي … لهذا فكرت فيك وكم كنت دائما تودين اقتناء واحدة ! هل تعجبك ياعزيزتي ؟ هل أعجبك اللون ؟ ومن ثم سيرقب علائم وجهها …

 

وها هو الان بائع المزاد يقف خلف طاولته مناديا  » أيها السيدات والسادة  »

 

 » لقد نجح تخمين قائد السفينة اليوم الماضي ‘ وبنهاية منتصف نهار الغد ‘ خمس مائه وخمس عشرة ميل وكالمعتاد سنأخذ عشرة أرقام من كل طرف لنحسب المعدل وذلك يعني من خمس مائه وخمسة الىخمسمائه وعشرين . وبالطبع لآلئك الذين يظنون أن الرقم الفعلي لايزال بعيدا, سيكون هناك ( حقل للمبيعات ادنى ) واخر ( اعلى ) وكل على حدا . والان سنتوصل لاخراج الرقم الاول من القبعة , هيا … نحن هنا خمس مائة واثنى عشرة ؟  »

 

ساد الصمت المكان ‘ والناس لا يزالون في أماكنهم والعيون ترقب المزاد العلني . كان هناك شيء من الضغط في هواء البهو وكلما ازداد سعر العرض كلما زاد هذا الضغط . لم يكن ذلك لعبا أو مزاحا . يمكنك التأكد من ذلك بالنظرات التي يوجهها كل منهم للاخر عند ارتفاع العرض … ربما ابتسامة ولكنها ارتسمت على الشفاه ,لكن بقي الذكاء يلمع في العيون وببرود كامل .

 

 

 

بيع الرقم خمس مائه واثنى عشرة بقيمة مائه وعشرة جنيهات والارقام الثلاثة والاربعة التي تليها بيعت بحوالي نفس القيمة … كانت السفينة تجوب بثقل ويمسك المسافرون بمقاعدهم طالما متركز انتباههم على المزاد العلني . « ( الحقل الادنى ) » نادى بائع المزاد  » الرقم التالي في ( الحقل الادنى )  » .

 

جلس السيد بوتيبول مشدود الانتباه ‘ قد قرر الانتظار حتى ينهي الاخرون ما عندهم من عروض وبعدها سيقدم عرضه الاخير .

 

لقد أجرى حساباته فعليه, أن يحتفظ بخمس مائة دولار في حسابه البنكي وعلى الاغلب ربما ستة مائه ‘ كان حسابه حوالي مائتي جنيه وما فوق . وهذه البطاقة لن تكلف أكثر من هذه القيمة .

ــ  » كما تعلمون جميعا  » قال بائع المزاد  » يغطي الحقل الادنى معدل أصغر الارقام .. وفي هذه الحالة ‘ كل رقم تحت خمس مائه وخمسه . لذا , ان كنت تعتقد بان السفينة سوف تغطي أكثر من خمس مائه وخمسه أميال في أربع وعشرين ساعة لنهاية فترة ظهيرة اليوم التالي ‘ عليك شراء هذه القسيمة . فما هي عروضك ؟ وارتفع العرض ووصلت قيمة القسيمة الى مائة وثلاثون جنيها . ولحظ أخرون بجانب السيد بوتيبول زيادة قسوة الطقس ‘ مائه واربعون … مائه وخمسون ..وهنا توقف المزاد . وانتظرالبائع ليرفع المطرقة .

 

ــ  » توصلنا الى مائة وخمسون . »

ــ نادى السيد بوتيبول  » ستون ! وكل من الحضور استدار لينظر اليه .  » سبعون ! » ..  » ثمانون  » نادى أيضا   ..  » تسعون ! »

ــ  » مائتي  » نادى السيد بوتيبول .. لن نتوقف الان ليست لاحد !

 

وبعد وقفه ..  » هل من عروض من فضلك ؟ توصلنا الى مائتي جنيه  » . قال لنفسه اجلس ولا تنظر الى اعلى من ذلك ‘ اجلس مكانك وخذ نفس . انه سوء طالع ما ارتفع عن ذلك ‘ لن يتقدم أحدهم بعرض أعلى اذا ما أخذت نفسا .

ــ  » من أجل مائتي جنيه  » احتبس السيد بوتيبول أنفاسه .  » سنذهب… سنذهب.. ذهبنا!  » وضرب بمطرقته على الطاولة.  

 

كتب السيد بوتيبول شيكا وسلّمه لبائع المزاد ومن ثم مكث في كرسيّه لينتظر نهاية الاجراءات . لم يود الذهاب الى فراشه قبل معرفة كم من النقود ربحه . اضافوها لتصل بعد مبيع أخر رقم الى الفي ومائة جنيه وكان المجموع حوالي ستة ألاف دولار .

بامكانه شراء سيارة وعلاوة على ذلك سيبقى بعضا من النقود في جيبه ‘ وخرج مبتهجا سعيدا لما توصل اليه ‘ لينام قريرا .

 

وعندما استيقظ السيد بوتيبول في الصباح التالي , ظل مستلقيا لبعض الوقت مغمض العينين ومصغيا لصوت الريح , بانتظار دوران السفينة . لا صوت للريح ولا دوران للسفينه , قفز ونظر من النافذة , يالله ما هذا البحر! كان هادئا ناعما كصفحة الزجاج وكانت السفينة الضخمة تبخر عباب البحر بسرعة , لتعوض بالتأكيد الوقت الضائع خلال الليل .

استدار السيد بوتيبول وجلس بهدوء فوق حافة سريره , لا أمل لديه الان .. ان احدى الارقام العالية ستربح بالتأكيد .

 

 » يا الهي !  » قالها بصوت مرتفع  » ما عليّ عمله ؟ »   …. ياترى ماذا ستقول اثيل ؟ ليس من المعقول أن يقول لها بان كل وفره خلال سنتين صرّفه لشراء قسيمة للمنافسه على متن سفينة . ولا بمقدوره أن يترك الامر طي الكتمان .. عليه ان يقول لها .. ان تتوقف عن كتابة الشيك المصرفي … ماذا عن أقساط جهاز التلفزيون ؟ وهنا يستطيع رؤية الغضب في عينيّ المرأة الزرقاوتين تصبحان رماديتان ثاقبتان كما اعتادتا عندما يعتريهما الغضب ..

 

 » يا ألهي ! ماذا سأفعل ؟  »

 

قد لا ينفعه اظهار أي فرصة للربح الان ..الا في حال تراجعت السفينة الى الوراء .. وفي هذه اللحظة كانت فكرة تعتريه , قفز من سريره مبتهجا للغاية , راكضا نحو النافذة لينظر ثانية .

 » حسنا .. قال مفكرا .. لم لا ؟ .. لم لا ؟ . كان البحر هادئا ولن يواجه أيّ صعوبة في السباحة سيلتقطوه . لديه شعورا بان أحدهم قد فعل ما شابه ذلك من قبل … وهذا ايضا لن يمنعه من الفعل ثانية .. ستتوقف السفينة وتنزل قاربا ومن ثم سيعود اليها , وسيستغرق ذلك حوالي الساعة أي مايعادل مسير ثلاثين ميلا وهذه الفترة ستنقص التقدم اليومي حوالي ثلاثين ميلا …

انها فكرة ناجعة !   ..  » الحقل الادنى  » سيربح بالتأكيد , وليكتمل الامر أحدهم رأه يقع من احدى جوانبها وهذا من السهل بمكان .. وعليه أن يرتديّ ملابس خفيفه تسهّل السباحه .. لباس رياضة انها ناجعة !.. سيرتدي وكأنه سيذهب ليلعب التنس على سطح السفينة كل ما يلزم قميصا , بنطالا قصيرا , وحذاء تنس .. ما الوقت ؟ التاسعة والربع . عاجلا لا أجلا .. ومن ثم عليه التنفيذ حالا .. لان الوقت النهائي منتصف النهار .

 

كان السيد بوتيبول خائفا مسرورا في ذات الوقت , عند خروجه الى سطح السفينة بلباس الرياضة ـــــــــــــ نظر حوله مضطربا . كان شخصا واحدا فقط مرئيا ــ انها امرأة عجوز وبدينة

تنظر الى البحر وهي متكئة على حاجز الشرفة . .. ترتدي معطفا سميكا رفعت ياقته العليا لتغطي جزءا من وجهها , لذا لم يتمكن السيد بوتيبول من رؤيته . توقف ليتمحصها عن بعد , نعم … قال لنفسه .. ربما ستكون ناجعة ستطلب المساعدة حالا وقبل غيرها .. لكن انتظر للحظة ! خذ ما يكفيك من الوقت ياويليم بوتيبول .. خذ ما يكفيك من الوقت .. تذكر ما قلته لنفسك من دقائق خلت وأنت في غرفتك تغيّر ملابسك ..

 

ان فكرة القاء نفسه في المحيط وعلى بعد الف ميل من أقرب يابسة جعلت من السيد بوتيبول رجلا متأنيا على غير عادته .. انه ليس على قناعة بعد أن المرأة المقابلة له ستطلب المساعدة حتى عندما سيقوم بقفزته هذه .. وبرأيه احتمال وجود مسببين فيما اذا لم تطلب المساعدة … أولهما : قدرتها السمعية والبصرية.. هذه توقعات , ويمكن ان يكون واقعا ايضا ! ولم لا ننتهز الفرصة ؟ كل ما عليه أن يتكلم معها قليلا ليتأكد من احتماله هذا .

 

ثانيهما: رب انها تقتني لاحدى الارقام التنافسيّة .. واذا ما كان الامر عليه , فلديها من السبب المادي البحت ما يخالف صالحها لايقاف السفينة .. وتذكر السيد بوتيبول أن أناسا قتلو لاجل أقل من ستة ألاف دولار هذا ما نقرؤه في الصحف اليومية . اذا لم نتحيّز الفرص بمثل هذه الاحتمالات ؟…. عليه أولا أن يتفحصها ويتأكد من الوقائع لديه وكيف يجد ذلك ؟ بشيء من المحادثة معها ومن ثم اذا ما تبيّن انها لطيفة وانسانية .. طبعا سيكون الامر سهلا وباستطاعته القفز من السفينة دون أيّ تقلق ..

 

 

 

مشى السيد بوتيبول اليها وأخذ مكانا بجانبها ومتكأ على حافة الشرفة وقال سعيدا  » مرحبا  » استدارت مبتسمة … ابتسامة لا تخلو من التعجب والتحبب . كانت جميلة تلكم الابتسامة على وجه صبوح .. أجابته  » مرحبا  » انه الجواب على تساؤلي الاول ثم قال لنفسه .. سمعها     ونظرها جيدان  » أخبريني  » ما رأيك بمزاد الليلة الماضية ؟ سالت المزاد ؟ المزاد ….. أيّ مزاد ؟

 

تعرفين … تلك أمور الغباء التي تجري بعد العشاء , يبيعون أرقاما ربما تجاري مسير السفينه اليومي .. أود فقط معرفة رأيك ؟ هزت رأسها بالنفي ومبتسمه ابتسامة ودية مرحة وأجابته قائلة  » انني كسولة للغاية … أذهب عادة للنوم مبكرة أتناول عشائي في فراشي وأرى الراحة في ذلك ..  » رد عليها السيد بوتيبول أيضا بابتسامة وذهب مبتعدا …

 » علّيّ أن أذهب لابدأ تمريني الان ــ لم أنسى قط تماريني الصباحيّة ـــ سعيدا برؤيتك .. سعيدا جدا برؤيتك  » لم تنظر السيدة حولها عندما تركته يذهب لبضع خطوات …

 

كل شيء كان على ما يرام … البحر هادئا والرجل يرتدي ما خف ّ ليسبح ولا يوجد بالتأكيد ولا رجل يأكل السمك .. في هذا الجزء من الاطلسي , ويوجد هذه العجوز اللطيفة لطلب المساعدة .

لن يتبق سوى مسألة الحالة الجوية .. ستتأخر السفينة لبضع الوقت مما يكفي ليحصل الربح على الاغلب وبالتأكيد … سيتم ذلك .

تحرك السيد بوتيبول وببطء ليأخذ مكانا عند الحاجز الخشبي للشرفة .. وعلى بعد حوالي عشرين ياردا من السيدة , انها لا تنظر اليه الان وسيعمل ما بوسعه لكن لا يريدها ان ترقبه عند قفزته من السفينة . وبما ان ما من احد ,بامكانه القول فيما بعد انه انزلق ووقع من جانب السفينة , انه لسقوط هاو!! ربما سيتأذى وبسهولة أذا ما التطم بصفحة الماء …

 

عليه أن يقفز مباشرة ويدخل بقدميه اولا الماء , انه يبدو باردا , عميقا , رماديا مما جعله يرتجف خوفا بمجرد النظر اليه .. لكن اما الان أو مطلقا !!. كن رجلا ياويليم بوتيبول .. كن رجلا.. حسنا .. اذا الان !!..

تسلق فوق الحاجز الخشبي العريض , ووقف يتأرجح لثلاث ثوان مريعة,ومن ثم قفز خارجها مبتعدا قدر المستطاع وصارخا في الوقت نفسه طالبا النجاة ! !! بينما هو يسقط , ومن ثم التطم بالماء وغاص …. عندما سمعت الصرخة الاولى لطلب النجاة , قفزت السيدة مذعورة حيث كانت متكأة على الحاجز الخشبي للشرفة , نظرت حولها مسرعة وشاهدت … والابحار يأخذها عبر الاثير !! انه الرجل الصغير مرتديا بنطال قصير أبيص , وحذاء التنس انه يصرخ وهو مغادر المكان .. وللحظة .. بدت وكأنها لا تعرف تماما ماعليها فعله : ارم حزام الامان , اركض واحضر النجدة ! او على الاقل نادي النجدة ! .. تراجعت عن الحاجز الخشبي ببعض الدوار وللحظة .. بقيت ثابتة مشدودة الاعصاب لا من قرار .. وعلى الفور ظهر عليها الاسترخاء واتكأت متقدمه لما فوق الحاجز الخشبي وتنظر الى الماء .. ظهر في الماء فجأة رأس أسود وترتفع ذراع ملوّحة مرة .. ومرتين ويسمع من بعيد صوت ينادي ومن الصعب فهّم مايقول ..

 

ولا تزال السيدة متكأة على الحاجز لآبعد ما يكون , محاولة منها الحفاظ على رؤية ذلك الرأس , ولكن حالا ولبرهة من الزمن ,لم تعد تتمكن عن بعد التأكد أنه موجود على الاطلاق .

وبعد فترة ــ خرجت سيدة أخرى الى سطح السفينة ــ كانت نحيفة للغاية تضع نظارات. رأتها فمشت اليها وقالت  » ها أنت هنا ..  » استدارت السيدة البدينة نحوها نظرت اليها ولم تفه بكلمة ! وتابعت السيدة النحيلة قائلة  » كنت أبحث عنك , بحثت عنك في كل مكان في السفينة . »

 

 

قالت السيدة البدينة  » شيء غريب للغاية ــ قفز رجل للتو من سطح السفينة , ومرتديا ثيابه  » ـــ »كلام فارغ !! »

 

« أراد أن يمارس تدريباته , قفز في الماء حتى دون أن يخلع ثيابه . »

ــ  » عليك أن تدخلي الان  » قالت السيدة النحيلة وقد أصبحت فجأة ملامح وجهها قاسية وكلامها اكثر شدة وأقل لطفا عما قبل ..  » لا تتجولي مطلقا وحدك على سطح السفينة بعد اليوم انت تعلمين بأن عليك انتظاري . »

ــ » نعم .. ماجي  » أجابت السيدة النحيلة وابتسمت تلك الابتسامة التي لا تخلو من الثقة واللطف وأخذت بيد السيدة الاخرى ولنفسها طريقا بعيدا على سطح السفينة .. ثم أضافت  » رجل لطيف للغاية , لوّح لي بيديه « .

 

 

               14 . سبتمبر 2008                 ترجمة فطمه حسامي من اللغة الانكليزية من كتاب « التذوق وقصص أخرى  »                         كتبه رولد داهل *